Chapitre 7

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 7 : '' ENLEVEZ MOI ÇA ! ''


( J'aime avant de lire )


** Ogbonna ** 


Je suis venu au boulot un peu plus tôt ce matin parce que j'avais beaucoup de choses à faire. 

Je suis assis derrière mon bureau, concentré sur mon ordinateur quand je ressens une sensation étrange.

Je me carre dans mon fauteuil dans le but de respirer un peu mais rien ne change, je ne sais pas ce que j'ai. Ce que je sais par contre, c'est une seule chose : je veux rentrer chez moi. 


Pourquoi d'ailleurs ? Non, il faut que je termine ce que je suis en train de faire. 

Je me concentre à nouveau sur mon travail mais pas pour longtemps parce que la sensation revient et comme un désir ardent, mon envie de rentrer à la maison me prend.

Ok, je cesse de lutter et je me lève pour aller à la maison.


Moi ( sur le fixe ) : Oma, dans mon bureau tout de suite.


Je raccroche et range les affaires avec lesquelles je suis venu.

On cogne…


Moi ( fermant mon sac ) : Entre!


Oma ( debout face à moi ) : Monsieur !


Moi ( la regardant ) : Je rentre chez moi, je ne me sens pas très bien, reporte mes rendez-vous pour demain.


Oma : D'accord monsieur !


Moi ( mettant ma veste ) : Range et ferme mon bureau, à demain.


Je l'ai laissé sans attendre sa réponse et je me suis dirigé vers l'ascenseur.

Une fois au parking, je monte dans ma voiture et démarre pour la maison.

Plus je m'approche de la maison, la sensation est plus forte. Quelqu'un a-t-il découvert et ouvert la porte de ma pièce secrète ? C'est ma chambre, qui aurait pu?

Je vais voir ça de moi-même.


J'ouvre la porte de la maison et je vois Chisom de dos, elle est en train de regarder quelque chose sur le sol mais je ne vois pas ce que c'est. 

Quand je mets enfin les deux pieds dans la maison, je vois que la chose ou plutôt la personne qu'elle regarde c'est Favor allongée sur le sol sans bouger.


Moi ( avançant en furie ) : Favor ? ce n'est possible ! Que s'est-il passé ?


Chisom ( surprise de me voir ) : Ogbo ? Depuis quand rentre tu  cette heure?


Moi (  portant Favor ) : C'est cette question que tu trouve à poser quand Favor a eu un accident ?


Chisom : Laisse la, on aura plus besoin d'elle et certainement sa mort nous sera bénéfique. 


Mais que raconte-t-elle ?

Je n'ai pas répondu et suis sorti, avec Favor dans les bras, dans la cour pour la mettre dans la voiture.


Moi ( renfermant la portière ) : Tu deviens folle? As-tu oublié que j'ai lié une part de mon argent à ce qu'elle me procure ? En quoi sa mort me sera bénéfique dis moi?


Chisom ( se mettant face à moi ) : Mais non justement, rien n'arrivera à notre argent. J'ai discuté avec le Général Ebubo, c'est lui qui me l'a expliqué  et…


Ebubo? Ça ne m'étonne pas de lui.


Moi ( rire nerveux ) : Ebubo ? Es-tu aussi naïve que ça ? Qui t'a dit qu'on fait confiance aux gens de cette façon ? Si on prend la peine de tromper et faire du mal autour de nous pense tu qu'entre nous ce sera difficile de le faire ? Oh que non alors, écoute moi très bien … Il t'a menti pour que je dégringole et ainsi il élimine toutes les personnes susceptibles de le remplacer et comme tu es naïve, tu l'as cru… laisse moi passer.


Chisom ( m'empêchant de passer ) : Mais non, que raconte tu?


Elle est bouchée ou quoi?


Moi ( hurlant ) : Merde mais dégage de mon chemin, le temps ne joue en la faveur de personne.


Chisom : Mais explique moi.


