Chapitre 20 : Une brève proximité

Write by Nobody

Le silence s’est installé entre nous dès que la porte de la cour de Maman Élise s’est refermée. Je marche vite, peut-être trop vite pour quelqu’un qui prétend vouloir fuir toute cette histoire, et pourtant je ne me retourne pas. Je sens sa présence derrière moi, lourde, compacte, contenue. Moussif ne dit rien. Il ne cherche pas à me rattraper ni à ralentir. Il marche comme moi, droit devant, dans cette ruelle de terre rouge bordée d’arbres fatigués par la saison sèche, et je sais qu’il pense, qu’il cogite, qu’il cherche du sens à tout ce que nous venons d’entendre. Moi, je n’ai plus d’espace pour réfléchir. Tout est là, empilé, confus, trop dense pour être ordonné. Les révélations s’enchaînent, et dans mon crâne, tout bourdonne : les liens entre nos familles, le pacte, le frère disparu de Maman Élise, la mère de Moussif morte en couches, le père devenu l’ombre de lui-même… et maintenant cette histoire de vision, cette étrange capacité qui me tombe dessus sans prévenir. Ce n’est pas normal. Rien de tout ça n’est normal.

Le taxi nous attendait encore là, là où on l’avait laissé. Pourtant on ne lui avait rien demandé si ? Je ne me rappelle pas que Moussif ou moi lui ai demandé de nous attendre mais c'est plutôt une bonne chose, au moins nous n'aurions pas à attendre un autre taxi, surtout que je doute que les taxis passent souvent dans cette zone. 

Le chauffeur, un type nerveux à la chemise délavée, s’était accoudé sur le capot pour fumer. Il se redresse en nous voyant arriver, son regard clignote entre nous deux. Il doit sentir la tension. Même un aveugle pourrait la couper au couteau. Je m’engouffre à l’arrière sans attendre, claque la portière et fixe la vitre avec l’obstination d’une condamnée. Moussif s’installe de l’autre côté, dos légèrement voûté, bras croisés, la mâchoire contractée. Le chauffeur s'installe à son tour et met le moteur en marche. Moussif lui demande de nous ramener à l'adresse à laquelle ils nous avaient pris au départ puis il se terre à nouveau dans le silence.

Il ne dit toujours rien. Moi non plus. Pendant un long moment, c’est le ronron étouffé du moteur, les secousses de la route cabossée, les klaxons au loin et les éclats de vie autour qui remplissent le vide entre nous.

Puis, il parle.

— C’était trop. Beaucoup trop d’un coup, je t'avoue qu'il y a des choses que j'entends pour la première fois de ma malheureuse vie. Je pensais que mon père nous avait abandonné et Dieu sait combien de fois je l'ai maudit quand j'ai dû prendre les responsabilités de la maison bien plus tôt pour le jeune adolescent que j'étais encore. Alors que pendant tout ce temps, mon père était juste malade. Toi tu aurais préféré quoi ? Grandir en pensant que ton père vous avait ta soeur et toi abandonnés lâchement ou le savoir malade ? 

Sa voix est rauque, tirée comme une corde trop tendue. Il ne me regarde pas.

Je souffle, tourne un peu le visage, mais sans vraiment croiser ses yeux.

— Je ne sais pas vraiment Moussif, ce sont des situations bien trop compliquées, et les deux le sont tu sais. Je comprends ta douleur d'avoir grandi avec un père absent et surtout en pensant qu'il avait fui ses responsabilités mais je t'imagine également grandir avec un père malade dont tu dois prendre soin à chaque instant, finalement cela reviendrait au même, tu serais devenu l'homme de la maison bien plus tôt que prévu.

Il hoche la tête lentement. Puis il se penche en avant, s’appuie sur ses genoux, passe une main sur son crâne rasé.

