
CHAPITRE 20 : PUISQU'IL LE FAUT
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 20 : PUISQU’IL LE FAUT.
**JÉRÔME
OGOULINGUENDÉ **
Je
suis en route pour chez Ariane avec les paroles de mon père qui résonnent dans
mon esprit. J’avoue que je ne me suis pas posé la question de savoir si je lui
causais un préjudice ou non car à la vérité je n’ai jamais envisagé la
possibilité qu’elle veuille vraiment refaire sa vie avec quelqu’un d’autre.
Aussi fou que cela puisse être, je pensais lui donner tout ce qu’elle voulait
et elle resterait là pour s’occuper de nos enfants. Je n’ai pas pris en compte
l’hypothèse qu’elle puisse aller vers quelqu’un d’autre et qu’il puisse avoir
un autre homme dans l’équation. Je ne sais pas comment je réagirai face à cela.
Je ne peux pas me remettre avec Ariane pour plusieurs raisons, d’abord parce
qu’elle m’avait trompé et avait envisagé m’abandonné pour partir avec ce type,
ensuite elle m’a menti pendant 2 ans en me regardant droit dans les yeux alors
qu’elle se donnait à quelqu’un d’autre tout en se couchant près de moi tous les
soirs. Le fait qu’elle soit revenue vers moi parce qu’elle s’était rendue
compte que l’autre relation n’était pas fiable, qu’elle me pensait acquis et
assez con pour lui pardonner, que je sois pour elle un gamin et surtout parce
que tout le monde a su qu’elle m’a été infidèle. Comment marcher tête haute
dans la rue avec ce fait ? Je ne peux le faire car il en va de mon
honneur. D’un autre côté, je sais que je ne peux pas la voir ni la savoir avec
un autre homme, je ne suis pas prêt pour ça. Pour ce qui est de Pulchérie,
c’est un fait, je ne me vois pas aller quelque part avec elle, elle était là
uniquement pour le sexe et présentement j’ai tout le sexe que je veux avec
Ariane, je n’ai donc plus aucune raison de la retenir, je vais donc la libérer
sans lui perdre encore plus de temps.
J’arrive
chez Ariane et je la trouve toute seule au salon en train de ranger des choses
sur un meuble. Elle porte une brassière et un legging. Son petit ventre
commence à pointer.
Moi :
(Venant l’enlacer) Salut toi.
Ariane :
(Souriante) Salut.
Moi :
(Lui faisant un bisou dans le cou) Comment vas-tu ?
Ariane :
Ça va. Et toi ?
Moi :
Je vais bien. Où sont les enfants ?
Ariane :
Ils sont allés à l’église avec maman ce matin.
Moi :
Tu ne m’as rien dit.
Ariane :
J’ai oublié de le faire. Elle m’a dit que le pasteur devait prier pour tous les
enfants qui vont à l’école pour présenter cette nouvelle année à Dieu.
Moi :
Je vois. Et ils vont rentrer quand ?
Ariane :
Ce soir. Après l’église ils vont passer la journée ensemble et elle viendra les
déposer en soirée.
Moi :
Ok. J’espère qu’ils ne lui diront rien par rapport à la grossesse.
Elle
ne dit rien et se détache pour continuer son rangement pendant que je m’assois
non loin d’elle.
Ariane :
Je te sers à manger ?
Moi :
Non. Je reviens de chez maman, j’ai mangé là-bas.
Ariane :
D’accord.
Moi :
Je leur ai dit pour la grossesse.
Elle
se tourne et me regarde avec surprise.
Ariane :
Vraiment ?
Moi :
Oui.
Ariane :
Et qu’est-ce qu’ils ont dit ?
Moi :
Que nous sommes des adultes et que nous savons ce qui est bon pour nous.
Ariane :
(Silence)
Moi :
Et ils sont contents d’attendre un autre petit fils.
