CHAPITRE 10: LA PART DE DIEU

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 10 : LA PART DE DIEU.

**LUCIA MANGA MFOULA**

Aujourd’hui c’est le 3e jour du programme que Mommy m’a demandé de faire et oui j’ai fait ce qu’elle m’a donné comme instructions après avoir lu ce chapitre qui m’a mise en garde sur la désobéissance. J’ai eu tellement peur en voyant ce qui s’est passé avec le roi Saül et de comment il a été rejeté à cause de sa désobéissance aux commandements qu’il avait reçus, je n’ai quasiment pas dormi cette nuit-là et je l’ai passée à genoux au salon en train de prier pour demander pardon à Dieu et intercéder pour Bhernie. J’ai commencé le jeûne en même temps. Le lendemain c’est Lucrèce qui a été surprise de voir que je ne voulais pas manger avant de me rendre au travail et oui, j’y suis allée en prenant sur moi face aux regards insistants de certains de mes collègues. Beaucoup m’ont demandé ce qui s’est passé et pourquoi j’avais annulé le mariage, j’ai dit que c’était une longue histoire. J’ai vu certains regards tristes pour moi mais j’ai essayé de ne pas m’attarder. Je suis restée au boulot jusqu’à 19h car je devais couper le jeûne autour de 18h pour ne pas avoir à le faire à la maison de peur de susciter un questionnement chez Lucrèce. Je l’ai également fait la veille et aujourd’hui je dois boucler. En arrivant au bureau ce matin, j’ai débloqué le numéro de Bhernie que j’avais bloqué pendant son harcèlement après que nous ayons couché ensemble et tout à l’heure à la pause, j’ai essayé de l’appeler mais son numéro est fermé, là je ne sais quoi faire. Je décide d’écrire à Erine pour voir si je peux discrètement avoir des infos le concernant afin que je puisse le joindre.

-Moi : Coucou mon bébé. Comment vas-tu ? Et mini moi ainsi que Fred ?

 J’ai envoyé comme introduction avant de poser mon téléphone. La minute d’après j’ai reçu sa réponse.

-Erine mon bébé : Bonjour maman. Nous allons bien par la grâce de Dieu et toi ? Ça va quand même ? Et mon petit frère ou petite sœur ?

-Moi : Je suis contente que vous alliez bien. Et pour nous tout va bien.

-Erine mon bébé : D’accord. Je vais trouver le temps de venir te voir d’ici là.

-Moi : D’accord. Je t’attends et n’oublie pas de venir avec moi.

-Erine mon bébé : Sans faute maman.

Je regarde ses messages et je ne sais pas, j’ai l’impression que ce n’est pas Erine qui parle car c’est trop simple. Erine parle beaucoup et elle communique beaucoup avec les emojis pour te faire rire alors que là ce n’est pas le cas.

-Moi : T’es au boulot ?

-Erine mon bébé : Oui.

-Moi : Ok. Tu seras à l’institut ce soir ?

-Erine mon bébé : Non.

-Moi : Pourquoi ?

-Erine mon bébé : Parce que je dois aller remplacer Rail à l’hôpital.

-Moi : (Intriguée) Quelqu’un est hospitalisé ?

-Erine mon bébé : Oui.

-Moi : Qui est-ce ?

-Erine mon bébé : Je n’ai pas envie de t’ennuyer avec mes problèmes maman.

J’ai lancé l’appel sur son numéro et elle a décroché à la 2e tonalité.

« Erine : Allô ? »

 « Moi : Qui est hospitalisé Erine ? »

 « Erine : (Voix tremblante, hésitante) C’est, c’est ya Bhernie, il est dans le coma depuis 3 jours. »

Mon cœur a raté un battement et s’est mis à cogner fortement dans ma poitrine.

 « Moi : (Inquiète) Mais qu’est-ce qui s’est passé ? »

Elle m’explique une affaire comme quoi depuis un mois, il avait éteint son téléphone et n’avait plus donné signe de vie. Il y a quelques jours ses frères sont allés le chercher chez lui et ont découvert qu’il était enfermé dans son bureau depuis un mois et était dans un sale état. Il est maintenant dans le coma.

