CHAPITRE 57: J'AURAIS VOULU ÊTRE LÀ

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 57 : J’AURAIS VOULU ÊTRE LÀ.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Je parle avec tata Luce qui m’explique le rêve qu’elle a fait et l’explication qu’elle a reçue de Mommy après avoir parlé avec elle.

«Moi : Et donc elle a dit quoi ? »

 «Lucia : Que ma condition a changé et que je ferai désormais ce que j’étais incapable de faire. »

 « Moi : Est-ce ce à quoi je pense ? »

«Lucia : (Bougeant affirmativement la tête) Oui. Elle m’a dit qu’elle m’a vue être la mère d’une multitude. »

 «Moi : (Émue) Amen ! »

Nous coulons des larmes toutes les deux comme si elle l’était déjà. Ce n’est pas le cas mais nous croyons en Dieu et si il nous dit par la bouche de Mommy que ce sera le cas alors nous le croyons.

 «Moi : (Essuyant mes larmes) Tu vois que quelque part c’est Vic qui avait raison en disant que si tu deviens sa femme, tu vas enfanter. Il t’avait dit être le père de plusieurs enfants. »

«Lucia : (Souriant à travers ses larmes) C’est vrai. Il a bien vu. »

 « Moi : Dieu est bon. Je sais qu’après ton mariage, il va vous faire grâce de plusieurs enfants qui rempliront nos vies de joie. »

« Lucia : (Essuyant ses larmes en souriant) Amen. »

« Moi : En tout cas. Je sais que Dieu mettra les gens qui ont parlé de toi dans la honte et la confusion. »

Elle a souri en essuyant davantage son visage.

 « Lucia : Mommy a aussi dit un truc qui m’a intriguée. »

«Moi : C’est quoi ? »

 «Lucia : Elle m’a dit que le fait que mes ovules se détruisent seuls n’est pas naturel mais spirituel et c’est la conséquence de la violation d’un interdit chez moi ou chez Bhernie. »

 «Moi : Ça c’est forcément un truc qui a un rapport avec l’autre là. C’est chez lui qu’il y a les choses bizarres. »

 «Lucia : J’y ai également pensé. Mais bon après je me dis que c’est peut-être également chez nous, on ne sait jamais. »

 « Moi : Je me demande même toujours comment tu as fait pour vivre avec lui en sachant qu’il avait plein de choses bizarres des esprits et autres. Je pensais que c’était quelqu’un de simple hors c’est de sorcier comme sa mère. »

 « Lucia : Bhernie et sa mère n’ont rien à voir Lucrèce. Et je t’ai dit la dernière fois que Bhernie n’est pas sorcier mais protecteur de sa famille. »

« Moi : Un protecteur qui sort en vampire et parle avec les esprits ? C’est un sorcier. »

 « Lucia : Il ne fait que suivre la tradition. »

«Moi : Justement les gens qui sont dans ces choses là sont seulement là pour faire la sorcellerie. C’est quoi que la tradition là fait de bien ? Tous des sorciers. »

 « Lucia : Je ne partage pas ton opinion. Je ne connais peut-être pas la profondeur des choses mais j’ai vu Bhernie à l’œuvre et rien de ce qu’il faisait n’était pour nuire aux autres. Il y a certes des personnes qui font des mauvaises choses sous couvert de la tradition mais ce n’est pas tout le monde, Bhernie n’en fait pas partie. »

« Moi : Tu le défends maintenant, c’est bien. »

« Lucia : Je ne le défends pas, je dis juste ce qui est et ce que j’ai vécu à ses côtés. »

 «Moi : Hum. (Préférant changer de sujet)Sinon, des nouvelles de tonton Vic ? »

 «Lucia : Non. Il m’a dit samedi qu’il serait off toute la semaine. C’est vendredi que je l’aurais. »

 «Moi : Tu as réfléchi à ce que tu sais ? »

