
Chapitre 17 Fin
Ecrit par Verdo
C’était un jour que je n’oublierai jamais. Ce matin-là, tout semblait normal. Cynthia m’avait embrassé avant de partir au travail, les enfants étaient déjà à l’école, et je m’étais plongé dans mes dossiers comme d’habitude. Pourtant, une réunion extraordinaire avait été convoquée au siège de Heidelberg, et on m’avait expressément demandé d’y assister.
En arrivant dans la grande salle de conférence, je ressentis une atmosphère différente. Les membres du conseil d’administration étaient présents en visioconférence ainsi que quelques hauts cadres de l’entreprise. Je me demandais ce qui se passait, mais je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait.
<< Thierry, dit le président du conseil après quelques minutes d’échanges. Aujourd’hui, nous sommes ici pour honorer votre travail, votre dévouement et votre leadership exemplaire au fil des années.>>
Mon cœur battait plus vite. Je restai silencieux, attendant la suite.
<<Après mûre réflexion et unanimité, nous avons décidé de vous nommer Directeur Général du Groupe Heidelberg Materials Togo. Félicitations !>>
Les applaudissements éclatèrent dans la salle. Je me levai, abasourdi, cherchant mes mots. À vrai dire, je n'étais pas prêt pour ce poste, mais je fis avec.
<<Je... je ne sais pas quoi dire, balbutiai-je.>> Merci pour cette incroyable opportunité.
<< Vous l’avez méritée, Thierry, ajouta un membre du conseil. Vous avez su transformer vos défis personnels en leçons de vie, et votre parcours est une inspiration pour tous.>>
En regagnant ma place, je réalisai l’ampleur de cette promotion. Ce n’était pas seulement une reconnaissance de mon travail, mais aussi une consécration de toutes les épreuves que j’avais traversées.
En rentrant chez moi ce soir-là, Cynthia m’attendait, comme si elle savait que quelque chose d’important s’était passé.
<< Alors ? demanda-t-elle, un sourire en coin.>>
<< Devine quoi ? Je suis le nouveau Directeur Général.>>
Elle sauta dans mes bras, visiblement plus excitée que moi.
<<Mon mari, DG ! Je savais que tu y arriverais.>>
Ce fut une soirée de célébration. Cynthia, les enfants et moi avons ri, mangé et parlé de ce que ce poste allait signifier pour notre famille. Pourtant, au fond de moi, je savais que ce nouveau chapitre apporterait son lot de responsabilités et de défis. Mais j’étais prêt à les relever.
Ce poste était plus qu’un titre ; c’était une preuve que, malgré les tempêtes, la détermination et la foi pouvaient tout accomplir.
******************************************************
Des mois s’étaient écoulés depuis que Yawavi avait fui le pays, laissant derrière elle un sillage de chaos et de manipulations. La police continuait de la rechercher activement, mais elle semblait introuvable. Nous avions appris qu’elle vivait dans un pays voisin, probablement grâce à de faux papiers. Malgré tout, je savais qu’un jour, la justice finirait par l’atteindre.
C’était un lundi matin lorsque je reçus un appel de l'inspecteur Komlan en charge de l’enquête.
<<Monsieur Thierry, commença-t-il. Nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer. Yawavi est de retour au pays.>>
<< Vous l’avez retrouvée ? demandai-je, le souffle court.>>
<< Pas encore, mais nous avons des informations solides qu’elle est venue chercher quelques affaires chez des connaissances. Nous l’avons localisée et sommes sur le point de l’arrêter.>>
Je restai silencieux quelques secondes, repensant à tout ce qu’elle m’avait fait subir. Ce moment tant attendu était enfin arrivé.
Quelques heures plus tard, l'inspecteur m’appela à nouveau pour confirmer son arrestation.
<< Nous l’avons arrêtée près d’une maison dans un quartier discret de Lomé, dit-il. Elle n’a pas opposé de résistance, mais elle semblait surprise que nous l’attendions.>>
Je ne pus m’empêcher de demander des détails.
<<Elle était revenue discrètement pour récupérer des documents et quelques biens laissés dans un entrepôt. Mais nous avions déjà anticipé ses mouvements.>>
Le lendemain, la nouvelle fit le tour de l'entreprise. Yawavi, l’instigatrice de tant de drames, avait finalement été capturée et mise derrière les barreaux. La police m’autorisa à venir déposer officiellement mes plaintes contre elle.
Quand je la vis dans la salle d’interrogatoire, elle avait perdu de sa superbe. Elle n’était plus la femme arrogante et sûre d’elle que j’avais connue. Son regard était fatigué, et son air défait témoignait d’un poids qu’elle portait depuis longtemps.