« Moi : (Les larmes aux yeux) Il est dans quel hôpital ? »

 « Erine : À Jeanne Ebori »

 « Moi : (Les larmes perlant sur mes joues, touchant mon ventre) Mon Dieu. »

  « Erine : (Reniflant) On espère qu’il va se réveiller mais je ne te cache pas que j’ai peur ya Lucia. Il a maigri comme papa à l’époque avant sa mort. Alors j’ai peur. »

« Moi : (Essayant de la rassurer) Il va se réveiller Erine. Ton frère est quelqu’un de fort et il ne peut pas mourir maintenant. Dieu ne permettra pas que cela se fasse. »

« Erine : Que Dieu t’entende. »

 « Moi : Je vais prier pour lui. »

« Erine : C’est gentil et merci à toi de le porter dans tes prières car il en a vraiment besoin. »

 « Moi : J’ai compris. »

« Erine : Bon il faut que j’y aille ya Lucia. J’ai un travail à terminer. »

« Moi : D’accord. On s’appelle. »

Clic ! J’ai posé mon téléphone et je me suis agenouillée devant mon bureau en posant mon front au sol.

Moi : (Pleurant) Seigneur je t’en supplie, ne le prends pas. Je sais que sa vie n’a pas été facile et qu’il a parfois fait des choses difficiles mais Seigneur je sais que c’est quelqu’un de bien, il n’est pas méchant Seigneur. Papa pense à sa famille qu’il protège, que vont-ils devenir ? Il a des enfants Seigneur, 2 magnifiques petites filles qui comptent sur lui, il a un autre enfant en chemin. Papa, j’ai été orpheline et je connais la douleur que l’on peut ressentir quand on perd ses parents que je ne veux pas que cela arrive à ses enfants je t’en supplie. Regarde comment il s’occupe de ses enfants ? De ses frères et sœurs, de sa famille ? Mon Dieu, prends pitié. Je sais que ta main n’est pas trop courte pour le secourir ni ton oreille dure pour entendre mes supplications. Quand le malheureux crie, Seigneur tu entends et tu le délivres. Ce soir papa je suis malheureuse et je crie à toi pour lui. Tu as dit que si ton peuple sur lequel est invoqué ton nom, s’humilie, prie et cherche ta face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, tu l’exauceras des cieux, tu pardonneras son péché et guérira son pays, que tes yeux seront désormais ouverts et tes oreilles attentives à la prière en ce lieu. Seigneur il n’est pas question de pays mais de demeure et je suis ta demeure voilà pourquoi je m’approprie ces paroles. Seigneur mon pardon et ma guérison passe également par cet homme, si tu lui pardonnes et tu le guéris c’est comme si tu le faisais à moi papa.

Je me redresse et fouille dans mon sac la petite clé dorée et la bague de fiançailles que j’ai pris ce matin avec le dessein de les lui rendre quand j’allais le rencontrer et je les serre dans ma paume avant de revenir à ma position initiale.

Moi : (Pleurant toujours) Seigneur j’ai été liée à cet homme et ces objets dans mes mains en sont la preuve et je serai davantage lié à cet homme par notre progéniture qui grandit en moi. C’est pourquoi je peux attester que tout ce qui le touche, me touche à moi aussi alors j’implore ta miséricorde, guéris moi en le guérissant lui. Pardonne moi en lui pardonnant. Comme le Seigneur Jésus Christ l’a dit, qu’il se sanctifie pour nous, ce soir je veux me sanctifier pour lui papa, je t’en supplie.

Je me suis tue et dans mon cœur est monté un cantique ‘’Alpha Omega de Nadège et Athom’s Mbuma. Et c’est le troisième couplet qui a sonné dans mon cœur et je me suis mise à le chanter en boucle.