 « Lucia : (Soupirant) Oui. Et je vais le faire, je lui dirai ce qui s’est passé. C’est toi qui as raison, je veux garder ma relation pure. »

«Moi : D’accord. »

 «Lucia : Et de ton côté ? Comment ça se passe ? »

 « Moi : J’ai décidé de continuer à faire les activités avec lui. Je ne vais pas vendre. »

«Lucia : C’est une bonne chose. Vous avez défini comment vous allez gérer tout ça ? »

«Moi : Pas encore. Mais le principe est que nous restions loin l’un de l’autre donc je suppose que ce sera une gestion à distance un peu comme quand j’étais à l’école. »

 « Lucia : Je vois. Et pour les enfants ? »

«Moi : On en a pas encore parlé. Mais nous le ferons certainement ce soir ou demain. »

 « Lucia : Ok. Des nouvelles de tantine Leslie depuis la dernière fois ? »

«Moi : (Soupirant) Non. À vrai dire je ne veux pas me stresser tata Luce. Je préfère finir ce que je suis venue faire et je vais remonter. »

«Lucia : D’accord. Un combat à la fois. Tu vas arranger ça à ton retour et j’aime bien le fait que tu aies décidé de les afficher en statut, même si ça choque au moins on s’habitue.

 « Moi : Ouais. En tout cas tout le monde est au courant même que j’ai des enfants avec Loyd et tout le monde sait à quoi ils ressemblent. Je prie seulement pour les images que je poste et si tu décides de le faire, prie avant de les afficher. »

« Lucia : Sans faute. Et avant que je n’oublie, Mommy a dit qu’elle va relancer le groupe WhatsApp d’ici là et elle m’a proposé d’y adhérer. »

 « Moi : Et qu’as-tu dit ? »

«Lucia : Que je suis d’accord. »

 « Moi : C’est une bonne chose et »

Loyd : (Derrière moi)Reb ?

Moi : (Me retournant) Oui.

Loyd : On va faire du vélo avec les enfants, ça te dit ?

Moi : C’est hors de la maison ?

 Loyd : Oui. On va d’abord aller prendre les vélos à Isaac et on ira au parc de l’hôtel.

Moi : J’arrive.

Loyd : Ok. Nous sommes en bas.

Moi : Ok.

Il est parti et j’ai regardé tantine Lucia.

 «Lucia : (Souriant) Reb ? »

 «Moi : Il a dû le dire sans s’en rendre compte. »

 « Lucia : En tout cas va t’amuser et envoyez moi les photos. »

On s’est dit au revoir et j’ai raccroché. Je suis allée me changer en mettant une tenue appropriée et je les ai rejoints tous les 3 en tenues de sport.

Loyd : C’est bon ?

Moi : Oui.

Nous sommes montés en voiture et on a démarré et nous sommes allés chercher des vélos, 2 grands et 2 petits ainsi que les casques de sécurité. Je ne sais pas si les enfants pourront s’en sortir mais bon, au moins c’est une activité à faire et il y a d’autres jeux au parc alors nous aurons de quoi nous occuper. Nous arrivons là-bas quelques minutes après et Loyd est venu nous ouvrir la portière, il a fait descendre les enfants et m’a tendu la main pour que je le fasse aussi. Bien que surprise, je l’ai prise et je suis descendue.

Loyd : Jette un coup d’œil sur eux et je vais payer pour le droit de visite.

Moi : Ok.

