Madame Ngoma

Ecrit par Boboobg


.... Orelie Tchibanga..... 


C'est Noël aujourd'hui et comme j'ai eu la mauvaise idée d'invité mon père manger, me voilà entrain de préparer comme une dingue en essayant de finir à temps. 


Les filles ne s'occupent même pas de moi, trop concentrés à s'extasier devant leur poupées et nombreux jouets que je leur ai offert. Elles ont aussi discuté au téléphone avec leur maman avant dans la matinée. 


Je n'ai fait que des plats locaux, j'avais envie de trucs simples. Papa se ramène avec deux de ses potes, parceque sans doute sa femme n'a pas voulu venir. 


Tantine a toujours été ainsi avec moi, à croire que dans sa tête , plus elle sera loin de moi, mieux ce sera. Mais je suis la fille de son mari et aussi la fille de sa sœur. Quoi que Sandrine Odongo ai pu faire, moi je n'y suis pour rien mais juste le résultat. Et le fait que ma tante n'ai jamais eu d'enfants n'a pas arranger les choses. Elle me tient pour responsable sans doute. 


Il est quinze heure quand je sors le gâteau au four,en mettant la minuterie à 45  avant d'aller me laver. 


En sortant de la douche Erica et Belle me suivent comme des toutou. 


Moi (les regardant) : qu'est ce qu'il y'a ? 


Erica (triturant ses doigts) : c'est que c'est bientôt 16h et nous ne sommes pas encore sortie et Belle commence à s'impatienter. 


Moi : mais il est encore tôt Erica, on attend de manger, de se reposer un peu et c'est après cela que nous irons en ville (soulevant cette lourde de fille) et vous allez pouvoir montré vos jolie robe à tous le monde ! 


Erica : mais il fera nuit ? 


Moi : bien sûr, la ville est plus belle la nuit ! 


Erica (ouvrant les yeux) : ya Farah va faire une crise si elle sait que tu nous a sortie la nuit yaya ! 


Moi :ce sera notre secret, n'es pas Belle ? 


Belle :oui ! Notre secret ! 


C'est en faisant le pacte du petit doigt que nous sommes allées toutes les trois mettre la table. Habité avec ses deux petites me fait vraiment comprendre que j'ai besoin de gens à côté de moi. 


Il est presque dix sept heures quand papa nous fait l'honneur de sa présence. Il est tout beau dans sa veste, quelques cheveux blancs sur la tête mais beau comme pas possible. Des fois je comprends un peu comment cette fille de 15 ans qu'était maman a tout fait pour le séduire. Je n'enlève en rien la culpabilité de mon père car il était adulte et marié mais quand tu as déjà un corps de femme, tu ne vas pas entrer dans la cabine de douche toute nu pendant que ton beau frère se lave. Ou tu ne te promène pas en sous vêtements pendant qu'il est assis devant la télé et le comble de tout, tu ne l'appelles pas en pleurant avant d'écarter les jambes grand quand il entre dans la chambre. Bref c'est ce que faisais ma mère à quinze ans ! 


Papa (souriant) : c'est comment que tu veux me manger ? 


Moi (émerveillé) : tu es juste trop beau mon papa ! 


Ses amis : Haaa Jean regarde comment ta fille nous néglige ! 


Papa (rire) : joyeux Noël ma belle ! 


Belle (sortant du couloir) : oui ? 


Nous sommes tous parties dans un fou rire. Papa savait que les filles étaient ici donc n'a pas posé de questions sauf comment elles allaient 


Nous sommes passés à table, j'ai servi du vin aux messieurs et du jus au deux petite moi même j'ai bu de l'eau. Je dois rester clean si je veux rendre ces fêtes memorables pour ces deux petits anges. 


Papa (regardant Erica) : c'est elle la petite dernière de ta mère ? 


Moi : hum 


Papa (lui souriant) : tu lui ressemble beaucoup ! 


Erica (s'arrêtant de manger) : non papa Jean, je ressemble à ya Farah ! 


Moi (souriante) : elle n'aime pas trop qu'on lui dise ça !


Papa : Ho 


Belle : moi aussi je ressemble à maman ! 


Papa (souriant) : oui petite, tu ressemble à toutes tes mamans réunis ! 


Belle : non seulement à maman Fafa et maintenant à maman Orelie ! 


Papa Francis (l'ami) : ces deux fillettes ont du caractère c'est bien. 