Elle
dépose le livre qu’elle a entre les mains et viens se blottir dans mes bras.
Ariane :
Merci.
Je
la regarde.
Ariane :
(Essuyant une larme qui a coulé) Merci de m’avoir ôté le doute sur notre
condition. J’ai cru à un moment que tu ne voulais pas réellement nous donner
une chance de construire à nouveau quelque chose et que c’était pour cela que
tu ne voulais pas que cela soit découvert.
Moi :
(Silence)
Ariane :
Alors merci.
Je
la serre dans mes bras sans rien dire puis elle finit par se détacher.
Ariane :
Alors je peux maintenant en parler avec les miens ?
Moi :
Je ne pense pas que tu aies besoin de te justifier auprès de qui que ce soit. À
la limite, tu peux le dire à maman. Mais le reste franchement, je ne vois pas
pourquoi tu le feras. De plus, je te rappelle que tu es enceinte et que cette
condition t’exige d’être prudente et discrète car on ne sait pas d’où le mal
peut venir.
Ariane :
Je ne parle pas de le publier sur tous les toits ou encore m’afficher en
publique. Je veux juste dire que je pourrai maintenant sortir sans craindre de
croiser des gens susceptibles de me poser des questions sur mon état.
Moi :
Je vois. En tout cas, fais comme bon te semble mais sois prudente.
Ariane :
Ok. Et pour les enfants, j’ai le droit de leur dire que nous sommes à nouveau
ensemble ?
Moi :
Je ne préfère pas.
Ariane :
(Confuse)
Moi :
Je le ferai moi-même.
Ariane :
(Après un moment) D’accord.
Moi :
(M’asseyant et la faisant asseoir sur mes cuisses) Sinon, quoi de neuf ?
(Caressant son ventre) Mon trésor a été sage ?
Ariane :
(Souriante) Oui, je ressens de moins en moins des malaises. J’avais un peu de
vertiges ce matin mais c’est très vite passé.
Moi :
D’accord (Caressant ses courbes) Pourquoi une telle tenue ? Tu as fait du
sport ?
Ariane :
J’ai fait un peu d’étirements tout à l’heure car je ne tiens pas à me retrouver
comme avec la grossesse de Chloé.
Moi :
Tu étais bien dans ta grossesse.
Elle
me regarde de travers.
Moi :
C’est vrai, tu avais certes pris du poids mais ce n’était pas criard.
Ariane :
Parle pour toi. J’avais l’impression d’avoir pris 20 ans du coup et tu pouvais
le voir dans le regard de toutes les personnes qui nous regardaient. La
surprise qui se lisaient sur les visages des gens quand nous disions que tu
étais l’auteur de ma grossesse et tes amis s’étaient mis à m’appeler ‘’la reine
mère’’.
Je
ris en me souvenant de cette époque. En effet, à cette époque mes potes la
charriaient ainsi en l’appelant la ‘’reine mère, la mater ou la daronne’’, mais
c’était juste pour rire.
Ariane :
Je ne veux pas me retrouver une fois de plus ainsi.
Moi :
C’était sans arrière-pensée, ils voulaient juste t’embêter.
Ariane :
Hum. Dans tous les cas, je ne veux pas de ça alors je vais essayer d’être
active sur ce plan aussi longtemps que possible.
Moi :
(Esquissant un faible sourire) Tu sais que je peux t’aider dans ce sens ?
Ariane :
Comment ?
Moi :
(Caressant ses fesses) En devenant ton coach de sport.
Ariane :
(Tentant de se relever) Va là-bas.
Je
la retiens par le bras et la tire à nouveau dans mes bras avant de la renverser
sur le coussin pour me mettre au-dessus d’elle.