Il est allé et j’ai commencé à sortir les vélos, il est revenu avec nos badges et nous sommes partis sur la piste où on fait du vélo. Il s’est concentré sur les enfants pendant que je les filmais. Brain a compris plus vite que sa sœur mais elle a fini par le faire toute seule. Leur père est monté sur le sien et j’en ai fait de même puis nous avons pédalé en famille pendant plusieurs minutes. Ils ont fait du toboggan et ont grimpé sur un filet pour voir leur agilité. On a fait une pause et sommes allés au restaurant de l’hôtel pour manger et boire avant de revenir faire une petite marche dans les bois. En revenant vers la voiture, des photographes nous ont approchés et nous on montré des clichés de nous durant les activités, je les ai pris et Loyd a payé. Nous sommes rentrés à la maison dans la joie et la bonne humeur en chantant des louanges dans la voiture. J’ai filmé et j’ai mis en statut. Une fois à la maison, j’ai lavé les enfants et leur père les a habillés avant de leur mettre leur pyjama. J’ai pris ma douche et en sortant toute nue car j’avais déjà étalé la serviette, j’ai trouvé Loyd dans le dressing. J’ai sursauté et je suis ressortie pour retourner dans la douche. Plusieurs minutes sont passées avant que je n’y retourne et il n’y était plus. Je me suis vêtue et je suis descendue trouver les enfants avec maman Nicole.

Moi : Vous êtes là ?

Eux : Oui.

Moi : D’accord. Je vais à la cuisine.

Je les ai laissés et je suis allée à la cuisine chercher quoi faire pour ce soir, Loyd m’y a rejoint changé signe qu’il s’était douché.

Loyd : Tu es occupée ?

Moi : Pas encore. Je réfléchis à ce que nous allons manger ce soir.

Loyd : Je veux les beignets avec les boulettes de viande hachée si c’est possible.

Moi : Il y a la viande hachée au congélateur ?

Loyd : Oui. Laisse moi appeler maman Nicole.

Il l’a fait et elle me l’a montrée avant de partir au salon. Loyd est revenu me trouver en train de nettoyer la banane pour les beignets.

Loyd : Je peux t’aider ?

Moi : Tu veux découper la banane avec moi ?

 Loyd : Oui.

Moi : Alors viens.

Il s’est rapproché et a rincé ses mains avant de prendre un couteau pour nettoyer avec moi.

Moi : Prends un peu de beurre et frotte sur tes mains ainsi la sève ne va pas te coller.

Loyd : (S’exécutant) Ok.

Moi : (Après un moment)Marwane est au Ghana ?

Il me regarde.

Moi : Je vous ai entendu ce matin au téléphone et tu lui disais de saluer Mommy.

Loyd : Oui, il y est. Il a décidé d’aller parler à Blessing sur ses sentiments et essayer de la convaincre de leur laisser une chance.

Moi : Je vois. J’espère que les choses se passeront bien pour lui et qu’il pourra vivre son amour avec celle qu’il aime.

J’ai dit cette dernière phrase avec une pointe de tristesse et personne n’a parlé pendant plusieurs minutes. Nous avons terminé. J’ai mis un peu de poivre noir dessus pour révéler le goût et j’ai commencé à frire.

Moi : Tu peux me passer la passoire stp et mets des essuies tout à l’intérieur.

Il l’a fait et j’ai commencé à enlever ce qui était déjà doré.

Loyd : Je peux poursuivre avec ça pendant que tu t’occupes des boulettes.

Moi : Ok.

Je l’ai laissé faire et j’ai pris l’autre tâche.

Loyd : Dis moi, tu n’as pas de photos ou des vidéos de toi quand tu étais enceinte ?

Moi : Si. J’en ai dans mon ordi. À presque toutes les étapes j’ai fait des captures.

Loyd : Je peux les voir ?

Moi : Oui. Après avoir mangé je te les montrerai.

Loyd : Ok. Sinon tu peux me dire comment tu l’as vécue ? C’était difficile ?

