CHAPITRE 12: UNE PORTE DE SORTIE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 12 : UNE PORTE DE SORTIE ?

**JANAÏ OLIWINA**

Ephraïm : Maman regarde, j’ai réussi.

 J’ai regardé et c’était effectivement le cas. Il a reproduit 3 fois ma signature.

Ephraïm : C’est ça non ?

Moi : (Souriant) Oui c’est ça. Tu as réussi. Tu es un vrai génie.

Il me sourit fièrement.

Moi : Tu peux me montrer comment tu as fait ?

Ephraïm : Oui.

Il pose le cahier sur la table à côté et reproduit ma signature devant mes yeux aussi rapidement et simplement comme si c’était moi qui l’avais faite. Incroyable ! Il lève la tête et me sourit.

Moi : Tu es très fort.

Ephraïm : (Souriant) Merci maman.

Moi : Tu peux ressayer avec une autre ?

Ephraïm : Donne je vais faire.

Moi : Attends-moi ici et jette un coup d’œil sur ton frère.

Ephraïm : D’accord.

Je me suis levée et je me suis rendue à la cuisine pour me laver les mains avant d’aller dans ma chambre récupérer des papiers sur lesquels il y avait la signature d’Alex. Je suis descendue avec et je lui ai montré.

Moi : Essaye ça.

Ephraïm : (Regardant le dessin) Ah, ça c’est plus dur maman.

Moi : Je sais mais je sais aussi que tu es un génie et tu peux reproduire n’importe quelle image.

Ephraïm : (Me regardant dans les yeux) Tu crois ?

Moi : (Lui caressant le visage) J’en suis persuadée. Tu peux tout faire car tu es très intelligent et fort.

Ephraïm : (Souriant) Je pars essayer.

Moi : Vas-y mon grand, j’ai confiance en toi.

Il m’a souri et est retourné dans sa chambre. J’ai repris à m’occuper de mon fils et jusqu’à ce qu’Alex revienne du travail, il n’a pas pu reproduire. Je lui ai demandé de faire une pause et qu’il allait continuer demain. Je lui ai également dit de ne rien dire à son père à ce sujet, que quand il réussira, nous lui ferons la surprise, il a acquiescé. Le concerné a fait des câlins à ses enfants avant de me prendre dans ses bras pour m’embrasser sur la bouche. Contrairement aux autres jours, je n’ai pas essayé de protester mais je n’ai pas non plus participé, je l’ai regardé faire sans bouder. J’ai pris son sac et je l’ai devancé à la chambre pour aller le poser, il m’y a suivi. J’ai voulu ressortir de la chambre mais il m’a barré le chemin.

Alex : Tu ne m’aides pas à retirer mes vêtements ?

Moi : Non.

J’ai voulu le contourner mais il a mis son bras autour de ma taille avant de m’enlacer par derrière.

Alex : (À mon oreille) Bébé s’il te plait, je sais que je n’ai pas été plaisant dernièrement et je suis désolé, je suis sincèrement désolé mon amour. Je n’arrive plus à supporter ton éloignement bébé, tu me manques Janaï.

Moi : (Gorge nouée) Tu m’as une fois de plus menti Alex. Je ne suis plus heureuse dans ce mariage car tu as fait de moi ta prisonnière. Je ne peux plus rien faire. Tu m’as interdit d’aller à l’église, tu m’as interdit de prier, tu as pris ma bible, tu m’as interdit de chanter ou d’écouter de la musique, tu as coupé le câble à la maison et même sur mon téléphone. Tu as décidé de surveiller tous mes faits et gestes au point où je n’ai aucun ami, je n’ai même plus le droit de parler à ma famille alors comment veux-tu que je sois bien quand tu as fait de moi une femme sans joie ? Tu m’as retiré tout ce qui me rendait heureuse Alex, tu m’as tout pris. Même sortir dans la rue simplement pour aller prendre une glace, je ne peux plus parce que j’ai peur de me faire arrêter.