Ariane :
(Riant en me repoussant) J laisse-moi tranquille, je suis en train de ranger la
Je
lui ai fermé la bouche avec un baiser et sans grand effort, je suis parvenu à
la faire jouir fort sur les coussins. Après cela nous avons nettoyé et sommes
partis prendre notre douche. Nous sommes revenus et avons passé le reste de la
journée ensemble jusqu’au retour des enfants en soirée avec sa mère. J’ai
arboré une attitude neutre vis-à-vis d’Ariane en présence de cette dernière en
lui faisant croire que je venais d’arriver et que j’attendais les enfants. Je
suis d’ailleurs parti de là-bas avant elle pour faire un saut rapide chez moi.
J’ai trouvé Pulchérie avec sa sœur et sa copine.
Moi :
Bonsoir.
Elles :
Bonsoir.
Moi :
(Regardant Pulchérie) J’ignorais qu’on aurait de la visite.
Pulchérie :
(Me faisant un bisou sur les lèvres avant de me faire un câlin) Elles sont
passées voir comment j’allais.
Moi :
Je vois.
Je
me suis assis avec elles.
Priscila :
(Sa sœur) Sinon on dit quoi notre chéri, la famille va bien ?
Moi :
Oui. C’est tranquille.
Priscila :
Et les enfants ?
Moi :
Ils vont bien.
Priscila :
Dieu merci. Sinon la dernière fois quand je suis partie d’ici, j’ai parlé avec
ma mère qui se demandait exactement où Pulchérie vivait et si vraiment elle
était avec quelqu’un de recommandable. Je l’ai rassurée sur ce fait (Souriant)
et j’ai même dû lui montrer une vidéo où tu prenais soin de sa fille.
Moi :
Quelle vidéo ?
Priscila :
Une vidéo que j’avais prise la dernière fois que j’étais ici.
Je
la regarde intrigué car j’ignorais que j’avais été filmé.
Priscila :
(Poursuivant souriante) Et tu sais ce que ta belle-mère a dit ?
Moi :
Dis-moi.
Priscila :
Que donc c’est un bel homme comme ça que Pulchérie cache depuis là ? Elle
pensait que tu étais vilain et bizarre.
Elles
se mettent à rire pendant que j’esquisse un simple sourire.
Priscila :
Vois la maintenant sourire de fierté que non sa fille a l’œil et elle a choisi
quelqu’un qui ne viendra pas salir sa famille avec un vilain visage sur ses
futurs petits enfants.
Cette
fois-ci je ris puis nous continuons la conversation entre rire et autre. Elles
s’en vont autour de 22h et je vais également m’apprêter pour retourner chez
Ariane. Je passe à la douche et Pulchérie m’y rejoint.
Pulchérie :
(M’enlaçant, souriante) J’ai passé une agréable journée et je suis assez
contente que ma famille commence peu à peu à te connaître. Je t’avoue que cela
commençait à me peser que personne ne t’ait déjà rencontré. Alors merci pour
les efforts que tu fais dans ce sens bébé. (Caressant ma poitrine en descendant
vers mon sexe qu’elle saisit) Ça fait longtemps que tu ne m’as pas touchée et
ce soir j’ai envie de toi.
Moi :
Tu es convalescente.
Pulchérie :
Je me sens mieux Jérôme, fais-moi l’amour s’il te plait, j’ai besoin de te
sentir bébé.
Pendant
qu’elle parle, elle me branle en même temps et mon sexe est déjà tendu, j’avais
prévu mettre fin à cette relation mais je le ferai un autre jour car je n’ai
pas envie de gâcher son humeur, surtout pas après cette soirée avec les siens.
Je la laisse donc faire et une fois bien tendu, je la soulève et la plaque
contre le mur avant de la pénétrer. Elle me mord au niveau de l’épaule et je
m’active en elle pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’elle ait son orgasme
puis je me retire et crache au sol. Elle me regarde mais ne dit rien même si je
lis une grande déception dans ses yeux. J’ignore cela et je l’attire à moi pour
la caresser en rallumant de l’eau sur nous. Nous sortons de là plus tard que
prévu et je me précipite pour me vêtir en lui disant que je suis déjà en retard
et je me ferai gronder car il y a un couvre-feu. C’est en serviette qu’elle me
raccompagne à la porte.