<<Tu as enfin ce que tu mérites, dis-je calmement en déposant mes papiers devant les agents.>>
Elle ne répondit pas, se contentant de me fixer avec une expression indéchiffrable.
Après l’interrogatoire, la police m’informa qu’elle serait jugée pour ses nombreux méfaits, y compris le complot visant à m’empoisonner. Les preuves étaient accablantes, et sa sentence serait exemplaire.
En quittant le commissariat, je ressentis une immense libération. Ce n’était pas de la vengeance, mais une forme de justice.
**********************************************************
Un matin, alors que je terminais une réunion au bureau, ma secrétaire frappa timidement à ma porte.
<<Monsieur le Directeur, vous avez reçu une lettre recommandée.>>
Je la remerciai et pris l’enveloppe. Elle portait un cachet de la prison civile de Lomé. Intrigué, je déchirai délicatement le papier pour découvrir une lettre écrite à la main. Le style et l’écriture me semblèrent immédiatement familiers. C’était Sébastien.
Je m’installai dans mon fauteuil et commençai à lire.
*Cher Thierry,
Je sais que ma lettre pourrait te surprendre. Cela fait deux jours que je n’ai pas communiqué avec toi directement, et je comprends si tu hésites à me lire. Pourtant, je ressens le besoin de m’adresser à toi depuis cette cellule où je médite sur ma vie et mes choix.
Quand je repense à tout ce qui s’est passé, je suis envahi par un mélange de honte et de regret. Je ne vais pas essayer de justifier mes erreurs ni les drames que mes décisions ont causés. Perdre Akpedze de cette manière a été un coup fatal pour moi, et je ne peux m’empêcher de me demander comment j’en suis arrivé là.
Akpedze était une femme formidable, et je l’ai trahie de toutes les manières possibles. Elle croyait en moi, en notre avenir, et moi, aveuglé par l’ambition et les plaisirs éphémères, je l’ai abandonnée. Aujourd’hui, je vis avec ce poids sur ma conscience, un poids que rien ni personne ne pourra jamais alléger.
Ici, en prison, on a beaucoup de temps pour réfléchir. Je réalise que j’ai couru après des rêves égoïstes, sans me soucier des autres. J’ai trahi ma culture, ma famille et, surtout, les valeurs qui nous unissaient. Cette cellule est froide et austère, mais elle est aussi devenue un lieu de vérité.
Thierry, tu es un homme que j’ai toujours admiré, même si je ne l’ai jamais vraiment montré. Ta résilience, ta détermination, et ta capacité à pardonner m’ont toujours inspiré. Malgré tout ce que tu as traversé, tu es resté debout, fidèle à toi-même. Aujourd’hui, je me demande si je peux emprunter un chemin similaire, même depuis cet endroit où je me trouve.
Je veux me racheter, pas pour effacer mes erreurs, car cela est impossible, mais pour honorer la mémoire d’Akpedze. Je veux devenir un homme meilleur, même s’il est peut-être trop tard pour moi.
Je te souhaite beaucoup de bonheur dans ta vie avec Cynthia et les enfants. Protège cette famille que tu as su construire avec tant d’amour et de sacrifices.
Avec mes sincères salutations,
Sébastien*
Je restai un moment immobile, la lettre entre les mains. Les mots de Sébastien étaient chargés d’émotion et de sincérité. Malgré tout ce qu’il avait fait, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une pointe de compassion pour lui.
Cette lettre, c’était un témoignage de son introspection et de son désir de changement. Peut-être, pensais-je, chacun mérite-t-il une seconde chance, à condition de la vouloir sincèrement.
*******************************************************
Après des semaines d’hésitation, je décidai finalement de rendre visite à Yawavi en prison. Ce n’était pas une décision facile. Elle avait causé tant de souffrance dans ma vie que l’idée de la confronter me remplissait de sentiments contradictoires : colère, curiosité et, étrangement, un besoin de clore ce chapitre pour ma propre quiétude mentale.
Un matin, je pris la route vers la prison civile de Lomé, où elle était incarcérée depuis son arrestation. À mon arrivée, les formalités furent rapides. Les gardiens m’indiquèrent une petite salle de visite aux murs gris et au mobilier spartiate.
Quelques minutes plus tard, Yawavi entra, menottée, escortée par deux gardiens. Elle avait visiblement perdu beaucoup de poids. Son regard n’avait rien perdu de son intensité, mais il était teinté d’une certaine lassitude.