Moi ( lui tenant les bras fermement ) : Et c'est la dernière fois que je le ferai donc ouvre  bien grand ok? Alors écoute, nous sommes quatre à  avoir une source dite 

'' spéciale '' ce pourquoi nous avons lié une bonne partie de notre richesse, c'est une condition et ce durant quelques années. Ce qui signifie que si elle meurt, je perds et c'est justement ce qu'Ebubo souhaite et c'est malheureusement ce qu'il a réussi à faire avec l'un d'entre nous en passant aussi par son incrédule ( la bousculant ) de femme. Maintenant, j'espère que tu as entendu ( la poussant ) quitte devant moi désormais.


Je l'ai poussé donc pas besoin d'attendre qu'elle quitte.

Mais elle est folle ou quoi? Laisser Favor mourir? ELLE EST FOLLE? Mon argent ?

Je vais régler ça plus tard, pour l'instant je dois conduire Favor à l'hôpital. Comme je suis déjà connu à First Consultant Hospital, je l'y emmène.


Quand j'arrive, des infirmières la prenne vite en charge et moi je tourne en rond. 

Elle ne peut pas me voir à son réveil, je ne suis pas ma personne qu'elle souhaiterait voir à son réveil donc il faut que je trouve quelqu'un pour reste avec elle.

Olaedo n'est même pas là et c'est sa seule amie donc je ne vois pas qui app… ( réfléchissant ) Ikemefuna, le copain de ma fille, il n'a pas voyagé que je sache mais je n'ai pas son numéro.


30 minutes plus tard 


Docteur : Monsieur Okafor? 


Moi : Oui!


Docteur : C'est votre fille ?


Moi : Non, je suis son oncle. Comment elle va ?


Docteur : Elle va bien, elle n'a rien de grave. Elle aura des douleurs durant une semaine au moins. Là, elle est encore endormie mais quand elle se réveillera je pense qu'elle sera contente de voir un membre de sa famille.


Moi : D'accord, merci Docteur.


Il s'en va et moi je réfléchis à comment joindre Ikemefuna.

Ah, je me rappelle qu'un jour j'ai laisse Olaedo devant un prêt à porter. Elle me disait aller le voir donc je vais voir.

Je sors rapidement et conduis jusqu'au fameux prêt à porter, je le connais de face donc je peux le reconnaître.

Je me gare et descends en fermant convenablement les portières de mon véhicule et entre dans un magasin, je ne sais même plus si c'est celui là.

J'entre et trouve un jeune homme…


Moi ( entrant ) : Bonjour !


Lui : Bonjour monsieur.


Moi : Je cherche un jeune homme, Ikemefuna.


Lui : Qui le chercher?


Moi : Dites lui que le père d'Olaedo est là et que c'est urgent.


Lui : Patientez s'il vous plaît, je vais le chercher.


Il disparaît derrière une porte et revient quelques minutes plus tard avec Ikemefuna.


Ikemefuna : Bonjour M. Okafor.


Moi : Bonjour, es-tu disponible ? C'est urgent et j'ai besoin de toi.


Ikemefuna : Euh oui, ça dépend.


Moi : La sœur d'Ola, Fav a eu un accident et j'ai besoin de toi pour rester à son chevet le temps que j'aille régler quelques petites choses.


Je vois l'inquiétude se dessiner sur son visage.


Ikemefuna : Ma n'ezie, ka anyị gaa ngwa ngwa ( mais bien sûr, allons-y vite ). 


Il a demandé à son frère de l'attendre et nous sommes sorti du magasin pour se rendre dans mon véhicule.

En route, il m'a demandé ce qui s'est passé et je lui ai dit ne pas savoir ce pourquoi je lui demande de rester avec elle le temps que j'aille pour savoir ce qui s'est réellement passé. 

Je l'ai donc laissé dans sa chambre puis j'ai foncé à la maison. Quand j'arrive, je ne trouve personne au Salon.


Moi ( Hurlant ) : Chisom !!!! Agudo !!!! Onye !!!!


Onye ( arrivant à toute vitesse ) : Oui monsieur.


Moi ( la regardant ) : Chisom !!!!! Agudo !!!!! Elles ne sont pas là ?


Onye : Si monsieur.