Moi (souriante) : elles ont de qui tenir. 


Nous avons mangé jusqu'à avoir le nombril qui explose. Obligé de demander aux filles d'aller faire un somme de trente minutes. 


Papa s'est proposé au final de nous conduire, ça m'a évité de dépenser pour les taxi. 


On a passé au moins cinq heures en ville,les filles étaient au final trop fatigué et dormais à poing fermés. 


Papa (me regardant porter Belle) : attend je t'aide ! 


J'ai voulu le laisser faire mais j'ai vu la voiture de Gaston garé dans la cour. 


Moi : non t'inquiète, il se fait déjà tard, je vais réveiller Erica c'est mieux. Je ne veux pas que ta femme débarque ici pour me faire la peau demain matin ! 


Papa : tu es malade!


J'ai réveillé tout doucement Erica et c' est en portant Belle sur l'épaule et en tenant la main à cette première que nous sommes rentrés. 


Je suis revenu sur mes pas après les avoir déposé au lit pour dire au revoir à mon papa et lui donner son cadeau. Une petite montre Calvin Klein que j'ai acheté il y'a un mois pour cette occasion. 


Il était tout content avant de démarrer pour je l'espère rentrer chez lui.


J'ai trouvé monsieur Mpo bien installé dans mon lit, mon magazine Elle en main en train de tourner les pages. A voir sa posture, je sais qu'il doit être là depuis longtemps. Pourquoi n'ai je pas pensé à changer les serrures même ? 


Je suis allé me démaquiller et brosser les dents avant de mettre un gros pyjama en pantalon et d'allumer le split et de me caller dans les draps sans plus faire attention à lui. 


J'ai juste senti sa main passé sur mon ventre, je n'ai pas réagi. C'est quand je l'ai senti se faufiler dans mon pantalon, que je l'ai sorti avec force et l'ai envoyé se cogner contre le rebord du lit. Il a poussé un cri de douleur. 


Gaston : Orelie ! 


Il a commencé à dire bien de gros mots avant de se calmer tout seul. Je ne suis pas le genre à me disputer comme sa femme, je n'ai pas assez de souffle pour les longues et éreintantes disputes de couples. 


Gaston :je sais que j'ai fait quelques jours sans venir mais c'était le boulot et aussi ma femme. Je n'avais pas le temps pour moi bébé ! 


Quelqu'un peut lui dire que je n'ai pas envie de parler ? Que je suis fatigué ? Que j'ai juste envie de dormir ? 


Gaston : bébé ça fait longtemps que je suis en manque de toi. Un petit tour seulement et je te laisse tranquille ! 


J'ai encore senti sa main se dirigé vers l'endroit là. 


Moi (calme) : tu l'as retire ou bien ? 


Gaston (la retirant) : bébé ! 


Moi (me retournant) : tu arrêtes avec tes bébés OK ? Je sais que tu n'étais pas chez toi pendant deux semaines, vu que ta femme m'a appelé pour dire à la pute que je suis de lui laisser son mari. 


Gaston (surpris) : Germène t'a appelé ? 


Je me contente de le fiesté, de me lever cherché une couverture et de me placer devant la porte en l'ouvrant grand. 


Moi : tu ne veux pas te coucher alors prends ceci et va au salon ou c'est même simple de rentrer chez toi t'occuper de ta femme ! 


Gaston : bébé arrête ça. Je t'ai dis que j'étais désolé. 


Moi (refermant la porte avant de venir me placer devant lui) : j'ai accepté d'être ta maîtresse avec une seule loi, qu'a part ta femme je sois la seule femme du dehors. Mais comme tu ne peux t'empêcher d'aller courir derrière d'autres fesses, vas, retourne chez ta femme qui supporte tes bêtises. 


Gaston : bébé ! 


Moi(calme) : quoi ? Bebe ? Bebe ? J'ai 26 ans et même mon père ne m'appelle plus bébé donc tu arrêtes. Tu m'as demandé de ne pas travailler alors que j'ai mon diplôme d'infirmière qui chôme pour selon toi pleinement m'occuper de notre foyer. Et pourtant cela ne t'empêche pas de disparaître pendant des semaines me laissant sans le sous alors même que tu sais que je dois recevoir des enfants ! 


Gaston :... 


Je ne cris pas sur lui, ça jamais. Mais il sait qu'il a intérêt à me laisser finir quand je commence à parler. 


