Chapitre 35
Ecrit par Josephine54
Arthur
- Arthur, je... je... je t'aime et je t'ai toujours aimé et... euh.... et, je voudrais que nous élevions notre enfant ensemble.
De quoi parlait-elle ? Je la regardais avec incompréhension. Elle avait une lueur étrange dans les yeux. On aurait dit de la peur. Elle se mit tout à coup à caresser son ventre.
- Je t'aime Arthur, je voudrais... que... je voudrais que notre enfant puisse grandir auprès de ses deux parents, lâcha-t-elle tout à coup, me regardant d'un air presque craintif.
Mon cerveau avait de la peine à recevoir l'information que me m'envoyait Beverly.
- Qu'entend... qu'entends-tu par-là ? demandai-je d'une voix choquée.
- Il... il est de... il est de toi Arthur, dit-elle d'une voix plus ferme cette fois.
- Quoi ? hurlai-je en me levant de ma chaise. Qu'as-tu dit ?
J'avais certainement des hallucinations auditives.
- Je.. tu es le père de mon enfant. Nous... nous attendons un garçon.
Je sentis les battements de mon cœur tonner de manière désordonnée dans ma poitrine. J'avais l'impression que mon cœur allait s'échapper de ma poitrine.
- Je ne te crois pas. Il t'a certainement laissé tomber et tu veux me faire croire que l'enfant est de moi, m'exclamai-je d'une voix blessante.
Elle leva un regard peiné vers moi.
- Arthur, Benjamin est disposé à accepter cet enfant, même s'il est de toi, lança-t-elle simplement, la tristesse dans les yeux. Tu sais, je suis peut-être une femme de peu de valeur, une femme infidèle comme tu me l'as dit la dernière fois, mais certainement pas une menteuse, une manipulatrice. Je ne pourrais jamais, au grand jamais attribuer la paternité d'un enfant à un autre. Jamais. Cela ne me ressemble pas. Je pensais que tu avais fini par me connaitre.
Je me sentis honteux à ces mots. Mais si cela était vrai, pourquoi me l'avoir caché ? Mieux, pourquoi m'avoir fait penser qu'elle était enceinte de lui.
Elle se leva péniblement de la chaise et mon regard se perdit sur son ventre. Mon Dieu, était-il vraiment de moi ? Mon enfant y était-il logé ? Je sentis les battements de mon cœur s'affoler dans ma poitrine.
- Tu sais, j'ai été idiote de penser qu'il était encore possible de récupérer quelque chose entre nous. Comme tu me l'as si bien dit la dernière fois, qui voudrait d'une femme infidèle ? dit-elle d'une voix meurtrie en se dirigeant vers la sortie.
Je la regardais s'en aller pendant que mon être était parcouru par des sentiments contradictoires. Cette femme m'avait fait tellement de mal par le passé. Étais-je en mesure de tout oublier et aller de l'avant avec elle ? Mais d'une autre côté, étais-je vraiment en mesure de vivre sans elle ?
Je pensai à toutes ces années où j'avais vécu loin d'elle et à quel point cela avait été pénible, au point de devenir cette personne vindicative que j'étais aujourd'hui ? Voulais-je vivre d'amertume et de regrets ? Je savais que je l'aurais regretté si je la laissais sortir de ma vie.
Je courus et pus la rattraper avant qu'elle ne rejoigne la porte.
- Beverly, Beverly, ne t'en va pas, s'il te plaît, dis-je d'une voix suppliante en la tournant vers moi.
Son regard inondé de larmes me procura un pincement au cœur.
- Il est vraiment de moi ? demandai-je en plantant mon regard dans le sien, le cœur rempli d'espoir.
- Oui, il est de toi, répondit-elle d'une petite voix.
Je la serrai contre moi à l’étouffer et pris ensuite ses lèvres dans un baiser à la limite de la violence.
- Tu ne me mens pas, n'est-ce pas ? demandai-je à nouveau après avoir relâché ses lèvres.
- Il est de toi bébé, répondit-elle avec un faible sourire aux lèvres.
Elle prit ensuite ma main et la posa sur mon ventre. Je sentis une vive émotion me gagner à cet instant. Cette femme, je l'aimais plus que ma vie et il était hors de question que je la fasse sortir de ma vie.
Je me mis à lui caresser le ventre pendant que je sentis un bonheur sans précédent me gagner. Je sentis tout à coup un petit coup sur ma main et levé un regard émerveillé vers elle.
- Tu l'as ressenti aussi ? demandai-je en la regardant.
- Oui, c'est son moyen à lui de saluer son papa, répondit-elle.
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
Papa... j'allais être papa... Mon Dieu, j'allais être papa. Pas dans les conditions idéales, Beverly était enceinte de moi, mariée à un autre, mais je ne pouvais empêcher mon cœur de ressentir un vif bonheur.