Moi : Vas me les chercher.


Elle n'a même pas eu besoin d'y aller parce qu'elles sont descendues.


Chisom ( s'asseyant ) : Pourquoi cries tu ?


Moi : Non non, levez-vous toutes.


Elle le fait et elles me regardent toutes les trois.


Moi : Quelqu'un peut m'expliquer ce qui s'est passé pour que je rentre et trouve Favor inconsciente sur le sol ?


Silence …


Moi : Si vous êtes muettes, dites moi et je vous emmène dans un centre spécialisé.


Silence …


Moi : Onye, je suis sûr que tu ne veux pas perdre ton emploi donc tu vas me dire ce qui s'est passé.


Onye : Je ne sais pas monsieur, j'ai juste entendu un bruit et je suis sorti de la cuisine en courant pour voir. C'est là où j'ai trouvé Favor au sol et j'ai juste crié.


Moi : C'est tout ce que tu as vu?


Onye : Oui Monsieur.


Moi : Ok, tu peux y aller.


Onye : Monsieur, excusez-moi, elle va bien ?


Moi : Oui, elle est à l'hôpital.


Elle est retourné en cuisine.


Moi : Je ne sais pas pourquoi mais j'ai la vague impression que vous en êtes largement responsables. Je t'écoute Agudo et tu n'as pas intérêt à rester bouche fermée sinon tu vas le regretter, je serai bien désagréable.


Agudo : En fait…


Silence …


Moi ( Hurlant ) : OUVRE TA BOUCHE !!


Agudo ( paniquant ) : Je n'ai pas fait exprès papa, je le jure. Elle voulait me prendre quelque des mains et j'ai tourné ce qui a fait qu'elle a raté une marche et s'est retrouvée en bas des marches.


Moi : Reprends tout depuis le début, et dis moi pourquoi elle essayait de te prendre quelque chose des mains.


Elle s'est mise à me raconter depuis l'histoire des chaussures, la chambre etc… Tout! Dès qu'elle a fini je lui ai demandé de rentrer dans sa chambre et je suis rentré dans la mienne, Chisom me suit derrière.


Moi ( regardant Chisom ) : Pourquoi tu me suis?


Chisom : Je suis désolée Ogbo.


Moi ( rire nerveux ) : Tu te rends compte de ce que tu as failli causé ? Tu manque d'argent ? 


Chisom : Non!


Moi : Alors que fais-tu avec son argent avec tout ce que je te donne ? le pire c'est que tu t'es tellement faite bernée par Ebubo que tu voulais qu'elle meurt. Dis-moi, as-tu pensé à ce qui se serait passé si je n'étais pas là ? Tu as failli me faire perdre une grosse partie de mon argent ce qui devait aussi agir négativement sut la confrérie tu es folle ou quoi? 


Chisom : Je pensais que morte elle devait te donner plus d'argent comme tu as toujours fait avec les autres.


Moi : Depuis quand prends tu des décisions sur mon argent ? que n'as-tu pas compris dans '' spéciale '' ? Ose refaire une chose de la sorte et tu vas retrouver à la rue sans un sous, compte sur moi. Je ne sais même pas le problème que tu as avec elle, tu m'explique ?


Chisom ( baissant la tête ) : …


Moi : Jalouse d'elle ?


Chisom ( du tic au tac ) : Non !


Moi : Si tu le dis. Vas me faire la table.


Je suis allé dans la salle de bain prendre une douche pour ensuite aller les retrouver à table. On a mangé en silence, j'aime mieux ça.


~ Le lendemain ~


J'ai fait un tour au boulot pour les rendez-vous que j'ai reporté pour aujourd'hui et dès que j'ai fini je suis allé à l'hôpital.

J'ai trouvé Ikemefuna sur place encore.


Moi : Elle ne s'est toujours pas réveillée ?


Ikemefuna : Non Monsieur mais le médecin a dit qu'elle va bien et qu'elle va se réveiller.


Moi : Merci d'être là et désolée de n'être pas revenu par ici hier.


Ikemefuna : Ne vous inquiétez pas.