<<Thierry… murmura-t-elle, surprise de me voir.>>
Je me redressai sur ma chaise, croisant les mains devant moi.
<<Bonjour, Yawavi. Tu ne pensais pas que je viendrais, n’est-ce pas ?>>
Elle détourna les yeux, évitant mon regard.
<< Pourquoi es-tu là ? lança-t-elle d’une voix sèche. Tu es venu pour te moquer de moi ?>>
Je laissai un silence planer avant de répondre calmement :
<<Non, je suis venu chercher des réponses. Après tout ce que tu as fait, tout ce que tu as essayé de détruire, je veux comprendre pourquoi.>>
Elle ricana amèrement.
<<Pourquoi ? Tu veux vraiment savoir ? Parce que tu avais tout ce que je voulais. Tu avais la vie parfaite, une femme qui t’aimait, des enfants, un bon travail, et même le respect des autres. Moi, j’avais quoi ? Une vie de mensonges et de frustrations. J'étais tombée amoureuse de toi depuis le premier jour. Bien avant que je ne me décide de faire le pas, je me suis rendue compte que tu sortais déjà avec ma petite sœur. J'ai dissimulé ce sentiment. Et voilà où ça m'a amené.>>
Ses mots étaient pleins de rancœur, mais je gardai mon calme.
<< Et c’est pour ça que tu as décidé de me détruire ? Tu pensais qu’en m’empoisonnant, en manipulant les gens autour de moi, tu te sentirais mieux ? Tu as gâché la vie de ta propre sœur Yawavi ! >>
Elle baissa la tête, et pour la première fois, je crus voir un éclat de regret dans ses yeux.
<< J’étais aveuglée par mes sentiments et cela a conduit à une jalousie maladive, dévastatrice; murmura-t-elle. Je voulais que tu souffres, comme moi je souffrais intérieurement. Mais au fond, je savais bien que je n’arriverais jamais à t’avoir comme Sena t'avait.>>
Je la regardai droit dans les yeux.
<<Eh bien, laisse-moi te dire une chose, Yawavi. Malgré tout ce que tu as fait, je suis encore debout. Tu n’as pas réussi à me briser. J’ai une famille qui m’aime, un travail que j’apprécie, et une vie remplie de gratitude. Et toi, qu’as-tu gagné ?>>
Elle ne répondit pas, mais je vis ses épaules s’affaisser légèrement.
<< Je suis venu aujourd’hui pour te dire que je te pardonne, continuai-je. Pas parce que tu le mérites, mais parce que je refuse de porter le poids de ta haine. Ce pardon, je le fais pour moi, pour ma paix intérieure.>>
Elle leva les yeux vers moi, incrédule.
<<Tu me pardonnes ? Après tout ça ?>>
<<Oui, Yawavi. Mais pardonner ne veut pas dire oublier. Tu as causé beaucoup de mal, et tu dois en assumer les conséquences.>>
Un long silence s’installa entre nous. Finalement, elle murmura :
<<Je suis désolée, Thierry. Pas parce que je suis ici, mais parce que je vois maintenant à quel point j’ai gâché ma propre vie en cherchant à détruire la tienne pour un sentiment qui n'avait pas lieu d'être.>>
Je me levai, prêt à partir.
<<J’espère que tu trouveras un moyen de te reconstruire, même ici. Mais sache une chose : personne ne peut construire son bonheur sur la ruine des autres.>>
Sans attendre de réponse, je quittai la pièce, le cœur étrangement léger. Cette confrontation, bien que difficile, m’avait libéré d’un poids que je portais depuis trop longtemps. C’était la fin d’un chapitre douloureux, et le début d’une nouvelle phase de sérénité dans ma vie.
*********************************************************
Quelques mois après ma première visite à Yawavi en prison, je reçus un appel inattendu. L’un des gardiens m’informa qu’elle souhaitait me voir à nouveau, avec Cynthia. Intrigué, mais sans trop d’attentes, j’acceptai de me rendre sur place.
Lorsque nous arrivâmes dans la salle de visite, Yawavi avait changé. Elle semblait plus calme, presque résignée. Ses traits étaient toujours marqués par les épreuves, mais ses yeux exprimaient une sincérité que je n’avais jamais vue auparavant.
<<Thierry, Cynthia commença-t-elle d’une voix douce, merci d’être venus.>>
Nous nous assîmes face à elle, la jaugeant du regard.
<< Pourquoi voulais-tu nous voir ?>>
Elle inspira profondément avant de parler, ses mains tremblantes entrelacées devant elle.