Moi : (Les larmes coulant toujours de mes yeux) Tant qu’il n’a pas encore parlé, je me fous des mots des autres, j’attends Omega.        Souvent le voleur vient en premier et le sauveur en dernier, il s’appelle Omega.                                                           Tant qu’il y a la vie dans mon corps et que tu n’en as pas décidé, je n’ai pas peur.                 Car aucun homme n’a le chrono, qui décide la fin de mon parcours.                                      

Même quand ma chair me lâcherait, mon espoir s’en irait, j’attendrai Omega.                       Je courrai jusqu’au bout de mon parcours, jusqu’à la ligne où m’attend Omega.          Même en dernier lieu il se lève pour moi, mon rédempteur qui me défend.                    Alpha Omega      Alpha Omega.    

Le Dieu de tout temps, qui conduit mes pas.              Alpha Omega,  Alpha Omega…

J’ai chanté ce chant jusqu’à ce que dans mon cœur je sente une conviction d’aller le voir à l’hôpital et Dieu merci, il était déjà 15h. Je me suis levée et j’ai rangé mes affaires. Je suis allée rincer mon visage et j’ai enfilé mes lunettes de soleil avant de partir. J’ai grimpé dans ma voiture et je me suis rendue à l’hôpital. J’ai aperçu Rail qui parlait avec une femme mais je suis passée tout droit et me suis rendue à l’accueil pour me renseigner. On m’a dit qu’il était en réanimation et que présentement les visites n’étaient pas permises. J’ai retiré mes lunettes et j’ai regardé la femme qui me parlait dans les yeux avec un air vraiment désespéré.

Elle : (Touchée) Madame ce n’est vraiment pas autorisée mais vraiment je vais faire une exception pour vous.

Moi : (Coulant des larmes) Merci.

Elle a pris le combiné de son téléphone fixe et l’a mis à l’oreille avant de se mettre à parler avec une autre personne à qui elle a dit que j’étais la femme du patient en réa et souhaitait que je puisse le voir quelques minutes. Elle a vraiment insisté puis elle a remercié la personne.

Elle : (Raccrochant) Je ne sais pas qui vous êtes mais vraiment vous avez la grâce. Venez avec moi.

Elle a interpellé une autre dame en lui disant de la remplacer 2 minutes puis elle s’est levée et m’a demandé de la suivre, ce que j’ai fait sans discuter. Nous avons marché jusqu’à devant une salle où elle m’a fait nettoyer les mains avec un gel hydro alcoolique et m’a emmenée chez un homme en disant que c’était moi.

Lui : (Me regardant de la tête aux pieds) Vous êtes sa femme ?

Moi : (Sans hésiter) Oui.

Lui : (Après un moment) Vous êtes enceinte ?

Moi : Oui.

Lui : (Soupirant) D’accord. (Regardant sa collègue) On risque gros. Tu me revaudras ça.

Elle : Tout ce que tu veux.

Lui : Hum.

Il est allé ouvrir une porte et m’a fait rentrer dans la pièce.

Moi : (Me retournant pour le regarder) Merci.

Lui : Je vous en prie. Mais faites vite.

Moi : D’accord.

Il a fermé la porte et j’ai regardé devant moi avant de m’avancer vers le lit où se trouvait un Bhernie vraiment amaigri et branché à des machines. Je me suis davantage approchée et j’ai pris ses mains dans les miennes.

Moi : Tu m’as promis bien des choses Ciel et je suis venue ici ce soir pour te rappeler l’une d’elles avec l’espoir que tu ne manqueras pas aussi à celle-ci (essuyant une larme qui a coulé le long de ma joue en reniflant) Tu m’avais dit que jamais tu n’allais t’approcher de moi si tu savais que tu allais mourir jeune et tu m’avais promis que tu ne mourrais pas avant que nous ne soyons vieux tous les deux. Tu me l’avais promis Ciel. Tu n'as que 31 ans et tu n’es pas du tout vieux. Alors je t’interdis de mourir. Tu m’en as fait la promesse devant Dieu et je le reprends à témoin aujourd’hui entre nous.