Je lui explique qu’il y avait des hauts et des bas en lui racontant certaines anecdotes drôles, nous rions ensemble à plusieurs reprises et c’est dans cette ambiance que nous dînons avec les enfants. Ils ne tardent pas à s’en dormir et nous les couchons avant que je ne récupère mon ordi pour le connecter à l’écran de la télévision puis nous nous asseyons l’un à côté de l’autre pour visionner tout ça. Il y en avait où je riais, d’autres où je pleurais en me plaignant des changements que subissaient mon corps. Il y en a où je dansais en faisant le pitre, où je me moquais de mon nez, où je mangeais du n’importe quoi, je m’habillais n’importe comment, où je m’extasiais devant les mouvements qu’ils faisaient dans mon corps et où je leur disais d’arrêter de trop bouger. Tata Luce était là dans la plupart part et d’autre où j’étais toute seule. Il y a une vidéo que j’avais faite où je m’adressais à lui quelques heures avant mon accouchement.

Moi : Coucou Loyi, comment vas-tu ? Moi ça va et ça y est, j’ai pu arriver à la fin de cette étape et je m’apprête à aller à l’hôpital avec tata Luce car le travail a commencé. (Souriant faiblement) Tu dois te demander pourquoi je parle encore et si je n’ai pas mal n’est-ce pas ? Eh bien si mais c’est encore supportable. Cette aventure était pleine de haut et de bas comme tu les verras dans ces images que j’ai filmées pour essayer de te faire vivre ça avec moi autant que je le pouvais. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion un jour de te les montrer ou non mais bon. Il y a beaucoup de choses à dire mais là tout de suite, la seule chose qui me vient à l’esprit c’est que j’aurais tellement voulu que tu sois là avec moi. (Levant mes yeux au ciel et essuyant les coins des larmes qui avaient déjà commencé à couler, souriant) Je m’étais promise que je n’allais pas pleurer en faisant cette vidéo mais bon, il faut me pardonner car je suis enceinte et les hormones me jouent des tours. (Essuyant davantage mon visage, voix légèrement enrouée) Je disais donc que j’aurais tellement voulu que tu sois ici avec moi pour me tenir la main comme on se l’était dit à l’époque quand on parlait de nos futurs enfants. (Soupirant) Mais bon, au moins je ne suis pas toute seule et tata Luce est avec moi, Dieu merci elle m’a été d’un grand soutien. J’espère être brave lors de cette étape cruciale et que je te reviendrai avec une image de nos deux trésors.

Lucia : (En fond) Lucre il faut qu’on y aille.

Moi : J’arrive tata Luce. (À l’écran) Bon j’y vais. À tout à l’heure. Ou alors je t’emmène avec moi et je te montre comment j’ai souffert. Oui, on va faire ça.

Je me lève et je prends la caméra puis je sors pour rejoindre Lucia et Viclaire qui était avec nous ce jour. On s’en va et c’est en chemin que je commence à me plaindre de douleur de plus en plus vives jusqu’à ce que je pleure dans ma chambre d’hôpital et que je demande la péridurale. Viens ensuite le moment de l’accouchement que j’ai eu l’autorisation de filmer et après je reprends la parole plusieurs heures plus tard avec mes deux bébés dans les bras.

Moi : (Émue) Loyi regarde, ils sont là. J’y suis arrivée. Regarde notre fils, il te ressemble tellement, on dirait c’est toi mais en bébé. Et puis notre petite fille, c’est le portrait craché de maman. J’ai décidé de suivre ce rêve. Je vais leur donner les noms que j’ai reçus à l’intérieur. Le garçon c’est Mfoula Mbazogho Brain Junior et la fille Oyame Mbazogho Leslie Triomphe. Les enfants regardez la caméra (Souriant) bon c’est vrai que vous ne comprenez pas mais faites quand même un petit coucou à papa car il sera content de vous voir un jour.

La vidéo se coupe à ce niveau et j’essuie mes larmes qui avaient coulé en la visionnant.

Loyd : (Voix emprunte d’émotion) J’aurais tout donné pour être avec toi à ce moment Reb.

J’ai tourné ma tête pour le regarder et il en a fait de même, ses larmes parlaient sur ses joues.