Alex : Si j’ai fait ces choses Janaï, ce n’est pas contre toi. Janaï j’ai eu de sérieux problème dans toutes mes affaires.

Il sort son téléphone et il me montre les images d’une grande maison en feu

Alex : Tu vois ça ?

Moi : (Regardant l’image)

Alex : C’est une de mes maisons qui a brûlé au Ghana.

Il zappe et me la montre après le passage du feu comment elle est calcinée. Il zappe et me montre des voitures avec des sabots sur les roues, deux autres maisons scellées ainsi qu’un grand magasin fermé et scellé avec des gens dehors qu’il m’a dit être ses employés. Il zappe à nouveau et me montre des photos des documents faisant état des pertes d’argent enregistrés dans sa société et il boucle avec une copie de la décision de sa suspension au travail 2 mois en arrière.

Alex : Tout cela a eu lieu en une semaine Janaï et c’était ma punition parce que je t’avais laissé recommencer à faire toutes ces choses. Si je t’empêche de les faire ce n’est pas parce que je le veux mais parce que j’en suis obligé si je ne veux pas tout perdre et même mourir à cause des représailles.

Il me retourne et me prend le visage en coupe.

Alex : Janaï regarde-moi dans les yeux

Ce que je fais.

Alex : Je te jure sur la vie de nos enfants que je ne veux pas te faire du mal Janaï car tu es tout pour moi. Les enfants et toi vous êtes toute ma vie et je vous aime tellement. C’est vrai qu’il y a cette autre partie de ma vie qui pose problème mais je fais tout mon possible afin que vous ne la remarquiez pas.

Moi : (Coulant des larmes) Et quand ces rêves vont revenir, que vas-tu faire ? Quand les enfants verront à nouveau des choses et que Jireh disparaîtra encore dans la maison, que feras-tu ?

Alex : (Silence)

Moi : Quand ces hommes essayeront une fois de plus d’abuser de moi, que feras-tu ?

Alex : Ça n’arrivera jamais car je suis en train de prendre mes dispositions.

Moi : (Silence)

Alex : Je te le promets Janaï, cela n’arrivera plus, tu ne verras plus jamais ces gens dans tes rêves et les enfants non plus.

Je le regarde sans plus rien dire et il essuie mes larmes.

Alex : tu sais que je déteste te voir pleurer, tu n’as pas idée de combien de fois cela me rend triste. Je t’aime Janaï et tu es la meilleure chose qui me soit arrivée de bon dans la vie.

Moi : (Reniflant) Je t’aime aussi Alex.

Alex : Alors tu me pardonnes ?

Moi : Je te pardonne.

Il me serre dans ses bras avant de m’embrasser sur la bouche et je réponds à son baiser.  On se sépare quelques minutes après et il me caresse le visage en souriant.

Alex : (Souriant) Est-ce que je t’ai dit que tu étais très belle ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) Non.

Alex : Eh bien, tu l’es. Tu es magnifique et j’ai tellement de chance de t’avoir.

Je souris gênée et je baisse le visage mais il le soulève à nouveau pour me fixer dans les yeux.

Alex : Je t’aime tellement ma petite femme.

Moi : Je t’aime aussi, mon mari.

Alex : Ça te dirait d’aller en week-end avec les enfants cette fin de semaine ?

Moi : Tu seras avec nous ?

Alex : Oui. Nous serons tous les 4. Et si tu veux, on profitera à fêter les 1 an de Jireh que nous n’avons pas pu faire.

Moi : Tu avais dit que tu allais nous emmener à Disneyland.

Alex : Alors on ira à Disneyland.

Moi : (Les grands yeux) Pour de vrai hein ?

Alex : Tu as ma parole.

Je saute sur son cou et il me soulève par les fesses. On partage un vrai baiser avant qu’il ne me conduise sur le lit et ne se mette au-dessus de moi.

Alex : Tu m’as tellement manqué. Je suis si triste quand je ne peux pas t’avoir ainsi.