Je me suis tue pendant un moment et je me suis mise à le regarder.

Moi : Je te le laisse entre tes mains papa. Tu m’as dit de faire ma part et j’ai obéi jusqu’à venir ici. Je crois que tu ne me laisseras pas dans la confusion. C’est pourquoi je veux te dire merci pour sa vie et sa restauration. Merci de ce que tu le ramènes parmi nous et que tu multiplies des sujets de louanges dans nos cœurs. Que toute la Gloire te soit rendue au nom de Jésus, Amen !

Je l’ai encore regardé, j’ai pris sa main et l’ai posée sur mon ventre quelques secondes puis je me suis retournée et je suis sortie de la pièce. J’ai remercié le monsieur qui a risqué son poste en me faisant rentrer ainsi que l’infirmière d’accueil et je suis partie ni vue ni connue comme quand je suis arrivée. Et je suis rentrée à la maison, il était 17h.

Lucrèce : Tu es rentrée tôt aujourd’hui.

Moi : Je sais. J’ai fini tôt.

Lucrèce : D’accord.

Moi : Où sont les enfants ?

Lucrèce : Ils dorment. Il faut même que l’on cherche à les réveiller.

Moi : Je vais d’abord prendre ma douche.

Lucrèce : Ok. (Me fixant) C’est moi ou tes yeux sont gonflés et rouges ?

Moi : Ce n’est pas toi, j’ai pleuré aujourd’hui.

Lucrèce : Ne me dis pas que tu as recommencé à penser à toute cette histoire.

Moi : (Silence)

Lucrèce : (Soupirant) Pardon va te laver. Je vais réchauffer ta nourriture et aussi j’ai refait le lait aujourd’hui.

Je lui souris et trace à la chambre pour me dévêtir puis je vais sous la douche. Mes pensées vont automatiquement vers Bhernie et je pose ma main sur mon ventre. J’y pense tellement que je prends ma douche sans trop m’en rendre compte au point de ne pas faire attention aux malaises que j’ai habituellement quand je me lave. Je termine,6&&9 ?. vais m’essuyer et m’habiller avant de rejoindre Lucrèce au salon. Il est 18h et je rends grâce à Dieu puis je mange avec appétit tout ce qu’il y a sur la table. Quand je finis, je vais me poser sur les fauteuils avec les enfants qui se sont réveillés entre temps et on discute avec eux pendant plusieurs minutes. Mon téléphone vibre et c’est Mommy qui m’a écrit.

-Mommy : Bonsoir Lucia. Comment vas-tu aujourd’hui ?

-Moi : Bonsoir Mommy. Je vais bien et vous ?

-Mommy : Ça va. Je viens aux nouvelles. Comment s’est passé ces 3 jours de jeûnes et prières pour cet homme ? As-tu reçu d’autres orientations ? As-tu eu des révélations ?

-Moi : Tout d’abord, je veux vous demander pardon car quand vous m’avez demandé de prier et jeûner pour lui, j’avais pris la résolution de ne pas le faire. Mais dès que j’ai lu le passage biblique que vous m’avez demandé de lire, je me suis repentie et je l’ai fait.

-Mommy : D’accord. Dieu soit bénis pour ton cœur docile et je te le dis il t’utilisera énormément pour ça et te fera par la même occasion beaucoup de bien.

-Moi : Amen.

-Mommy : Alors comment cela s’est passé ?

-Moi : Comme je vous l’ai dit, j’ai prié selon les orientations que vous m’aviez données et aujourd’hui quand j’ai essayé de le joindre il était indisponible. En passant par sa petite sœur, j’ai appris qu’il était hospitalisé et dans le coma depuis 3 jours. J’ai prié après avoir eu cette nouvelle et je suis allée le voir. J’ai parlé avec lui et également avec Dieu entre les mains de qui je l’ai laissé puis je suis rentrée à la maison.

-Mommy : Et comment te sens tu présentement ?

-Moi : Je me sens bien.

-Mommy : Aucune angoisse ?

