Chapitre 30 : tournant décisif.

Write by Dalyanabil

Chapitre 30 : tournant décisif.

Fadia

J’ai passé toute la journée dans un état second, appréhendant ma conversation avec Farid. Je retrouve May dans la cuisine pour le thé, avec la quantité de travail que j’avais, je n’ai même pas eu le temps de la prévenir que je prenais le thé avec Farid. « Salam » je me dirige vers elle pour voir ce qu’elle nous préparé car elle est placé juste devant le four avec un torchon à la main prête, surveillant surement la cuisson d’une de ces délicieuse pâtisseries dont elle a le secret.

« Walaikoum salam, ça été ta journée ? Tu es partie très tôt ce matin. » Elle me jette un regard en biais.

« Oui j’avais beaucoup à faire, » je réponds tout en me servant un verre de limonade « tu nous a fait quoi de bon pour le thé ? »

« Des scones. » Ces yeux pétillent comme à chaque fois qu’elle parle de cuisine. « En fait je l’ai fait avec l’aide des jumeaux… » elle s’arête et pendant quelques secondes je la regarde incrédule avant que nous éclatons de rires tous les deux. Les jumeaux ont dû surement aider néanmoins ils ont aussi dû faire énormément de dégâts en plus je doute qu’elles les aient réprimandé tellement ils sont mignons. « La première fournées est déjà parti. »

« A et les jumeaux ? » Je confirme plus que je ne l’interroge.

Elle hoche la tête avant de reporté toute son attention sur le four quand il sonne, au même moment la pièce se remplit d’une délicieuse odeur de cake. Elle à fait des scones de différents sortes pour le thé, elle les dépose sur le comptoir, ils sont fumant bien doré, je me frotte littéralement les mains trop impatientes d’en gouter un, à cet instant précis mon estomac gargouille comme pour me rappeler que depuis ce matin je l’ai néglige. « Tu as encore sauté le lunch ? » Me demande May mécontente.

« J’ai pas eu le temps » je me dirige vers la théière dans laquelle elle a déjà mis du thé à infusé prends une tasse et me sers « qu’est-ce qu’on boit aujourd’hui ? »

« Du thé vert au jasmin. » Répond t-elle « assied-toi je vais te beurré quelques scones et tu vas me raconter ce qui te préoccupé autant au point où tu oublies de manger » répond-t-elle caustique.

Je souris parce que je sais qu’elle n’est comme ça que parce qu’elle s’inquiète réellement pour moi « Farid. »

« Mais encore ? » Elle sort la confiture à la fraise plus le beurre de table met les deux entre nous avant de s’assoir.

Je prends mon temps, je rajoute une tranche de citron dans ma tasse avec une cuillère de miel « on doit prendre le thé ensemble. »

« C’est génial vous allez enfin arrêté de vous éviter comme ça. » Elle prend un scone qu’elle divise en deux tartine l’un des côtés de beurre et l’autre de confiture, elle les assemble ensuite avant de déposer le tout sur une assiette qu’elle pousse devant moi « mange. » elle ordonne en recommençant le même procède avec un autre scone.

Dès l’instant où le scone entre en contact avec mes pupilles gustatives, je ferme les yeux en soupirant d’extase. Parce que le scone est encore chaud le beurre et la confiture fondent, pénètrent dans le cake juste comme il faut. Il est tellement bon que je prends mon temps pour le savourer même les gargouillements de mon estomac ont stoppé. « C’est les meilleurs scones de tout l’univers. » je lui dit une fois que j’ai fini de mâcher.

Au même moment la voix de Farid ajoute « on m’as dit que tes scones étaient à tomber »Il entre dans la cuisine en évitant soigneusement mon regard pour venir s’installé juste à côté de moi avant de se tourné vers dans ma direction « Salam Fadia. »

Je me rends compte à cet instant que j’avais arrêté de manger, de parler, de respirer juste pour l’observer prendre possession de la pièce, ma gorge est tellement noue que je ne peux lui répondre avec des mots alors je me contente d’hocher la tête.

« Et Malick ? » Demande May en nous surveillant du coin de l’œil.

« On ne pouvait pas s’absenté tous les deux en même temps. » il répond en guise d’excuse.

Elle se lève vas chercher un plateau sur lequel elle pose une plus petite théière,, un plat avec six scones, du beurre, de la confiture à la pêche et des couverts « je vous laisse je vais apporter son thé à Malick. »

« Apporté ou prendre le thé avec lui ? » Je lui demande mon regard sur le plateau qu’elle tient.

« Il y’a une différence ? » répond-t-elle avec humour, Farid ris sous carpe mais elle semble ne lui prêté aucune attention. « Soyez sage. » Elle nous laisse sans que nous ayons le temps de protester.

Le silence entre nous s’éternise mais je me refuse à le brisé, ce n’est pas moi qui suis parti plus d’une dizaine de jours sans donner de nouvelles. Ce n’est pas moi qui suis resté silencieux un mois après rompu nos fiançailles et ce n’est certaine pas moi qui a fait le premier pas, s’il veut qu’on discute il vas devoir lancer la conversation car la petite fille naïve qui s’est jeté dans ces bras n’est plus.

« tu vas bien ? » il m’interroge les yeux sur sa tasse.

« Oui. » Un mot, une syllabe résumant très bien comment je me sens, j’ai l’impression que si j’en dit plus je vais complétement me ridiculisé.