Moi : tu es parti je ne sais où, piner avec n'importe qui grand monsieur de ton état et c'est la fille de Tchibanga que tu veux baiser ? 


Gaston : ne soit pas vulgaire s'il te plaît ! 


Moi : je vais être vulgaire. J'en ai marre de toi Gaston ! 


Il a frissonné. 


Moi : tu m'as bien entendu, j'en ai marre de toi et de cette relation a un seul sens. Tu as 42 ans et ne veut pas te comporter convenablement. Jusqu'à même ta femme connaît mon existence ! Je fais comment pour me balader en ville ? Si toi même tu l'appelles la folle ? 


Gaston : je vais arrangé ça. 


Moi : tu ne vas arrangé rien du tout. Je commence à travailler dans une clinique privée dans deux semaines, je vais m'occuper de moi toute seule, je ne veux plus de cette relation. 


Gaston devient tout rouge, je crois qu'il s'imaginait que ce serait comme la dernière fois. Que j'allais accepter ses excuses minables, un beau petit bijoux en cadeau et une sommes importantes dans mon compte pour oublié tchrrrrrrr. C'est Farah qui a raison, je dois m'affirmer. 


J'aime cet homme et contrairement à mes sœurs, je suis quelqu'un d'assez passionné. J'ai eu des relations avant lui mais ça n'allait jamais aussi loin que je le voulais, puis je j'ai rencontre. On a fait six mois ensemble avant qu'il ne m'avoue être marié, j'étais déjà folle amoureuse j'ai accepté d'être sa maîtresse mais la seule.


Si je refuse que Farah côtoie Gaston quand elle est là, c'est pour la simple raisons que le mec est volage. Il ne voit pas une femme passée, je l'ai appris à mes depends. 


Gaston (rouge) : tu ne peux pas dire ça ! 


Moi (calme) : je comptais te le dire demain matin mais comme tu as signé qu'on doit parlé ce soir, donc voilà. 


Je suis sortie de la chambre en allant chercher sa valise que j'avais faite le soir de l'appel de sa femme et l'ai déposé au salon. 


Gaston (me regardant) : tu ne peux pas commencer à travailler et puis tous les hommes vont te courir après. Et non plus dire que c'est fini. Ça ne peut pas finir ! 


Moi (soutenant son regard) : j'ai vingt six ans Gaston, je ne vais pas m'enfermer dans une relation qui ne m'apporte rien. Être maîtresse à vie ? Non merci et de quel homme même ? Toi ? (rire) pardon papa, je laisse cette place à ta Germène ! 


Gaston : bébé tu veux aller à Paris ? Tu veux une voiture ? Je t'achète ce que tu veux mais arrête cette bêtise ! 


Moi (ferme) : arrête de hausser le ton les filles dorment. Et je ne veux plus de ces histoires. Tu n'es pas capable de me respecter Gaston. Et ça je ne peux plus le supporter, va trouver autre maîtresse, je ne peux plus assumé cet état !


Contre toute attente, Gaston tombe à genoux. C'est vrai que je ne lui ai jamais fait miroiter une rupture ainsi mais je ne pensais pas qu'il réagirai de la sorte. 


Gaston : bébé je vais avouer. J'étais au Cabinda avec une petite angolaise de 23 ans. Je jure que la fille a dû me faire quelque chose parceque même me souvenir de toi je n'y arrivais plus. Germène tu sais que je m'en fou, c'est juste par reconnaissance que je reste avec elle. Si je suis l'homme que je suis aujourd'hui, c'est en partie grâce à elle. Sinon depuis longtemps je l'aurai laissé pour toi. Toi je t'aime chérie, je ne pourrai pas survivre sans toi ! 


Moi :


Gaston : dis moi bebe, tout ce que tu veux je donnes. Mais ne commence pas à travailler ! Et ne me quitte pas. 


Moi (le regardant) : je veux que tu écrive un lettre où tu demandes à rencontrer mon papa ! 


Gaston : je le fais même ce soir si tu veux !


Moi : et dans deux jours, tu le rencontrera et lui remettra une autre lettre ou tu demandera la liste de la dote ! 


Gaston (ouvrant les yeux) : Orelie mais ce n'est pas possible ça. Je suis marié ! 


Moi : si c'est impossible alors prend la porte et va t'en ! 


Gaston : je peux rencontrer ton père et faire une petite présentation mais la dote, ma chérie je suis marié et père de famille ! 