Pulchérie :
(Enlevant une poussière imaginaire sur mon épaule) Sois prudent au volant bébé
et fais-moi signe dès que tu arrives.
Moi :
Sans faute.
Je
l’embrasse sur les lèvres et je sors pour rejoindre mon véhicule où je démarre
aussitôt pour chez Ariane qui va très certainement me trucider, il est minuit.
Je me passe la main sur le visage en soupirant. J’arrive là-bas et quand le
portail s’ouvre, je la vois assise toute seule à la terrasse. Je tique mais
rentre la voiture pour garer à côté de la sienne. Dès que je descends et me
rapproche, elle se lève et rentre dans la maison sans rien dire. Je la suis en
fermant tout derrière moi avant de la rejoindre à la chambre où elle est allée
s’allonger sur le lit en me donnant dos. Je me déshabille et la rejoins.
Moi :
Bébé je suis désolé pour l’heure, je
Ariane :
Bonne nuit Jérôme.
Moi :
(Silence)
Je
reste à la regarder pendant quelques minutes avant de la prendre dans mes bras
où elle n’émet aucune réaction. Je lui fais des petits baisers dans le cou.
Ariane :
Je veux dormir Jérôme alors s’il te plait arrête.
Moi :
(Silence)
Ariane :
Et s’il te plait, lâche moi car je me sens étouffer et ta présence me donne la
chaleur.
Je
la relâche et la regarde. C’est difficilement que je trouve le sommeil au point
de ne pas pouvoir me réveiller à l’aube. C’est elle qui me réveille.
Moi :
(Endormi à moitié) Hum ?
Ariane :
C’est l’heure de rentrer chez toi.
Moi :
Je suis fatigué Ariane.
Ariane :
Jérôme lève-toi et tu pars d’ici.
Moi :
(Silence)
Elle
a essayé de me bouger mais n’a pas pu alors elle m’a laissé le faire et c’est
finalement à 8h que je me suis levé, apprêté à la hâte et que je suis sorti de
la chambre pour la trouver avec les enfants en train de prendre le petit
déjeuner.
Moi :
Bonjour.
Les
enfants : (Surpris) Bonjour papa. Tu as dormi ici ?
Moi :
Oui mais c’est une longue histoire. Il faut que j’y aille parce que je suis en
retard au travail. On se verra ce soir.
Eux :
D’accord papa.
Je
me suis rapproché et leur ai fait des bisous sur les têtes avant de regarder
leur mère qui était concentrée sur son petit déjeuner et n’avait pas pipé un
seul mot.
Moi :
Je vais y aller.
Ariane :
Ok.
Je
l’ai encore regardée puis je suis parti de là-bas pour la maison où je me suis
changé avant d’aller au bureau, Pulchérie était déjà partie à son taf, elle est
caissière dans une agence de transfert d’argent. Je suis arrivé en retard mais
j’ai pu rattraper ma journée. À la pause, j’ai écrit à Ariane qui ne m’a pas
répondu puis j’ai reçu un message de Marwane nous rappelant le fameux séminaire
dans une semaine et demi. Cela m’a aussitôt ramené à ce qui s’était passé chez
les parents de Maurice. Nous avons réagi au message Bhernie et moi en disant ‘’est-ce
que nous avons le choix ?’’, ce à quoi il nous a répondu non car nous
avons besoin d’être délivrés de notre mauvaise vie. C’est en riant que j’ai lu
son message tout en reprenant le taf. À ma descente, c’est chez Ariane que je
suis allé et malgré le fait qu’elle m’ait donné à boire et à manger, elle ne
m’a pas adressé la parole. Pour essayer de calmer son cœur, je ne suis pas
parti chez moi et j’ai parlé avec les enfants en leur disant qu’ils me
verraient plus souvent dormir avec eux car avec leur mère on avait décidé de
nous remettre ensemble. À la question de savoir si j’étais également le père de
son bébé, j’ai dit oui. Elle m’a regardé sans réagir.