-Moi : Non. Je ressens la paix dans mon cœur.

-Mommy : Ok. Reste attentive à l’écoute de la voix de Dieu car il te révélera beaucoup d’autres choses. Et si jamais tu veux en parler, je suis là.

-Moi : D’accord Mommy et merci pour tout.

-Mommy : Je t’en prie. Au prochain enseignement, c’est toi qui priera.

Je cligne des yeux plusieurs fois.

-Mommy : Bonne soirée !

-Moi : Bonne soirée Mommy.

Lucrèce : Pourquoi tu fais cette tête ?

Moi : Mommy m’a dit que samedi c’est moi qui vais prier avant l’enseignement.

Lucrèce : Ah.

Moi : Je ne sais pas prier.

Lucrèce : Qu’est-ce que tu racontes ? Tu pries tous les jours.

Moi : Je prie à la maison et c’est seulem0ent devant toi.

Lucrèce : Tu priais dans notre groupe en Belgique non ?

Moi : Ce n’est pas pareil Lucrèce. Là c’est devant Mommy et les autres, si je ne trouve pas mes mots ?

Lucrèce : Toi au moins elle t’a averti hein. Nous autres là c’est sur le tas qu’elle nous demandait de prier et à chaque fois que le groupe grandissait, c’était toujours à nous de le faire. Et ne t’inquiète pas, tu trouveras les mots.

Je la regarde sans plus rien dire. Et oui on a commencé les enseignements en ligne avec Mommy et moi qui pensais que c’était encore comme au début en Belgique quand nous étions étudiantes et qu’elles n’étaient que 4. Aujourd’hui nous sommes 100 et c’est à peine si je connais les filles qui sont dans le groupe. D’après les 5 séances auxquelles j’ai pris part, la personne qui prie est aussi celle qui entonne les cantiques que nous allons chanter, c’est en fait elle le MC durant tout le temps et je ne sais pas si j’en suis capable. Cette information m’a tellement bousculée que je n’ai plus pu penser à autre chose le reste de la soirée.

Lucrèce : Avant que je n’oublie, Vic m’a écrit cette journée et m’a dit que toutes tes affaires ont été emballées.

Moi : (Silence)

Lucrèce : Et il m’a également demandé ce que tu souhaitais faire des choses que vous aviez achetées ensemble. Tu souhaites les récupérer et tu le rembourses ou il reste avec et dans ce cas, c’est lui qui te remboursera. Ou encore vous partagez de façon équitable ces choses.

Moi : (Gorge nouée) J’avais acheté ça pour la maison. Que vais-je faire avec ça ?

 Lucrèce : Tu sais qu’il ne prendra pas de dons.

Moi : (Malgré moi) Demande lui de me rembourser.

Lucrèce : D’accord.

Moi : (Triste) Il va bien ?

Lucrèce : En tout cas il tient le coup d’après ce qu’il m’a dit

Moi : D’accord.

Je n’ai rien argumenté au risque de me rendre plus triste qu’au départ en pensant à cette histoire.

Moi : Je vais aller me coucher à la chambre, quand tu seras prête, viens me rejoindre pour la prière.

Lucrèce : D’accord.

Je me suis levée et j’ai pris mon téléphone pour me rendre à la chambre. Je me suis allongée sur le lit et j’ai laissé mon esprit se perdre dans mes pensées pendant plusieurs minutes. C’est la sonnerie de mon téléphone qui m’a sortie de là. J’ai regardé et c’était Erine.

« Moi : Allô ? »

« Erine : (Pleurant) Ya Lucia. »

 « Moi : (Me redressant alertée) Qu’est-ce qui se passe Erine ? »

« Érine : (Pleurant) Il s’est réveillé maman. Ya Bhernie s’est réveillé. »

Mes larmes me sont rapidement montées aux yeux et n’ont pas tardé à couler le long de mes joues. J’ai posé mes genoux au sol et j’ai levé une main vers le ciel pour dire merci à Dieu….


 

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...