Loyd : (Me fixant) J’aurais voulu vivre toutes les étapes de cette grossesse avec toi. J’aurais voulu être là et te tenir la main lors des échographies et toutes les autres visites à l’hôpital. J’aurais voulu être là pour te masser le dos et les pieds lorsque tu allais te plaindre, veiller avec toi quand tu aurais eu des insomnies, sortir la nuit pour te chercher à manger ou une sucrerie, te rassurer quand tu aurais été pleine de doute, te complimenter sur ta beauté qui prenait une toute autre dimension et te serrer dans mes bras pour calmer tes angoisses. J’aurais tout donné pour être là avec toi. (Esquissant un faible sourire) Et merci d’avoir essayé de me faire vivre ça à travers ces quelques images, merci également pour nos 2 trésors que tu m’as donnés. Si tu veux mon avis, tu es bien plus belle qu’avant. J’aime les rondeurs que t’a données cette grossesse et les vergetures sur ton ventre symbole des 2 merveilleuses vies que tu as portées. (Me caressant le visage) Tu es tellement belle Reb.

J’ai avalé difficilement ma salive et il a rapproché son visage du mien jusqu’à ce que nos lèvres se touchent. Nous sommes restés ainsi puis avons incliné nos têtes sur le côté pour mieux approfondir la chose. Il a mis une pression avec sa langue afin que j’ouvre la bouche pour le laisser passer et nos langues se sont tournées autour jusqu’à ce que j’y mette un terme en soupirant.

Moi : (Proche de lui, les yeux fermés) Je crois qu’il faut qu’on aille se coucher pour ne pas faire une bêtise.

Loyd : Tu as raison. (S’éloignant de moi) Vas-y. Je vais regarder encore quelques images.

Moi : D’accord.

Je me suis levée et je suis partie à la chambre en posant mes mains sur ma poitrine, mes larmes se sont mises à couler. Je me suis assise par terre et j’ai prié pour demander de l’aide à Dieu avant d’aller m’en dormir (…)

Je rentre d’une course avec maman Nicole et je trouve Loyd en pleine conversation avec Marwane et ce dernier est en train de pleurer. De ce que j’entends, il s’accuse d’être le responsable de ce qui est arrivé à Blessing qui se trouve dans le coma et il dit à Loyd que c’est lui qui avait raison, il n’aurait jamais dû s’approcher encore de Blessing et que si elle meurt il ne se le pardonnera jamais.

«Loyd : Calme toi Marwane, je suis sûr que Blessing va se réveiller. Nous allons jeûner et prier pour elle, Dieu va la sauver. »

 « Marwane : J’ai peur Loyd. »

« Loyd : Tu veux que je te rejoigne ? »

« Marwane : Non. Prie, prie pour nous et on reste en contact. Il faut que j’aille. »

« Loyd : D’accord. Je suis juste à côté. Appelle moi à n’importe que l’heure. »

« Marwane : Ok. »

Il raccroche.

Moi : Qu’est-ce qu’il y a ?

Loyd : Blessing a fait un anévrisme cérébral il y a quelques heures et actuellement elle est dans le coma.

Moi : (Mettant mes deux mains devant ma bouche) Mon Dieu. Mommy.

Loyd : Tu veux bien prier avec moi.

Moi : Oui.

Je me suis rapprochée et maman Nicole a pris les enfants pour les emmener avec elle. Nous prions plusieurs minutes et à la fin il appelle le pasteur Lilian pour le lui dire. Ce dernier lance un programme de jeûne et prières auquel nous adhérons pendant près de 3 jours où nous sommes en constante conversations avec Mommy et les filles pour les réconforter et prendre de leurs nouvelles. C’est ainsi que e samedi soir Marwane appelle Loyd en pleurant.

« Loyd : (Inquiet) Qu’est-ce qui se passe Marwane ? »

« Marwane : (Pleurant) Elle s’est réveillée, Blessing s’est réveillée »

Nous étions tellement contents que l’on s’est fait un câlin en pleurant de joie. Merci Seigneur…

 

 

 

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...