Moi : Je vais rentrer, j'ai du boulot.


Ikemefuna : Pas de problème, je vais veiller sur elle.


Moi : S'il y'a quelque chose, tu m'appelle ( lui remettant ma carte ).


Ikemefuna : D'accord monsieur.


J'ai parlé avec le médecin et elle va mieux,  je peux rentrer en paix sans craindre une chute financière d'ici peu.


Je suis chez moi, dans ma chambre, depuis une heure déjà et je regarde la télévision quand j'entends le signal de notre confrérie. Je me Lève et vais dans mon antre, si je peux l'appeler ainsi.


Maître ( Général Ebubo ) : Le maître ( dieu Odogo ) attend des explications parce qu'il a remarqué une brisure, que se passe-t-il avec la fille?


Moi : Elle a eu un accident donc elle se trouve à l'hôpital.


Maître : Et quand compte tu reprendre la situation en mains?


Moi : Accordez moi une semaine à compter d'aujourd'hui, juste le temps qu'elle reprenne de sa forme d'après ce qu'à dit le médecin.


Maître : J'espère pour toi et comment compte tu compenser le temps de sa convalescence ?


Moi : Je pourrai revenir aux sacrifices habituels.


Maître : Fais ce que tu voudras mai arrange les choses avec la fille.


Le problème avec les sacrifices spéciaux ou les sources spéciales c'est que la personne qui l'apporte est en quelque sorte lié avec elle et la confrère aussi. Ce qui fait qu'en cas de non utilisation ou approvisionnement, ça se ressent des deux côtés et ça se ressent à un point pas possible l'apporteur en est responsable. Autrement, si je ne touche pas Favor durant la semaine la confrérie n'aura rien de moi hormis les sacrifices habituels. Si ce manque occasionne de gros dégâts, la responsabilité me sera imputée.


Moi : Je le ferai dès que possible.


Il m'a demandé ce qui s'est passé et j'ai expliqué.


Maître : Sais-tu pourquoi tu as eu fortement envie de rentrer ?


Moi : Non et je me demande aussi.


Maître : De ta pratique s'est formée la vie et c'est cette vie qui t'a attiré.


Moi : Je ne comprends pas très bien.


Maître : Elle porte ton enfant.


Moi : …


Maître : Et je sais que tu te rappelle du pacte, on ne t'a pas pris ta capacité de procréer parce que tes enfants sont à nous donc dans peu nous le prendrons.


Moi : Est-ce nécessaire ?


Maître ( tonnant ) : Un pacte est un pacte ! Nous t'avons laissé avoir deux enfants, c'est largement suffisant. Tu as une semaine comme demandé, le reste on s'en occupe.


Il a disparu et je suis revenu dans ma chambre.

'' Elle porte ton enfant '' , cette phrase me trotte dans la tête. Il faut que j'arrête d'y penser, toute façon ils vont le prendre dans peu et très tôt même.

Une semaine, je n'ai qu'une semaine pour reprendre les choses avec Favor.


** Favor ** 


Après avoir penser à ce que je venais de vivre avec ma famille je Suis restée à discuter avec Ikemefuna qui a appelé Olaedo.


Olaedo : Tu vas bien ? Mon Dieu !


Moi : Oui, je vais mieux.


Olaedo : Dis la vérité, qui tu es tombé ou elle t'a poussé ?


Moi : A vrai dire, je ne sais pas, je me souviens plus de rien.


Olaedo : Elle t'a poussé, j'en suis sûre.


Moi : Cesse de tirer des conclusions hâtives.


Olaedo : Je vais rentrer demain, parce que mon absence te cause des problèmes.


Moi : Ce n'est pas de ta faute. Reste avec ta mère et profite.


Olaedo : Tu es sûre ?


Moi : Oui, reste là-bas.


Olaedo : Ok mais quand je vais rentrer je vais leur faire la misère.


Moi ( rigolant ) : Okay oh.


Olaedo : Sûre sûre, tu vas bien ?


Moi : J'ai juste mal au corps mais le médecin m'a dit que ça va.


Olaedo : Ok, porte toi bien, j'arrive.