- Pourquoi m'avoir fait croire que l'enfant était de lui ? demandai-je d'une voix nerveuse cette fois.
Beverly se troubla à ma question.
- Viens, je commence à être fatiguée à rester ainsi debout.
Elle m'entraîna ensuite vers le divan et on s'y installa.
- Arthur, je ne suis pas fière de moi, tu sais, mais c'était ma manière à moi de te punir pour ta méchanceté. Me voir enceinte de toi et imaginer que l'enfant était d'un autre. J'avais compris quand j'étais revenue au travail que tu regrettais tes mots, mais je t'en voulais à mort pour cette vengeance que tu avais planifiée. Je t'en voulais surtout de l'avoir menée jusqu'au bout. Je pensais que si tu m'aimais au moins autant que je t'aimais, tu te serais arrêté en chemin.
Un sentiment de honte me gagna à cet instant.
- Bébé, dis-je en prenant ses mains et en y posant de doux baisers, je regrette tellement de t'avoir blessé. J'ai regretté mes mots dès qu'ils sont sortis de ma bouche. J'ai même été tenté de rebrousser chemin pour te demander pardon. Je savais que j'avais été cruel, surtout que tu étais déjà au plus bas.
Je soupirai avant de continuer.
- J'avais effectivement décidé de me venger, mais sur le chemin, mes sentiments ont refait surface, plus forts que jamais. Je t'en voulais de me faire éprouver des émotions aussi puissantes après m'avoir trahi de la pire des manières. Tu sais, quand je t'ai posé l'ultimatum de quitter Benjamin et de venir t'installer chez moi, c'était dans le but de me venger. Je comptais me séparer de toi une fois que tu aurais détruit ton mariage, mais je me suis retrouvé à espérer que tu le fasses vraiment, non plus par vengeance, mais par amour. Je te voulais pour moi, rien que pour moi. Je ne supportais plus l'idée de te savoir chez lui, dans son lit. Plus tu tardais à te décider, plus je sentais la rage me gagner. J'avais l'impression de ne pas compter pour toi, de n'avoir jamais compté. Il gagnait une fois de plus. Tu l'avais préféré à moi par le passé, et tu le préférais encore aujourd'hui.
- Bébé, ce n'est pas vrai. J'ai en effet hésité. Tu sais, je ne vivais pas l'enfer avec Benjamin. Le mariage était fade, mais je n'étais pas vraiment malheureuse. Nous avions en plus un enfant ensemble. Tu sais ce qu'on pense des femmes infidèles, je ne me sentais pas vraiment prête à tout laisser tomber, jusqu'à ma discussion avec Amanda...
- Avec Amanda ?
- Oui, comme tu le sais, je m'étais confiée à elle. Elle savait que je n'étais pas vraiment heureuse avec Benjamin et que je ne t'avais jamais vraiment oublié. Elle m'avait donc encouragée à coucher avec toi, juste pour le plaisir. Par la suite, quand je lui avais avoué que j'avais fini par céder, elle m'avait un peu obligé à reconnaitre que je n'étais pas heureuse avec Benjamin et qu'il était temps que je mette un terme à tout cela. Ce n'était, bien évidemment, pas avec les meilleures intentions du monde, car elle voulait ma place. Elle l'a même prise après mon départ.
Elle se remit à pleurer tout à coup. Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Je me demandais toujours si elle n'aimait pas ce Benjamin, même un tout petit peu. Je sentais la jalousie me gagner. Cela me rappela une fois de plus pourquoi j'avais été si cruel avec elle, ses larmes m'avaient mis en rogne, me faisant penser qu'elle pleurait son amour perdu.
- Pourquoi pleures-tu ? demandai-je d'une voix froide tout à coup.
Elle sursauta et me regarda dans les yeux.
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
- Ça fait encore mal, tu sais. Voir son mari et sa sœur dans le même lit, et ensuite, découvrir qu'il entretenait une liaison avec ta meilleure amie, jusqu'à lui faire un enfant.
- Beverly, il est peut-être temps que tu voies clair dans tes sentiments. Peut-être que tu l'aimes lui, dis-je d'une voix meurtrie. Je t'aime plus que ma propre vie, tu comprends, mais je ne veux pas m'engager avec toi si tu en aimes un autre. Tu sais, les paroles blessantes que je t'ai dites, c'était simplement parce que tu n’arrêtais pas de pleurer pour lui. J'avais l'impression que tu ne pensais pas à moi. Si les choses ne sont pas claires chez toi, notre relation sera un fiasco total. Je ne veux pas vivre avec l'ombre de ton ex.