Moi :
(Une fois seuls) Je pensais que cela te ferait plaisir que je parle avec les
enfants de notre situation.
Ariane :
(Se couchant sur le lit en me faisant dos) Bonne nuit Jérôme.
Je
suis resté en train de la regarder en ne sachant pas ce qui n’a pas marché. Je
l’ai rejoint au lit et tout comme la veille, elle n’a pas voulu que je la
touche. Le lendemain, je suis passé à la maison le matin et Pulchérie était
encore là.
Pulchérie :
(Après les salutations) Tu me disais dans ton message que tu as été puni ?
Moi :
Oui. Pour être rentré après le couvre-feu l’autre jour, j’ai eu une sanction.
On m’a privé de sortie pour les 2 prochaines semaines et c’est pourquoi je ne
pourrai pas revenir ici comme je le faisais.
Pulchérie :
(Triste) Pour juste 1h de retard on te sanctionne 2 semaines ?
Moi :
(Silence)
Pulchérie :
Mais ils exagèrent, tu avais dormi ici l’autre jour et ils ne l’ont pas fait,
ça c’est quelle histoire ?
Moi :
C’est un des nouveaux chefs. L’homme-là est un ancien agent des forces de
l’ordre qui a atterri chez nous pour superviser cette formation et il n’admet
aucun écart.
Pulchérie :
C’est nul.
Moi :
Je sais. Tu ne sais pas comme ça me fait chier mais je n’ai pas le choix car
les ordres sont les ordres.
Pulchérie :
Hum.
Moi :
Tu peux m’aider avec mes affaires pour ce temps ?
Pulchérie :
(Silence)
Moi :
(La tirant dans mes bras pour la faire asseoir sur mes cuisses) Ne sois pas
triste bébé. Je te promets qu’on va rattraper ce temps perdu, d’accord ?
Pulchérie :
(Soupirant) D’accord.
Je
l’embrasse puis elle se relève et va décrocher mes vêtements qu’elle vient
poser sur le lit pour les 2 prochaines semaines ainsi que des sous-vêtements et
chaussures. Je prends mes accessoires et je vais ranger le tout dans ma
voiture. Je lui donne une petite enveloppe d’argent pour se gérer avec en mon
absence puis on se sépare. Je vais au boulot et le soir je vais rejoindre
Ariane et les enfants, ils sont tous surpris de me voir débarquer avec une
partie de mes affaires au point où Ariane me suit à la chambre.
Ariane :
Qu’est-ce qui se passe ?
Moi :
Je t’ai dit que je voulais être avec vous, j’ai donc emmené mes affaires ici
pour ne plus avoir à partir à la maison et afin de te montrer mon sérieux. Pour
que tu saches que ce que je te dis ce ne sont pas de paroles en l’air alors me
voici, avec toi, avec vous.
Elle
vient me serrer dans ses bras. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour apaiser
son cœur ? C’est elle qui range les affaires et m’aide à me déshabiller.
Ariane :
(Heureuse) Tu veux que je te fasse couler un bain ?
Moi :
(Souriant) Si tu le prends avec moi.
Ariane :
Tu veux que je le fasse ?
Moi : (L’attirant à moi en caressant ses courbes)
Bien-sûr, je veux moi-même te donner ce bain afin de te nettoyer en profondeur.
Ariane :
(Souriante) D’accord. J’en ai aussi envie.