Moi (le regardant) : tu es marié et père de famille et moi j'ai quoi ? Rien. Je veux la dote ou rien, maintenant tu sors! 


Gaston : qu'est ce qui t'arrive ? Pourquoi changes tu ainsi ? Tu le sais que je t'aime ! 


Moi: alors prouve le ! 


Gaston : je ne peux pas ! 


Moi : sors de chez moi alors ! 


Il veut encore parlé mais je vais cherché mon sac dans lequel se trouve mon vaporisateur contre les attaques que je tend devant sa face. 


Il le voit et se souvient direct de comment je lui avait gazé le visage avec il y'a un an quand j'ai découvert qu'il me trompait avec une voisine. 


Je l'ai dit, je n'aime pas les disputes, ni crier mais quand il s'agit d'agir, je suis toujours partante. 


Gaston (mettant son pantalon) : je vais revenir quand tu reviendra à de meilleurs sentiments bébé ! 


Moi (le menaçant) : sort d'ici, plus vite que ça. 


Il a fini par s'en aller au bout d'une dizaine de minutes. Je me suis endormi avec mes larmes dans les yeux. 




..... Farah Odongo..... 


C'était Noël hier, avec les filles en moins, je n'ai eu qu'à faire une petite sauce demandé par mon gros bébé de petit ami.


J'ai eu les filles au téléphone,hier matin, je leur ai souhaité joyeux Noël. Ça m'a fait un peu tout drôle de passer Noël sans eux. 


Je finis de repasser la petite robe que j'ai choisi de mettre. Je ne fais pas trop attention à ce que les gens pensent de moi mais j'ai envie que les parents de Ed m'apprécient. On devait y aller hier en soirée mais j'étais malade. 


Cette grossesse est devenue difficile dès le moment où je l'ai accepté comme telle . Je passes d'une humeur rayonnante à une morosité phénoménale en un quart d'heure. Je ne me supporte même plus. 


Comme je me plaignait de mots de tête, Ed m'a emmener en catastrophe à une clinique proche. Au lieu d'être assis dans un restaurant à dîner avec ses parents, nous étions émerveillés devant la première échographie de notre petit comme l'appelle Édouard. 


Je me regardes devant le miroir, j'ai un petit ventre. Le médecin a dit que j'ai déjà trois mois de gestation, j'ai compté dans ma tête et ça date de mon retour de pointe noire. 


Je souris en repensant à comment il m'avait fait grimper au rideau ce jour là. 


Moi (carressant mon nombril) : tu es le fruit de notre amour mon petit. 


J'espère que les filles seront heureuses. Je m'inquiètes surtout de la réaction que pourra avoir Belle, je ne veux pas que mon bébé se sente remplacé ça arrive souvent chez les jeunes enfants. 


Naomie (devant la porte) : ho


Elle pose ses yeux sur mon ventre et me regarde avec des gros yeux. Je mets la robe et m'assoie sur le lit en mettant mes affaires dans le petit sac que je compte porter.


Naomie : félicitations yaya! 


Moi : merci ! 


Naomie (entrant) : tu sais que tu peux arrêter de me punir ? Je sais que j'ai mal agi et je ne recommencerai pas je te le promet ! 


Moi : je ne te fais plus confiance Itoua, et a vrai dire, tu me fais peur. En tout cas si tu veux finir comme ta mère, dis le moi simplement et j'arrête de gaspiller mon temps et mon argent pour essailler de te donner une vie meilleure ! 


Naomie : yaya je suis désolé d'avoir désobéi, je ne suis pas maman et je refuse d'être comme elle. 


Moi : hum 


Son regard triste me fait fondre mais je fais comme si j'étais toujours fâché. Elle n'a que quinze ans, c'est normal qu'elle se rebelle. Je me rappelle moi même à son âge, je m'étais retrouvé dans le lit d'un garçon juste pour savoir ce que ça faisait que de faire la chose. La jeunesse et ses folies, bref j'espère qu'elle a compris que ce n'est pas avec moi qu'elle va joué. 


Je la laisse dans ma chambre et pars rejoindre Édouard qui m'attend dehors dans la voiture. 


Édouard nous conduit jusqu'au centre ville, principalement à OCH. Nous pénétrons dans une somptueuse villa à deux étages. 


Il me montre au coin proche de la piscine, le studio qu'il occupe. 