- Bébé, je n'aime pas Benjamin, je ne l'ai jamais aimé, dit-elle d'une voix douce en plantant ses yeux dans les miens. Celui qui a toujours vécu dans l'ombre de l'autre, c'était lui. Il a toujours vécu dans ton ombre. Il le sait. Je ne l'aurais jamais trompé si cela n'avait pas été avec toi. Je suis une personne qui croit en ses engagements. Mais je suis incapable de te résister. Tu n'as pas idée à quel point je me sentais mal de te céder, mais c'était plus fort que moi. Tu es comme une drogue pour moi. Regarde-moi, presque à terme, en train de venir travailler tous les jours, simplement pour te voir, mais aussi, pour contrôler cette pimbêche d’Éveline. Chaque fois qu'elle entrait dans ton bureau, j'avais simplement envie de lui arracher les yeux.
- Haha, je m'en suis rendu compte et j'avoue que j'ai un peu abusé ces derniers temps.
- Un peu seulement ? J'imaginais tout genre de scenarii depuis mon bureau. J'imaginais que tu la prenais sur ton bureau comme tu le faisais avec moi. J'avais envie de pleurer. Dans ces moments-là, je me levais et venais toquer à ta porte.
- Haha, haha, elle ne t'arrive même pas à la cheville.
- Malgré mon gros ventre ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.
- Tu es trop belle, bébé, murmurai-je en prenant tendrement ses lèvres.
Comme son contact m'avait manqué.
- Arthur Mvogo, je vous aime, je vous aime de tout mon cœur.
- Je t'aime Beverly Mbida.
On échangea un autre long baiser passionné. Me laissant sur ma faim, mais dans son état, je ne voulais rien tenter. Je ne savais même pas si c'était autorisé.
- J'ai besoin de libérer un moment mes pieds. J'ai un peu mal avec les chaussures vu que mes pieds sont un peu enflés.
Je me précipitai à ses pieds et l'aidai à le faire. Elle avait vraiment de la peine à se courber.
- Tu voudrais un petit massage ? demandai-je.
- Volontiers chéri, répondit-elle.
Je me mis à lui masser les pieds pendant que Beverly se relaxait.
- Tu sais, tout ceci m'a manqué. Je me sentais tellement seule par moments, murmura-t-elle. Je ressentais parfois le besoin de me faire chouchouter, mais il n'y avait personne.
- Je suis là maintenant, lui répondis-je d'une voix douce.
Je continuai à masser ses pieds et Beverly s'étendit carrément sur le divan pour profiter du moment. Au fur et à mesure que je le faisais, je sentais son souffle devenir haletant. Je levai le regard vers elle et vis un désir féroce dans ses yeux.
Je fis semblant de ne pas le remarquer et ne me contentais plus de ne masser que les pieds. Je commençais à remonter vers ses cuisses pendant que Beverly essayait d’étouffer ses gémissements. Elle serrait fortement la bouche pour se retenir. Je continuai mon doux massage et insérai ma main dans sa jupe. Elle se lâcha cette fois et émit un long râle. Je plantai mon regard dans le sien tandis que ma main s’inséra dans son slip. Elle ouvrit carrément les jambes en rejetant la tête en arrière.
- Hummm.... hummmm... arghhh.... murmurait-elle en essayant de se contenir.
Quand j’insérai un doigt en elle, elle se contracta fortement, serrant les jambes contre ma main.
- Oh... ouiiiiiiii, hurla-t-elle en ondulant du bassin.
De ma main libre, j'écartais légèrement ses jambes et commençai un lent mouvement de va-et-vient en elle, sans la lâcher un seul instant du regard. Je vis tout genre d'émotions traverser son regard pendant que j'insérais un second doigt et m'activait en elle.
- Ouiiiiiiii, hurla-t-elle en fermant les yeux.
- Non, bébé, regarde-moi, regarde-moi, je t'en prie.
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
Elle ouvrit péniblement les yeux pendant que j'accélérais une fois des plus les mouvements de ma main. Je la sentis perdre pied et une infinité d'émotions passa dans son regard pendant qu'elle poussait un grand cri et se contractait, le corps secoué de spasmes.
Elle retomba sur le divan, la tête rejetée en arrière, la respiration saccadée.
Je me rapprochai d'elle et on échangea un long baiser. J'avais terriblement envie d'elle. Je n'avais plus pensé vivre ces moments avec elle et là voir là, offerte ainsi à moi, provoquait une forte excitation en moi.
On resta ainsi, le regard ancré l'un dans l'autre.
- N'as-tu pas envie de moi ? demanda Beverly
- Quelle question chérie, terriblement, mais je ne sais pas si c'est autorisé.
- Haha, bien sûr que si bébé. C'était bon, mais j'ai besoin de te sentir en moi.
- Es-tu sûre ? lui demandai-je d'une voix hésitante.
- Bien sûr bébé, c'est autorisé, s'esclaffa-t-elle.
Bien évidemment, elle avait de l'expérience en la matière. Elle avait déjà un enfant. Je sentis une fois de plus la jalousie me gagner.