Moi : (Caressant son visage) Toi aussi tu m’as manqué mon amour et je suis contente d’être ainsi dans tes bras.

Il m’embrasse et je réponds avec beaucoup d’entrain. On se déshabille et il nous conduit à ma douche où on fait l’amour avec joie avant de sortir nous vêtir et descendre main dans la main pour rejoindre les enfants. Je dresse également la table et nous dînons en famille. Alex remet la connexion en me faisant promettre que je ne regarderai plus mon programme du dimanche et j’acquiesce. La soirée se passe dans une belle ambiance et le reste de la semaine aussi. Le vendredi soir comme promis, Alex nous dit de faire nos sacs et nous partons pour Disneyland. Entre les enfants et moi, je ne saurai dire la plus excitée mais j’ai les yeux qui pétillent tout le week-end au point d’oublier tous mes problèmes. Quand nous revenons à la maison le dimanche soir, nous sommes sur un petit nuage. Je m’occupe des enfants et je les mets au lit en faisant une brève prière avec eux pour ne pas attirer l’attention de leur père qui est sous la douche.

Ephraïm : Maman j’ai oublié de te montrer.

Moi : Quoi ?

Ephraïm : Le dessin, j’ai réussi.

Moi : (Surprise) Vraiment ?

Ephraïm : Oui, regarde.

Il descend et va chercher son cahier pour me montrer. Je regarde et je vois 5 signatures identiques de son père. Je suis émue et je le prends pour le serrer dans mes bras.

Moi : Je suis tellement fière de toi mon amour.

Alex : (Derrière nous) Qu’est-ce qui se passe ?

Je sursaute et me fige avant de me détacher d’Ephraïm que je regarde dans les yeux.

Moi : Rien, je le serrais juste dans mes bras pour lui souhaiter une bonne nuit.

Alex : Je vois. Jireh dors déjà ?

Moi : Oui, je l’ai mis dans sa chambre.

Alex : Ok. Tu viens ?

Moi : (À Ephraïm) Oui. Va te coucher mon grand, je t’aime.

Ephraïm : Je t’aime aussi maman et toi aussi papa. 

Alex s’est approché pour lui faire un câlin et il s’est couché. Nous sommes sortis de sa chambre.

Alex : Où vas-tu avec ce cahier ?

Moi : Nulle part, j’avais oublié que je l’avais dans les mains.

Alex : Donne je vais aller le ranger dans sa chambre.

Moi : Non laisse tomber, je vais le faire moi-même. Vas-y et je te rejoins (souriant) J’ai besoin d’un massage.

Alex : (Esquissant un sourire) Je veux bien te le faire.

Moi : Laisse-moi aller rendre ça.

Alex : D’accord.

Je fais demi-tour et je vais le cacher dans un des placards à linge d’Ephraïm de sorte à ce que si l’idée lui vienne de vouloir regarder à l’intérieur, il ne le retrouve pas. Je le rejoins à la chambre et je lui demande de me laisser me rafraîchir rapidement. Je vais prendre ma douche et je ressors avec ma serviette autour de ma poitrine et mon huile corporelle à la main. Je m’approche du lit et je m’arrête juste à côté.

Moi : (Le regardant dans les yeux en tirant sur ma serviette) peux-tu m’aider à frotter mon huile sur le corps ?

Il me regarde et sourit largement.

Alex : (Posant son téléphone) Avec plaisir.

Il se rapproche de moi et une fois à mon niveau, il se lève et retire son peignoir. Nous sommes tous les deux en tenue d’Adam. Il me prend l’huile des mains et s’assoit sur le rebord du lit avant de me saisir par la taille et me soulever pour me mettre à califourchon sur lui, mon sexe se frottant contre le sien. Je lui souris excitée. Il dépose quelques gouttes d’huile sur sa main qu’il frotte contre la deuxième avant de poser ses mains sur mes seins qu’il malaxe doucement en me regardant dans les yeux.