Ed: maintenant que tu es enfin venu, je te donnerai la clé comme ça tu pourra venir te reposer les jours où Erica et Belle seront trop bruyantes . 


Moi : hum


Ed (embrassant ma main) : arrête de stresser, si tu plaît à mon père ça ira ! 


Moi : et a ta mère ? 


Ed (souriant) : ça c'est un autre challenge. Met toi juste en tête que maman trouve toujours tout à redire. Donc ne le prend pas pour toi, concentre toi sur mon père ! 


Moi (avalant ma salive) : OK 


Il est sorti de la voiture, m'a tenue la porte. Au loin, j'ai vu deux personnes devant la grande porte. J'ai serré la main de Édouard qui l'a encore embrasser pour me réconforter. J'avoue que ça me fait peur, je n'ai jamais été présenter à la famille d'un homme. J'ai toujours tout fait pour ne jamais arriver à ce moment là de la relation mais mon état me force un peu sur ce coup. 


Il y'a un monsieur, de teint noir qui ressemble  beaucoup à Édouard. Il est grand et a un air jovial qui donne tout de suite confiance. 


La femme a côté de lui que je suppose être la mère de Ed, est élancé, métissé avec un visage fin. Elle est très belle et son air raffiné me fait me sentir petite. 


Ed (souriant) : Maman papa je vous présente Farah Odongo, celle que j'aime. Farah, voici Ernest et Marie Ngoma mes parents ! 


Ernest (m'embrassant) : contente de faire enfin la connaissance de la fameuse Farah ! 


Marie (me scrutant) : elle semble en pleine forme pour quelqu'un de malade ! 


Ed : maman ! 


Marie (me regardant) : quoi! J'ai dû annulé une réservation à la dernière minute, j' espérais donc voir une personne au teint pale et fatigué pas ça ! 


Moi (timide) : je vous demande de m'excuser pour hier, je ne me sentais pas très bien. 


Ernest (me prenant la main) : Allons nous mettre à table jolie demoiselle, nous avons pleins de chose à nous dire. 


En entrant dans la maison, j'ai presque eu le souffle coupé. Si Édouard a grandi dans cette luxure , je ne comprends pas comment il arrive à quémander une nuit dans la bicoque quime sert de maison. 


Je le regarde sourire et je me dis que j'ai vraiment de la chance. Malgré mon sale caractère, ma grande gueule et ma tetutesse, ce beau mec est toujours à mes côtés. 


Marie : donc comme ça vous êtes à l'université ? 


Moi : oui madame ! 

Marie : je vais être direct car monsieur mon fils me rabâche les oreilles avec Farah ceci et Farah cela mais jamais ne parle de vos parents. (me fixant) pourquoi ? 

Ed :maman c'est personnel.... 

Marie (le coupant) : comment ça personnel, nous sommes en famille n'es pas Farah ? 

Moi (avalant une gorgée de jus de fruit) : si vous le dites ! 

Marie (regardant son fils) : elle est bien insolente ta chérie Édouard ! 

Je crois que cette femme ne m'aime pas. 

Ernest (me souriant) : Farah, parles nous s'il te plaît de ta famille qu'enfin madame Ngoma nous laisse manger tranquillement ! 


Moi : heu ma mère habite Dolisie ou Nkayi je ne sais pas trop, nous nous sommes perdus de vue depuis six ou sept ans. J'ai une petite fille (elle ouvre les yeux) Belle et quatre sœurs ! 


Ernest : si elles sont toutes aussi belle que toi, je dirai que ton père en est fier. 


J'avale ma salive car je ne veux pas dire que chacune a son père. C'est un peu honteux à vrai dire, ils le sauront en les voyant un de ses jours. 


Marie : donc vous avez déjà une fille ? Et son père il est où ? 


Édouard : maman je te l'ai déjà dit l'autre jour. Sa fille Belle est en faite née de sa sœur mais comme Farah l'a élevé et bien c'est sa fille ! 


Marie : hum 



Ernest : et vous étudiez quoi ? 


Moi : je fais science politique ! 


Marie (dedaigneuse) : c'est pour finir en quoi ? La politique c'est une science de corrompu et de mensonge. J'ai toujours dit à Ernest que je ne voudrai jamais qu'un membre de ma famille en fasse. 