— Je ne sais pas Naila, mais tout ce dont je suis certain c'est que j'aurais aimé le connaitre, même malade même en ayant perdu la raison il demeure mon père et j'aurais aimé pouvoir prendre soin de lui à ma manière, qui sait si l'amour de ses enfants ne l'aurait pas aidé à guérir ? qui sait si Christelle n'aurait pas eu une meilleure éducation dit-il plus pour lui même que pour moi  

Il me regarde avec insistance et dans son regard je lis de la douleur. Je laisse volontairement cet échange visuel tirer en longueur et je me surprends à zieuter ses lèvres. Cet homme était vraiment beau et même sans s'en rendre compte, dégageait un sex appeal énorme. Je secoue la tête de gauche à droite en brisant cet instant, ce n'était pas le moment de penser à des choses pareilles. 

—Ecoute moi très bien Naila, je n'ai pas besoin d'en savoir plus pour te dire que je suis complètement pour ce mariage. Je n'ai absolument aucune raison de ne pas croire maman Elise et surtout de ne pas faire le nécessaire pour briser la malédiction générationnelle qui semble poursuivre nos deux familles. Je n'ai rien qui me retient, aucune attache, aucun amour interdit quelque part, je n'ai que maman Elise ma petite soeur et mes neveux pour qui je suis prêt à faire tout et l'impensable. Alors moi je te le dis, je suis prêt à t'épouser. Avec toutes les conditions que tu imposeras et je te demande, non je te supplie d'y réfléchir. Je suis prêt à me sacrifier, il serait dommage qu'on condamne nos descendants parce que toi tu ne l'es pas.

Je repose mon regard sur lui et franchement il a l’air bien épuisé. Abattu. Et dans ses yeux, je vois autre chose, une résignation. Je me penche un peu.

— Ecoute Moussif je peux te promettre d'y réfléchir mais une chose est certaine, je ne désire pas me marier, avec toi ou avec qui que ce soit sur cette terre. Tu le sais déjà j'étais mariée au père de Maissa et je l'ai perdu il y a de cela quelques années, néanmoins il a été et reste le seul homme que j'ai jamais aimé, que j'ai jamais connu. Tout n'a pas été rose entre nous, on a eu énormément d'épreuves mais quand je l'ai perdu j'ai énormément souffert, c'est pour ça que je m'étais jurée de ne plus jamais me retrouver dans cette situation. Je ne crois plus en l'amour ni au mariage, alors je ne peux t'épouser et gâcher ta vie car c'est ce qu'il risque d'arriver si jamais on se marie. 

— Je ne te demande pas un mariage d'amour, je ne suis pas non plus disposé à t'offrir de l'amour ou toutes ses sottises. Contrairement à toi je crois au véritable amour malgré que la seule femme que j'ai aimé m'a trahi de la pire des façons, je continue d'y croire. Mais je ne me leurre pas, il est impossible d'éprouver de l'amour pour une personne rencontrée dans notre situation. Si un jour je te dis que je t'aime tu sauras que c'est un mensonge. 

— Je te demande du temps pour y penser, en parler à ma famille et voir tout ce que cela implique pour moi. Toi aussi tu devrais prendre le temps de faire pareil. Il y a beaucoup trop de contraintes que tu ne prends pas en compte, ne serait-ce que la différence de nos deux pays. Et pire j'ai pour projet de retourner vivre en France avec ma fille, est-ce ton cas de quitter le Congo pour la France par exemple ? est-ce que tu pourrais quitter maman Elise et ta famille ? est-ce que tu arr...

Je me tais parce que je me rends compte que nous sommes arrivés au restaurant. On sort donc puis Moussif règle la course pendant que je me dirige à l'intérieur sans l'attendre. Mon coeur loupe un battement et je sens la panique me gagner quand je me rends compte que ni Chafik ni Maissa ne se trouvent dans le restaurant. Pourtant ils étaient là quand on partait. 