<< J’ai beaucoup réfléchi ces derniers mois. Ici, dans cette cellule, on n’a rien d’autre à faire que de penser. Et je veux vous dire quelque chose qui vient du fond de mon cœur : <<Je suis désolée, Thierry, Cynthia.>>
Nous restâmes silencieux, la laissant poursuivre.
<< Je t’ai fait beaucoup de mal. À toi, à ta famille, à Cynthia… Tout ça par pure jalousie, par colère et par égoïsme. Je ne cherchais pas à construire ma vie, je voulais simplement détruire la tienne. Mais aujourd’hui, je vois à quel point j’ai eu tort. Et je le pense vraiment. C'est la raison pour laquelle je vous ai appelés. Je voudrais le dire à vous deux.>>
Ses mots résonnaient avec une profondeur inattendue. Elle continua :
<<J’ai compris que tout ce que j’ai fait ne m’a rien apporté. Au contraire, j’ai détruit ma propre vie, celle de ma sœur Sena en essayant de nuire à la tienne. Alors, je te demande pardon. À toi et à Cynthia. Je ne mérite probablement pas votre clémence, mais je veux au moins essayer de réparer une infime partie du mal que j’ai causé.
Je pris une profonde inspiration, pesant mes mots.
<<Yawavi, je ne te mentirai pas. Ce que tu as fait a causé des blessures profondes. Cynthia et moi avons traversé des épreuves inimaginables à cause de toi. Mais… je crois au pouvoir du pardon. Pas pour effacer le passé, mais pour avancer. Je te l'avais dit l'autre jour.>>
Cynthia ne voulut pas parler.
Elle leva des yeux pleins d’espoir vers nous
<<Est-ce que ça veut dire que vous me pardonnez ?>>
<<Oui, Yawavi>>, répondis-je calmement. Je me tournai vers Cynthia.
<<Si mon mari te pardonne, je te pardonne également. >>
Elle hocha la tête, visiblement émue.
<<Merci, Thierry. Je ne m’attends pas à ce que Cynthia me pardonne.
Avant de partir, je lui lançai un dernier regard.
*******************************************************
Le soleil se couchait doucement à l’horizon, teintant le ciel d’un dégradé d’orange et de rose. La brise marine caressait nos visages, et les rires des enfants résonnaient dans l’air. Nous étions à la plage, un endroit paisible qui semblait refléter la sérénité enfin retrouvée de ma vie.
Cynthia était assise sur un transat, surveillant DJiedzom et Trinidad qui construisaient un château de sable un peu plus loin. Moi, je me tenais debout, les pieds enfoncés dans le sable tiède, observant cette scène avec un mélange de gratitude et d’émerveillement. Après tout ce que nous avions traversé, il était difficile de croire que nous en étions arrivés là.
<<Papa, regarde !>> Cria DJiedzom en montrant son château de sable.
<<C’est magnifique, mon garçon,>> répondis-je avec un sourire.
Cynthia me regarda, ses yeux pétillants de joie.
<< On devrait faire ça plus souvent>>, dit-elle.
<<Oui, tu as raison. Rien n’est plus important que ces moments en famille,>> répondis-je en prenant sa main dans la mienne.
Peu de temps après, Sena arriva avec un panier de fruits et des boissons fraîches. Elle était hésitante au début, mais je lui fis signe de nous rejoindre.
<<Merci de m’avoir invitée>>, Thierry. C’est gentil, dit-elle en s’asseyant à côté de Cynthia.
<<Sena, tu fais partie de la famille>>, répondit Cynthia avec un sourire chaleureux.
L’ambiance était festive, pleine de rires et de conversations légères. Même Trinidad, qui était auparavant réticente à l’idée de voir sa mère, semblait apaisée. Elle et Sena discutèrent longuement pendant que DJiedzom s’amusait à courir autour d’eux.
À un moment, je me levai et marchai jusqu’au bord de l’eau, laissant les vagues caresser mes pieds. Cynthia me rejoignit et posa sa tête sur mon épaule.
<< Tu penses à quoi ?>> me demanda-t-elle doucement.
<< À tout ce que nous avons vécu. Aux batailles que nous avons remportées. Et à l’avenir qui s’annonce radieux.>>
Elle sourit et murmura :
<<Peu importe ce que l’avenir nous réserve, je serai toujours à tes côtés.>>
Je l’embrassai tendrement sur le front, reconnaissant pour l’amour et le soutien qu’elle m’avait toujours accordés.