Elle
m’embrasse sur les lèvres avant de se détacher de moi pour y aller et je lui
mets une claque sur les fesses qui la fait rire puis elle disparaît dans la
salle de bain pour revenir me chercher quelques minutes plus tard et m’y
conduire. Nous jouons aux amoureux à l’intérieur et nous faisons l’amour
plusieurs minutes avant de ressortir plus soudés que jamais pour rejoindre les
enfants et passer la soirée comme une famille. La semaine qui suit se déroule
dans cette ambiance et le vendredi soir c’est Bhernie qui passe me prendre car
j’ai parlé à Ariane à propos du séminaire en question.
Bhernie :
Bonsoir Ariane.
Ariane :
Bonsoir Bhernie
Ils
se font la bise.
Bhernie :
Ça fait longtemps.
Ariane :
(Souriante) C’est vrai mais nous sommes là. J m’a dit que tu étais malade,
j’espère que tu te remets bien.
Bhernie :
(Souriant) Oui ça va beaucoup mieux.
Ariane :
D’accord.
Moi :
Ariane tu peux venir une minute s’il te plait ?
Ariane :
Ok.
Moi :
(À Bhernie) Je reviens.
Bhernie :
Ok.
Nous
rentrons à la chambre et je l’attire dans mes bras pour l’embrasser.
Moi :
Tu prends soin des enfants d’accord ?
Ariane :
D’accord.
Je
me baisse et lui fais un bisou sur le ventre avant de le caresser.
Moi
(Parlant au bébé) Tu restes sage toi et ne dérange pas ta mère.
Elle
sourit en me caressant la tête puis je me relève et reviens l’embrasser sur la
bouche en la tenant par la taille.
Moi :
Prends soin de vous et à dimanche soir.
Ariane :
D’accord. Amusez-vous bien.
Moi :
(Faisant la moue) Comme si on pouvait s’amuser là-bas.
Elle
rit et nous sortons. Je fais un câlin aux enfants et Bhernie et moi levons
l’encre.
Bhernie :
Arrivons vite avant que Marwane nous appelle pour nous menacer.
Moi :
(Souriant) Vrai gars, il peut nous maudire comme ça.
On
éclate de rire tous les deux et parlons chacun des menaces que nous avons reçu
en inbox de sa part. Je lui dis que j’ai appelé Loyd plusieurs fois pour
demander si c’était annulé ou un truc du genre mais rien. On rit et il finit
par me raconter qu’il est passé chez les parents de Maurice et vraiment ils
sont sérieux dans cette affaire après la guérison qu’ils ont eue. Il m’informe
que le monsieur-là a rajeuni et recouvré toutes ses forces. Moi aussi je lui
explique ce qui s’était passé et comment nous avions eu le frisson ce jour. Au
bout d’un moment le silence s’installe.
Bhernie :
(Relançant la conversation) Elle est enceinte ?
Je
le regarde.
Bhernie :
Ariane, elle est enceinte.
Moi
(Après un moment) Oui.
Bhernie :
Je suis content que tu aies décidé d’arranger les choses avec elle et que vous
ayez pu vous redonner une chance.
Moi :
(Silence)
Bhernie :
Si tu veux mon avis, c’est la meilleure chose que tu aies pu faire car malgré
tout cette femme t’aime et est la seule qui arrive à te canaliser.
Moi :
(Esquissant un sourire en arquant un sourcil) Ah oui ?
Bhernie :
Oui. Tu m’as l’air beaucoup plus paisible et en plus tu deviens plus posé et
responsable à ses côtés.
Moi :
Et ce n’est pas le cas ailleurs ?
Bhernie :
En tout cas pas au niveau où elle t’emmène.
Je
l’ai regardé sans rien répondre avant de reporter mon attention vers la route
où j’ai vu le grand bâtiment de l’église à l’intérieur du portail, les voitures
se bousculaient pour garer.
Moi :
Ah ça. Ce n’est pas un petit séminaire hein.
Bhernie :
Je t’assure. Laisse-moi écrire dans le groupe.
Il
l’a fait et après la réponse des gars nous sommes descendus en prenant nos
affaires. On va bien voir ce que nous
réserve cet évènement…