— Excusez moi je dis paniquée en me dirigeant vers le comptoir, Maissa ma fille où est-elle ? Elle était ici quand je suis partie il y a une heure

— Oh oui oui, elle est partie avec son oncle et Victoire, il est venu me demander s'il pouvait les faire sortir et a promis revenir dans quelques heures me répond la propriétaire dont j'ignore toujours le prénom

Je pousse un soupir de soulagement puis je la remercie. En me retournant je me cogne contre le torse de quelqu'un que je devine sans trop de mal être Moussif. On s'éloigne un peu et il me dit :

— C'est ton instinct de mère qui fait que tu as autant paniquée ou tu as peur qu'on lui ai fait quelque chose, et en l'occurrence que moi je lui ai fait quelque chose ? C'est pour ça que ton frère était là non ? pour nous empêcher de vous faire du mal ?

— On ne va pas recommencer s'il te plait je dis en levant les yeux au ciel

 Il ne dit rien puis je sors mon téléphone. Effectivement Chafik m'avait envoyé un message pour m'informer qu'il sortait avec les filles et qu'il allait directement ramener Maissa à l'hôtel.

— Les filles sont sorties avec mon frère, toi et moi avions eu la discussion qu'on devait avoir, je suis on ne peut plus fatiguée j'ai eu une courte nuit et toi aussi j'imagine, donc si tu ne vois pas d'objection j'aimerais rentrer me reposer à l'hôtel. 

— N'étions-nous pas en train d'avoir une conversation ? me demande-t-il plus bas.

— Cela peut-il attendre s'il te plait ? je lui demande en me tenant l'espace entre mes sourcils. Je suis pas prête pour ça, Moussif.

Il se redresse, se tourne légèrement vers moi.

— D'accord, je te raccompagne jusqu'à ton hôtel et de grâce Naila, ce n'est pas discutable. 

Je hausse les sourcils surprise par le ton qu'il a employé, pour qui se prenait-il pour me parler de la sorte ? Je décide toutefois de ne rien dire, trop fatiguée pour en faire une affaire d'état.

On sort et cette fois c'est moi qui commande un taxi directement sur une application que j'avais eu le temps de télécharger. Je l'informe juste que le taxi serait bientôt là et il acquiesce de la tête. Moins de trois minutes plus tard, le taxi vient puis Moussif me tient la porte afin que je rentre, il s'installe à son tour puis le taxi démarre direction mon hôtel.

On arrive à l’hôtel. Les grilles s’ouvrent, le taxi s’arrête. Il sort la premier puis me tient à nouveau la portière. Je remercie le chauffeur puis je prends la direction de l'entrée Moussif sur mes talons pour je ne sais quelle raison. Il me suit sans mot. À l’accueil, je m'arrête pour saluer Sandra que j'appréciais bien et qui semblait m'apprécier en retour, j'échange quelques mots avec elle puis je vais droit vers l’ascenseur. Il marche derrière moi. Dans l’ascenseur, il n’y a que nous deux. Nous et ce poids, ce truc invisible qui nous tire vers le bas. Il me fixe dans le miroir du fond. Je détourne les yeux.

La chambre est fraîche, je me rends alors compte que dans ma précipitation pour sortir j'avais oublié d'éteindre la climatisation. J’enlève mes sandales, file vers la salle de bain, m’asperge le visage d'eau bien fraiche priant pour que cela m'aide à retrouver mes esprits. Quand je ressors, il est toujours là, debout, planté au milieu de la pièce, les bras ballants. Il me regarde. Et je vois dans ses yeux autre chose. Ce n’est plus de la colère. Ce n’est plus de la confusion. C’est une faille. Une fissure.

Je m’approche. Lentement.

— Moussif…

Il ne bouge pas. Il me regarde et il attend. Mon souffle est court, mon cœur cogne. Je pose ma main sur son torse. Il ferme les yeux.

— Je suis perdue, moi aussi. Je ne sais pas ce que je dois faire ou non, je suis venue ici avec une volonté inébranlable de ne pas entendre parler de cette union et pourtant là maintenant je ne sais plus.