Moi (soutenant son regard) : j'étudie la politique parceque corrompus ou pas, nous sommes régis par elle. Et si vous vouliez parlez de ma spécialité madame je vous dirai que les débouchés sont innombrables entre la finance, l'urbanisme, ectt... (regardant Ed) Pour ma part j'opterais pour le marketing même si Édouard aurait préféré que je suive la même filière que lui ! 

Ed (souriant) : et tu ne sais pas ce que tu rates bébé ! 

Nous avons continué de manger en silence. J'avalais ce que je pouvais. La conversation est animée par Édouard et son père qui semble déjà m'apprécier tout le contraire de sa maman qui me regarde comme si j'étais une voleuse. 

Nous sommes passés dans un autre salon pour le dessert. Le cuir en blanc m'a rappelé la villa dans laquelle j'avais servi pour l'anniversaire de cet homme là, je ne me rappelle même plus de son nom, l'ami de Karl. 

Marie : quelles sont tes origines Farah ? 

Moi : pardon ? 

Marie : moi par exemples ma mère était russe. Papa et elle se sont croisés quand celui ci y était pour ses études. Une belle histoire d'amour qui a débouché par la naissance de trois filles ! 

Moi : ho heu 

Édouard : tu n'es pas obligé de répondre. Maman arrête. 


.... Marie Ngoma..... 

Moi (pouffant): que j'arrête quoi bébé ? Tu as emmener ta copine pour qu'on apprenne à la connaître et c'est ce que je fais ! (la regardant) Farah ma chérie es tu dans l'incapacité de répondre à cette petite question ? 

Farah : non madame. 

Moi : alors ? 

Farah : heu je ne connais pas mon père. 

Moi (levant un surcil) : comment ça ? Odongo c'est qui alors ? 

Farah (rouge) : c'est le nom de ma mère ! 

Moi (rire) : et moi qui pensait que tu étais métisse de par ta mère comme moi!donc ta mère s'est donné à un blanc en espérant trouvé l'eldorado mais c'est un marmot qu'elle s'est retrouvé avec dans le ventre ! 

Ernest (haussant le ton) : Marie tu arrête maintenant ! 

Moi (pouffant) : donc Édouard depuis le temps que tu me parles de ta Farah, a part sa grande beauté je ne vois rien du tout ! 

Édouard : maman s'il te plaît ! 

Moi (rire) : mais quoi ? Elle a quoi 22 ans ? Elle est a l'université, a un enfant dans les bras, et vis dans un quartier malfamé ! C'est le comble Édouard ! Tu me parlais d'une fille distingué, bien dans sa peau, mais si c'est une métisse que tu voulais il y'en a plein parmi les filles de ton niveau ! 

Farah (se levant en faisant tombé ses couverts) : excusez moi, je dois aller au toilettes ! 

Moi : et en plus ça ne sais pas se tenir à table ! 

Ernest (gueulant) : MARIE ! 

Cette fille a quitté la table en sortant de la maison poursuivi par mon fils. 

Moi(criant) : bébé laisse la partir, elle s'est déjà rempli le ventre ça va ! 

Ernest (me regardant) : c'était quoi ça ? 

Moi (l'air de rien) : j'apprenais a la connaître ! 

Ernest : tout ce qu'elle t'a dit tu le savais déjà, Édouard te l'avais déjà dit. 

Moi :je n'aime pas cette fille ! 

Ernest : ce n'est pas une raison pour la ridiculisé. Moi je l'aime bien et notre fils semble l'aimer encore plus ! 

Je me contente de me servir mon verre de vin et d'écouter mon mari me faire son discours sur la tolérance. 

Cette fille est belle oui, intelligente oui mais pauvre. Mon fils est le seul héritier d'une entreprise de textile international, son patrimoine se compte à des milliers d'euro et ce n'est pas cette petite là qui va en bénéficier après notre mort sous prétexte qu'elle est jolie. 

Il y'a la.fille là Amanda, sa mère est une connaissance et je sais de source sûr qu'ils entretiennent une relation avec Édouard. De plus elle est très belle et surtout distinguée et de bonne famille. Je suis sûr qu'elle fera une très bonne belle fille. Il n'y a que les gens de notre milieu qui sont capables de comprendre le fonctionnement et les mœurs du dit milieu. Une pauvresse comme celle là ne pourra jamais avoir sa place parmi nous autre. Il est donc inconcevable pour moi que cette Farah fasse partie de ma famille. 







Farah, rebelle de la...