Moi : Ok, bye et bonjour à maman. Bisous !!


Elle a raccroché et je suis resté avec Ikemefuna, il m'a raconté comment je me suis retrouvée ici : mon oncle.

Je me demande depuis quand il est gentil ? Dieu merci il n'était pas là à mon réveil, j'ai été endormie pendant un jour m'a-t-il…


J'ai demandé dans quel hôpital je suis et Ikeme m'a dit dans le même qu'Ikena donc j'ai demandé à ce qu'il m'emmène le voir, ce qu'il l'a fait.


Moi ( prenant sa main ) : Hey, mon grand petit, comment vas-tu ( souriant ) ? Je vais mieux maintenant grâce à vous et j'espère que vous avez dit à papa que j'étais là, ça m'a fait plaisir et j'en suis heureuse d'ailleurs. Ils ne vont pas te débrancher, crois-moi. Et toi, il faut te battre pitié, aide moi!


Nous sommes restés là au moins 35 minutes puis il m'a ramené dans ma chambre vu que je sors aujourd'hui.

Le médecin est venu me trouver toute seule parce que Ikeme est sorti rapidement, il a dit qu'il revient vu qu'il ira me déposer à la maison.


Docteur ( souriant ) : Bonjour Favor.


Moi ( rendant son sourire ) : Bonjour Docteur.


Docteur : Alors, comment te sens tu aujourd'hui ?


Moi : Mieux, avec quelques douleurs mais mieux.


Docteur : Ça passera ! Je vous donne une semaine pour que ça passe.


Moi : Je peux rentrer sinon?


Docteur : Oui, tu rentre aujourd'hui mais j'aimerais d'abord te parler de quelque chose.


Moi : Quoi donc ? Y'a-t-il un problème ? 


Docteur : Euh normalement non, tout dépend de comment tu vas prendre la chose ? 


Moi : Je vous écoute alors Docteur.


Docteur : Je t'ai fait d'autres examens et une prise de sang, j'ai reçu les résultats aujourd'hui.


Moi : Qu'y a-t-il donc? Vous me faites peur déjà, ai-je une maladie quelconque ? 


Docteur : Non, ne t'inquiète pas, il ne s'agit nullement d'une maladie.


Moi : …


Je le regarde simplement, j'attends qu'il parle. Je ne comprends ce qu'il veut me dire.


Docteur ( souriant ) : En fait… tu es enceinte.


QUOI ???????


Moi : Pardon ?


Docteur : Oui, tu es enceinte, félicitations.


Moi : Comment ? Depuis quand ?


Docteur : Ça fait à peine quelques jours et.. .


Je n'entends plus rien de ce qu'il me dit, j'ai très vite quitter l'espace dans lequel je suis et les images de toutes les nuits où tonton venait dans ma chambre me reviennent.

Ça ne fait pas une semaine ? Donc c'est la dernière nuit alors.

Un enfant ? De mon propre oncle ? Un enfant issu d'un viol ? Non, je ne peux.


Moi ( Hurlant ) : ENLEVEZ MOI ÇA !! 


Docteur ( surpris ) : Comment ? 


Moi : Enlevez moi ça, je ne veux pas de cette grossesse. 


Docteur : Favor mais …


Moi : J'ai dit enlever moi cette grossesse, je ne veux pas de cet enfant. Je ne veux pas de cet enfant, non !


J'ai hurlé cette phrase, je ne veux pas de cette enfant. Il me regarde, surpris de ma réponse.


Moi ( le regardant ) : Je suis majeure et je prends mes décisions par conséquent, je désire me faire avorter. 


Docteur : Tu en sûre ? 


J'ai envie de m'ouvrir le ventre et de sortir ça de mon ventre, je ne peux pas être enceinte de lui. Je ne peux pas accepter de porter cet enfant, alors je répète haut et fort.


Moi : ENLEVEZ MOI ÇA !!!!


Docteur : Calme toi, calme toi. J'ai compris ce que tu as dit, calme toi. Tu reviendras demain et je verrai quoi faire.


La mal aimée & l'enf...