Il pose sa main sur la mienne. Sa voix est rauque, presque un murmure.

— Et si on arrêtait de fuir ? Juste ce soir. Juste pour respirer.

Il m’attire contre lui, doucement. Sa chaleur, son odeur, ses bras. Rien de violent, rien de précipité. Juste une envie d’oublier, de taire tout le reste. Sans même comprendre, nos bouches se cherchent et se trouvent dans une synchronisation déroutante. Nos corps s’écoutent, se soutiennent. Ce n’est pas du désir, ou pas seulement. C’est autre chose. 

Je le repousse doucement mais je reste là, figée, à quelques centimètres à peine de Moussif. Son souffle me frôle encore, doux et brûlant à la fois, porteur d’un trouble que je n’arrive pas à nommer. Je recule d’un pas. Pas brusquement. Pas pour fuir. Mais pour respirer, reprendre contact avec le réel. Je n’ai pas crié. Je n’ai pas protesté. Je n’ai même pas tourné les talons. Je reste là, debout, les yeux dans les siens, avec ce silence étrange entre nous, un silence qui ne ressemble plus au malaise d’il y a quelques jours, ni à la gêne de nos premiers échanges. C’est un silence comme suspendu entre deux rives, comme une respiration qu’on retient trop longtemps. Lui ne bouge pas. Il me regarde encore, droit dans les yeux, comme s’il attendait que je dise quelque chose, que je choisisse la suite. Mais il n’y aura pas de suite. Pas maintenant. Pas comme ça.

— Tu devais rentrer, je murmure enfin, sans agressivité, sans colère, avec une lucidité glacée.

Il acquiesce simplement, le visage soudain un peu tiré. Il n’insiste pas. Il ne me demande pas si j’ai mal pris son geste. Il ne tente pas d’expliquer, de justifier. Il sait, je crois, que ce n’est pas ce baiser en lui-même qui pose problème. C’est tout ce qu’il porte. Toute la charge qui le précède, et tout ce qu’il pourrait déclencher. Il sait aussi que je suis épuisée. Que ce n’est ni le lieu, ni le moment.

— Tu as raison, mais Naila ce baiser qu...

—On en reparlera s'il te plait

Je vois bien qu'il veut dire quelque chose mais se ravise à la dernière minute. C'est mieux ainsi, il devrait juste s'en aller. D'ailleurs je n'ai même pas compris pourquoi il était monté avec moi, avait-il déjà cela en tête ? Qu'est-ce qui l'a pris de faire ça et surtout qu'est-ce qui m'a pris de ne pas le repousser !

Je le raccompagne jusqu'en bas et quand on arrivons en bas Maïssa et Chafik sont déjà là ce qui me surprend quand même moi qui pensait qu'ils en avaient encore pour un moment. Un frisson de gêne me parcourt à l'idée qu'ils auraient pu nous surprendre Moussif et moi échangeant ce stupide baiser. 

Ma fille lève la tête en me voyant, un sourire fatigué sur les lèvres, et court me prendre dans ses bras. Je la serre très fort contre moi, plus fort que d’habitude, comme si je voulais la garder à l’abri de tout ce que j’apprends, de tout ce qui m’échappe. Elle ne pose pas de questions, mais son regard glisse vers Moussif, puis revient sur moi avec une curiosité qu’elle ne verbalise pas. Chafik, lui, me dépose un baiser sur le front, puis lance à Moussif un regard neutre, presque froid, sans qu’aucun mot ne soit échangé entre eux. Il sent qu’il y a quelque chose. Je sais que mon frère est comme un animal sauvage : il flaire les tensions, les fissures, même quand elles sont silencieuses. Mais il ne dit rien. Il attend.

Nous montons dans les chambres après que j'ai dit aurevoir à Moussif. Je fais couler un bain pour Maïssa, je l’aide à se changer, à se glisser dans les draps. Je la regarde s’endormir en silence, une mèche sur le front, ses doigts repliés contre sa joue, et je suis frappée de nouveau par la profondeur de mon amour pour elle. Rien, absolument rien, ne doit l’atteindre. Elle est mon socle. Ma mission.