Alex : (Faisant glisser sa main sur mon ventre) Tu n’as pas idée d’à quel point je t’aime Janaï. Je sais que je ne suis pas le mec parfait et que je ne suis certainement pas celui avec qui tu rêvais de finir ta vie. Je sais aussi que cette autre partie de moi pose problème et te fait très souvent pleurer (Posant ses deux mains sur mes hanches et mettant une pression en me poussant contre son sexe déjà bien durci) Mais je t’aime Janaï comme jamais je ne l’ai fait avec une autre.

Cette déclaration me donne la chair de poule.

Alex : Je ne sais pas si tu me crois quand je te dis que tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. Avec toi je suis vraiment heureux et j’ai trouvé un but à mon existence. Tu es devenue mon indispensable au point où chaque jour je me demande si je pourrais continuer à vivre si tu me quittais. Au-delà de la mort certaine que la confrérie me réservera, je mourrais très certainement de chagrin car je sais qu’il m’est impossible de survivre à ton départ. 

Je me fige et mon cœur se met à battre vite dans ma poitrine.

Moi : (La voix tremblante) Pour, pourquoi tu dis des choses comme ça ?

Alex : (Croisant ses bras dans mon dos en posant son visage sur ma poitrine) Je voulais juste que tu le saches. Je sais que parfois mon attitude peut laisser penser que je suis sans sentiments et que je me fiche de toi mais je t’assure que ce n’est pas le cas Janaï.  Et si jamais je devrais mourir, je veux que tu saches que les enfants et toi êtes mes plus grands trésors.

Je redresse son visage et j’y vois des larmes.

Moi : Qu’est-ce qui se passe Alex ?

Alex : (Essuyant son visage) Rien.

Moi : Pourquoi tu parles de mort et tu pleures comme s’il devait t’arriver quelque chose ?

Alex : (Souriant faiblement) Pour rien. Je voulais simplement te dire le fond de mon cœur et être vulnérable devant toi. Tu es la n°1 des 4 femmes de ma vie.

Les 4 femmes de sa vie, je les connais, il s’agit de sa mère, sa sœur, sa première fiancée qui avait été tuée et moi. Il m’avait déjà fait cette liste par le passé quand je lui avais demandé s’il avait aimé d’autres femmes. J’avais été surprise de constater que Félicité avec laquelle il avait vécu presque 8 ans n’était pas dans le lot. En gros, de toutes celles qui ont partagé sa couche, seule cette fille et moi avions réussi à toucher son cœur et avons rejoint sa famille.

Alex : (Pressant mes fesses avec ses deux mains) Je t’aime.

Il rapproche son visage du mien et m’embrasse d’abord doucement puis de plus en plus vite avant de se mettre à bouger sous moi en frottant son pénis contre mon vagin qui ne tarde pas à se gonfler d’excitation. Très rapidement je finis par m’empaler sur lui et il me susurre à l’oreille.

Alex : Aucune femme ne t’arrive à la cheville bébé, tu me combles tellement si tu savais. (Pressant ma fesse) Tourne pour moi mon amour, je veux que tu me fasses l’amour comme personne d’autre.

Je m’exécute et je donne tout ce que je peux lui donner pendant quelques minutes et nous jouissons en symbiose plus tard. Il me serre dans ses bras et me fait plusieurs baisés sur le corps.

Alex : Je suis le plus heureux des hommes et j’ai tellement de chance d’avoir une femme comme toi Janaï. Tu es mon tout et je t’aime.

Moi : (Caressant son visage) Je t’aime aussi Alex.

Il m’embrasse sur la bouche pendant plusieurs secondes avant de me serrer dans ses bras.

Alex : (Bisous derrière l’oreille) Bonne nuit madame Ikena.

Moi : Bonne nuit à toi aussi monsieur Ikena.

Il a éteint les lumières et s’est endormi derrière moi pendant que mon cœur était plein de doutes par rapport à mes intentions. Est-ce que je dois vraiment m’enfouir avec les enfants ? Et si jamais il meurt ???

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...