Plus tard, alors que la nuit tombait et que les étoiles illuminaient le ciel, nous allumâmes un petit feu de camp. DJiedzom et Trinidad racontaient des histoires.
En les regardant, je compris que la vie est faite de hauts et de bas, mais ce sont les moments de bonheur simple qui donnent un sens à tout. Nous avions survécu au pire, et maintenant, nous vivions le meilleur.
C’était un nouveau départ, un chapitre de notre vie marqué par la paix, la réconciliation et l’amour. Et à cet instant, entouré des personnes qui comptaient le plus pour moi, je me sentais complet.
<< À la famille,>> dis-je en levant un verre de jus de fruits.
<<À la famille,>> répétèrent-ils tous en chœur, leurs visages illuminés par les flammes du feu de camp.
Et dans ce moment parfait, je sus que peu importe les défis à venir, nous les affronterions ensemble. Pour le meilleur et pour le pire.
***************************************************************
Pour le pire est une œuvre qui explore les profondeurs de l'âme humaine, la complexité des relations et la force indéfectible de l'espoir. Le titre trouve tout son sens dans le récit de Thierry, un homme qui a dû faire face à des épreuves dévastatrices, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle, mais qui a su se relever et triompher.
Le "pire" dans cette histoire prend plusieurs visages : les trahisons, les jalousies, les désillusions et les pertes. De Sena, qui a détruit leur foyer par insouciance, à Yawavi, dont les actes de vengeance ont failli coûter la vie à Thierry, chaque personnage incarne une facette de la souffrance et du conflit. Pourtant, ce pire n'a jamais brisé Thierry, il l'a plutôt transformé, rendant son ascension encore plus remarquable.
À travers ce roman, les thèmes de l'amour, du pardon, de la famille et de la résilience s'entrelacent. Thierry ne s'est pas seulement battu pour son bonheur ; il a également tendu la main à ceux qui l'avaient blessé, prouvant que la grandeur d'âme est la plus noble des victoires. Sa relation avec Cynthia, basée sur le respect et la confiance, contraste avec ses échecs passés, soulignant l'importance de l'équilibre dans la quête du bonheur.
Le roman montre également que le pire peut parfois être le catalyseur d'une transformation positive. Malgré les douleurs infligées par Yawavi, elle finit par se repentir, et même Sena, après des années de conflit, retrouve une place dans la vie de sa famille. Ces réconciliations illustrent que l'humain peut transcender ses erreurs lorsque la rédemption devient un objectif.
Pour le pire nous enseigne que la vie est un mélange de tempêtes et de moments de clarté, mais que ce sont les choix que nous faisons dans les moments difficiles qui définissent notre destinée. Thierry a choisi de se battre, de pardonner et de construire un avenir meilleur pour lui et sa famille.
Dans les derniers instants de l'histoire, nous retrouvons Thierry, entouré de ceux qu’il aime, profitant de la vie avec sérénité et gratitude. Le pire n’a pas défini son existence ; il a servi de tremplin vers le meilleur. Ce roman est une ode à la résilience humaine et à la possibilité d’un nouveau départ, même après les pires épreuves.
Je tiens à remercier sincèrement chacun d'entre vous, mes chers lecteurs, pour votre fidélité et votre soutien tout au long de ce voyage littéraire. Sans vous, ce livre n'aurait pas eu le même impact ni la même résonance. Vous avez été là à chaque page, à chaque chapitre, partageant les hauts et les bas des personnages, ressentant leurs douleurs et leurs joies.
Votre présence constante a nourri mon écriture et m’a donné la force de poursuivre cette aventure. Le plus grand cadeau que vous puissiez m’offrir, c'est de savoir que vous avez trouvé quelque chose dans ces pages qui vous a touché, résonné ou inspiré. Merci d'avoir pris le temps de lire, d'interagir, et d’être une part essentielle de cette histoire.
J'espère que les leçons, les émotions et les rebondissements vécus par Thierry et les autres personnages ont eu un impact positif sur vous. Le pire ne nous définit pas, ce sont nos choix, notre capacité à pardonner, à avancer, qui façonnent notre avenir. Je suis honoré d’avoir partagé cette histoire avec vous, et j'espère que vous la garderez avec vous longtemps après avoir refermé ce livre.
Merci encore, et à bientôt, peut-être, pour de nouvelles aventures.
Fin…
Écrit par Koffi Olivier HONSOU.
blogdeverdo.wordpress.com
Muswada : Verdo
WhatsApp : 00228 90509882
Amazon Kindle : Koffi Olivier HONSOU.
Copyright : 17 mars 2025
Tous droits réservés.