« J’ai appris que tu avais commencé à travailler avec A. »

Pour elle, j’ai envie d’en dire plus au lieu de ça je réponds encore « Oui. »

« Et tu as commencé des cours de secrétariat ? »

Là encore j’ai envie de donner une réponse plus élaboré mais je me retiens « oui. »

« Bon le message est passé » dit-il en se tournant complètement vers moi « tu es en colère cependant me donner des oui tout sec ne vas pas aider la conversation qu’on doit avoir. »

Mon cœur à plusieurs raté, je n’ai qu’une envie me tourne vers lui, le laissé entrevoir mon excitation, lui demander comment ça s’est passé avec sa famille au lieu de ça je porte ma tasse à mes lèvres prends tout mon temps avant de lui répondre « quel conversation. » Repensé à notre conversation sur le pont le jour de son arrivé me met en colère « oh ne répond du fait que toi et moi » mais je m’interromps parce que je me rends compte que ça me rends juste pathétique « en fait non il n’y pas de nous tu voulais me parler de quoi ? »

Il me retourne tellement vite que je suis sur le point de tomber mais il me rattraper du coup je me retrouve dans ces bras, son souffle chaud sur ma joue il murmure à mon oreille « si tu voulais bien m’écouté au lieu de piqué une crise » il s’arrête, se rapproche plus de moi, pose sa tête sur mon épaule en humant mon odeur. « Si tu savais combien tu m’as manqué. Combien j’ai besoin de toi, reste et laisse-moi m’expliquer STP. »

Mon cœur s’emballe, mon souffle se coupe je ferme mes mains en forme de poings très forts sur mes genoux pour évite de l’enlacé parce que j’ai beau ne pas avoir beaucoup d’expérience je sais très bien comment les choses pourrait se terminer si jamais je le touche ou me laisse allé. « Farid stp. »

Il se recule légèrement sans vraiment mettre d’espace entre nous, nos bouches sont maintenant à quelles centimètres « dis-moi. »

Je ne sais pas lequel de nous bouge en premier ou peut-être bougons-nous en même temps le résultat est que maintenant je suis entre ces jambes, avec la chaleur de nos deux corps nous enveloppant, nos cœurs battant à l’unisson, les yeux dans les yeux. Aucun de nous n’ose bouge, respiré, le temps s’est comme suspendu il pose son front sur le mien « Fadia épouse moi. » Il me donne un baiser sur le coin de ma bouche sans touché mes lèvres « STP laisse-moi être ton mari. »

Ces mots me touchent, font volés des papillons dans mon ventre tout en me donnant envie de criée OUI au lieu de ça je recule mets un peu de distance entre nous « et ta famille ? »

« Tu sais très bien que je n’ai pas besoin de leur accord pour me marier que ça soit sur le plan islamique ou encore légale. »

« Tu es le prince héritier du Mandras. » je rappelle arrivant à peine à croire qu’il serait prêt à faire une chose pareil.

« Je sais. » se contente-t-il de répondre.

« Croire que ça n’aurait aucun impact dans le futur serait une erreur. »

Il soupire lourdement, « ça aussi je le sais. » Il me fait reprendre ma place mais cette fois-ci je lui fait face, l’attirance physique entre nous est toujours dans l’air mais les points de conversation que je viens de soulever donne une toute autre atmosphère à notre conversation. « il y’a tellement de chose que tu ne sais pas sur moi. »

« Alors dis-moi » je le presse impatiente.

« Je ne peux pas autant le dire à toute la maison. » Il me caresse la joue triste.

« Mais là nous sommes seuls. »

« Fadia nous sommes à une étape de notre relation où l’on ne peut pas l’être » il décroche le talkie à sa hanche pour me le montré. 

« Salam Malick » je crie assez fort pour être entendue.

« Salam Fadia »des éclats de rires me parviennent, « et moi alors ? » S’exclame May

« Alors tu ne me diras rien ? »

« Est-ce important pour toi de savoir ? » me demande-t-il inquiet.

« Si je dis que oui ? »

« Je te le dirais tout. »

Sa réponse est franche, je sais que ça serait le cas « pas vraiment, je suis inquiète parce que la situation te rend triste. » J’embrasse la paume de sa main qui n’as pas quitté ma joue avant de continué « Farid je n’ai pas honte de qui je suis, je sais que ta famille pourrait avoir des réserves à cause de mon passé mais je n’en ai pas honte et j’ai l’intention non pas de guérir parce que je sais que quoiqu’il arrive ça fera toujours partie de moi mais d’apprendre à vivre avec et de ne pas le laissé me gouverner. »

Je le vois sourire « je n’ai aucun doute sur le fait que ma famille t’aimeras, ton passé n’y changeras rien et la raison pour laquelle je me suis disputé n’as rien avoir avec toi. »

« Non ? » Je suis surprise pas son affirmation.

« Non » se contente-t-il de répondre sans donné plus d’explication.

« Et tu ne peux pas m’en parle ? » Je demande encore perplexe.

« Pas encore. Je ne suis pas prêt à le dire à A. »

Je l’observe quelques instant avant de lui donner la réponse que je meurs d’envie de lui donner depuis qu’il m’as reposé la question. « Ok. »

« Ok quoi ? »

« Je veux t’épouser. »

Il sourit m’attire dans ces bras avant de crie sa joie « ELLE A DIT OUI. »

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