Il est presque minuit quand j’ouvre grand la fenêtre et je reste là, assise au bord du lit, les jambes repliées contre moi, le téléphone dans les mains. J’hésite. J’effleure le nom de mon père sur l’écran. Puis celui de ma mère. Puis de nouveau celui de mon père. Je finis par lancer l’appel.

— Allô ? me répond sa voix grave, un peu surprise.

— Papa, c’est moi je pensais que tu serais en train de dormir

— Naïla, ma fille… il est presque une heure chez nous. Tout va bien ? Maïssa ?

— Elle dort, ne t’inquiète pas. Je... je voulais vous parler un peu. À toi et à maman. Vous êtes ensemble ?

— Oui, je te la passe.

Il y a un bruit de fond, des pas, des tissus froissés, puis la voix de ma mère s’élève à son tour, inquiète, douce :

— Naïla, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu pleures ?

— Non. Je... J’ai juste besoin de parler. J’ai appris des choses. Beaucoup de choses.

— Quelles choses ?

Je sens ma gorge se nouer. Les mots ne sortent pas tous seuls. Il me faut puiser au fond de moi pour ne pas éclater. Ce n’est pas que je veuille les accuser. Ce n’est pas même que je sois en colère. C’est plus diffus.

— Je suis allée chez Maman Élise aujourd’hui, je commence. Et elle m’a raconté des choses sur la famille de Moussif. Sur sa mère. Sur le pacte. Sur... papa.

Un long silence s’installe au bout du fil. Pas d’exclamation. Pas de déni. Je n’entends que le souffle de mes parents, en attente.

— Vous saviez, dis-je. Vous saviez qu’il y avait un lien. Que ses parents et vous... que nos familles étaient liées. Mais vous ne m’avez rien dit.

Ma mère souffle, presque inaudible :

— Ce n’était pas le moment. Tu avais ta vie, ton travail, ton enfant. On voulait te protéger. Tu comprends ?

— Vous avez pensé que me cacher la vérité me protégerait ? Je vois maintenant que j’ai grandi dans des silences bien plus dangereux que la vérité.

Mon père intervient, plus ferme :

— Ce n’est pas si simple, Naïla. Il y a des choses que tu ne peux comprendre qu’en temps voulu. Et tu vois bien, le temps vient de s’ouvrir.

Je ne réponds pas. Je sens les larmes monter. Je les ravale. Ce n’est pas une dispute. C’est un deuil. Le deuil de l’innocence. Du confort.

— Je veux comprendre, je dis enfin. Tout. Je veux tout comprendre, Papa.

— Alors tu comprendras, ma fille. On te doit ça maintenant.

Je raccroche après quelques minutes supplémentaires, vidée. Le téléphone glisse de mes doigts, et je me laisse tomber sur les draps. À travers la fenêtre entrouverte, j’entends les bruits discrets de la ville qui s’endort. Et dans ce silence tiède, je sais que quelque chose s’est déplacé en moi. Que tout ce que je croyais stable, solide, n’est plus qu’un sol mouvant. Mais malgré tout, malgré la fatigue, les visions, les tensions, une certitude me traverse. Ce pacte, cette histoire ancienne, ne sont plus une légende floue qu’on m’impose. Ils me concernent. Ils nous concernent, Moussif et moi. Et même si je ne sais pas encore ce que j’en ferai, je sais que je ne pourrai plus l’ignorer.


Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis désolée de vous die ça mais je ne publierai pas avant le dimanche 22 juin, je dois soutenir ma thèse la semaine prochaine et franchement, même avec toute la volonté du monde je ne pourrai pas écrire. Merci de votre compréhension et même si je suis fatiguée de le dire et le répeter s'il vous plait : COMMENTEZ ! et liker si vous voulez.


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