- Qu'y-a-t-il bébé ? demandai-t-elle d'une voix préoccupée.
Elle avait surement ressenti mon changement d'humeur.
- Je ne peux m’empêcher d'être jaloux, tu comprends ?
- Arthur, nous n'y pouvons rien. Ce qui a été a été, nous ne pouvons changer le passé, mais le futur, oui et mon futur, c'est toi.
Il fallait vraiment que je fasse table rase du passé et que je me concentre sur notre avenir, à elle et à moi. Beverly se mit à parcourir mon corps de caresses, s'attardant sur la bosse qui s'était formée dans mon pantalon, la massant, la titillant. Je perdis toute pensée cohérente à cet instant. Je me mis à l'embrasser à en perdre haleine. Je sentais maintenant les mains de Beverly s'activer sur les boutons de mon pantalon. Mon pantalon tomba quelques secondes plus tard à mes pieds. Mon slip le rejoignit et je vis Beverly rapprocher la tête de mon sexe. Quand elle l'engloutit dans sa bouche, je sus que c'était la fin pour moi.
- Oh oui,ouiii, ouiiiiiiii, hurlai-je au rythme de ses bouchées.
Puis, n'y tenant plus, je me retirai de sa bouche, enlevai fébrilement son slip et la pénétrai d'un coup sec. Purée, comme elle était étroite, comme elle était chaude. J’avais l'impression de m’être inséré dans un volcan en éruption.
- Oh.... hurla Beverly en se cambrant.
Je perdis le contrôle et commençai à la pilonner sauvagement.
- Ouiiii, ouiii, c'est si bon bébé, vas-y plus vite.
Je me mis à accélérer mes coups de rein.
- Ouiiiiii, tu es trop bonne bébé, t'es si chaude.
On continua ainsi pendant quelques minutes jusqu'à notre libération mutuelle.
Je retombai ensuite sur elle et on échangea un long baiser.
- Tu m'avais terriblement manquée. Te voir tous les jours et ne pas pourvoir te toucher était une véritable torture pour moi.
- Tu m'as manqué aussi, répondit-elle. Je t'aime chéri.
- Je t'aime aussi.
On passa un moment à se lover et il était plus que temps que chacun regagne son domicile. Maintenant que je l'avais retrouvée, comment accepter de passer une nuit sans elle ?
On sortit de l'entreprise et chacun regagna sa voiture.
- On se dit à demain, lança Beverly d'une voix douce.
- Chérie, il faudra que tu te reposes vraiment. Il est peut-être temps que tu ailles en congé de maternité.
- Je le sais. Il faudrait que tu cherches mon remplaçant. J'ai bien dit mon remplaçant.
- Haha, t'es folle.
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
- Je ne veux pas de femmes autour de mon chéri.
J'avais effectivement demandé au R.H. de me fournir quelques CV.
- Le RH m'a déjà filé quelques CV.
- D'accord, nous allons les analyser ensemble afin de choisir mon remplaçant.
- T'es sérieuse ? demandai-je d'une voix amusée.
- Très sérieuse, répondit-elle en riant.
J'étais heureux de sa jalousie.
- Je t'aime, ne l'oublie jamais, murmura-t-elle contre mes lèvres, comme si elle avait lu dans ma pensée.
- Je t'aime aussi bébé, répondis-je en lui donnant un dernier baiser.
J'étais sur le point de monter dans ma voiture quand une pensée me traverser. Je toquai à la fenetre de Beverly et lui demandai de baisser la vite. Elle me regarda d'un air surpris.
- Passe-moi ta main gauche, s'il te plait.
Elle me regarda d'un air interrogateur, mais s'exécuta. Je vis cette alliance qui brillait de mille feux sous mes yeux. Elle m'avait si souvent narguée. Il était temps qu'elle quitte ce doigt.
J'enlevai fermement l'alliance de son doigt et tournai sa main, la posai dans sa paume de main et refermai ses doigts sur elle.
- Je ne veux plus la voir là, dis-je d'une voix calme avant de retourner à ma voiture.
Elle resta à me fixer un long moment. Elle mit finalement son moteur en marche et sortit du parking. Elle m'avait dit qu'elle serait allée récupérer ses enfants avant de rentrer. Je rentrai à la maison étant sur un petit nuage. Je ne m'étais jamais senti aussi heureux.
J'étais profondément endormi quand j'entendis mon téléphone sonné. Je vis avec stupéfaction le nom de Beverly apparaitre à l'écran. Il était 4 h du matin, réalisai-je le cœur battant.
Je décrochai et le sommeil me quitta complètement quand j’entendis la voix paniquée de Beverly à l'autre bout de la ligne.
- Chéri, l'enfant est en train d'arriver. J'ai perdu les eaux.
Je me sentais tout à coup désemparé. Que faisait-on dans ces cas ?