Chapitre 32 : La réalité surpasse le rêve.

Write by Dalyanabil

Chapitre 32 : La réalité surpasse le rêve.

Fadia :

Nous venons de franchir le seuil d’un des bungalows le plus isolé, c’est celui donné aux jeunes mariés à chaque fois. Il n’est pas seulement idéalement situé, mais aussi magnifiquement décoré. L’énorme lit à baldaquin fait face à une piscine qui se jette directement dans la mer, il y’a des pétales de roses blanches et rouges partout. Le lit est fait avec des draps blancs, les rideaux ouverts laisse entré la lumière de la lune qui brille tellement qu’on a pas besoin d’allumé pour se voir. L’ensemble des bougies combinés aux étoiles donnent un air féerique à la pièce, tout ceci dépasse mon rêve le plus fou. Que dis-je mon imagination était très loin du compte. Mon cœur bat à la chamade, j’ai les mains moites je me sens idiote d’être aussi nerveuse ce n’est pas comme si je n’avais pas le droit de le toucher. Je fais un pas dans sa direction. De le humer. Un autre pas. De le sentir. Un autre. 

« Fadia » je sursaute quand il se retourne vivement avec mon nom à la bouche. La main sur ma poitrine je fixe le sol comme une enfant sur le point de faire une bêtise pris la main dans le sac « désolé je ne voulais pas te faire peur. » Dit Farid, il pourrait effacer la distance entre nous juste en faisant juste quelques pas.

J’ai envie de lui dire tellement de chose, menteuse tu n’as pas envie de parler plutôt de le toucher, tout ce bouscule en moi je lève la main vers sa joue tout en gardant la tête baissé.

« Fadia » cette fois mon nom est murmure à voix basse.

J’avale avec peine ma salive, respire un bon coup avant de murmure à mon tour « encore, » j’ai parlé tellement bas que j’ai peur qu’il ne m’ai pas entendue.

Il fait un pas dans ma direction, la première chose qui apparait dans mon champ de vision c’est la paire de mocassins bleu qui accompagne sa tenue « quoi ? »

« mon nom » je déglutis avant de répéter « dis encore mon nom stp. »

Il réduit la distance entre nous, prends mon visage entre ces mains avant de dire « oh Fadia Fadia Fadia… »

Je m’agrippe à lui parce que le son de sa voix m’as rendu faible physiquement, comment est-ce possible ? Son odeur est épicé, il sent très bon, j’aimerais savoir ce qu’il utilise comme eau de toilette, je me serre encore plus contre lui « Farid ? »

« Oui ? » Sa voix est basse, rugueuse je peux littéralement sentir sur ma peu l’effet qu’elle me fait.

« J’ai peur. »

« De quoi ? »

« Ce que je ressens pour toi, » il ne dit rien alors je précise parce que je ne veux pas qu’il croit que je le repousse « je veux te toucher » je pose mes mains à plat sur son torse « te sentir » je me hisse sur la pointe des pieds pour le humer.

Je n’ai pas le temps de réaliser ce qui ce passe quand il écrase sa bouche sur la mienne, je n’ai jamais rien ressentir de pareil. C’est comme recevoir une décharge électrique, mon souffle est court je ressens tout à coup une forte envie de pissé qui n’en ai pas une. J’ai chaud et froid, la notion de temps devient abstrait, j’en veux plus quand sa langue fouille la mienne je veux me fondre en lui, nos dents s’entrechoque chacun de nous a envie de de toucher la peau de l’autre. La passion qui nous anime est telle que nous sommes sourds aux bruits que produit ma robe quand elle craque, le son des petits boutons tombant sur le sol sont comme de la pluie sur le toit quand elle commence. À l’instant où ces mains entre en contact avec ma peau je me cambre. « Farid stp stp stp, » je ne sais pas pourquoi je supplie.

Et juste comme c’est arrivé il s’écarte de moi, le froid qui m’envahit est abyssal, la solitude, aussi j’ai envie de pleurer « Fadia je suis désolé. »

Non. Non. Non. S’il te plait « Est-ce que ce qu’on vient de faire est mal ? » Non je ne suis pas toute innocente j’ai lu des romans d’amour avant. J’ai une idée assez précise de ce qui se passe entre un homme et une femme pourtant en sa présence j’oublie, je perds mes moyens et questionne tout. 

« Tu crois que je suis désolé à cause de ce qui vient de ce passé entre nous ? »

J’essaie de retrouver un semblant de contrôle, ma température corporel est maintenant dominé par le froid, je m’entoure le corps de mes bras en grelotant « … »

« Fadia arrête stp. » je le regarde sans le voir, il a les mains tendus vers moi le visage angoissé je ne me suis pas rendue compte que je reculais. Il se passe nerveusement les mains dans les cheveux avant de commencer à parler rapidement « je suis désolé de t’avoir brusqué, l’attirance entre nous m’as fait perdre le contrôle, Fadia regarde-moi. » Il prend ma main droite pour la poser sur son cœur il bat à un rythme fou, le sentir sous moi m’apaise « Fadia je te veux tellement que j’ai peur de ne pas savoir comment faire parce que perdre mes moyens n’est pas une option avec toi. »

« Oh » son visage entre les mains je l’embrasse, ses joues, son nez, le coin de sa bouche « soit toi stp » je m’arrête pour le regardé droit dans les yeux « stp ne me traite pas comme si j’étais handicapé, je sais comment ça se passe tu sais. »

Il rigole « comment quoi se passe ? » questionne-t-il malicieux.

« Tu sais » je baisse les yeux, « entre » je me gratte la tête de la main je nous désigne mutuellement de manière maladroite « entre un homme et une femme quand ils sont amoureux. »

« Oh ma Fadia » il attrape ma main qu’il embrasse me prend dans ces bras, les yeux dans les yeux sa bouche rencontre à nouveau la mienne. Cette fois il est lent, tout aussi intense mais il prend son temps je sens chaque pression, chaque nouvelle caresse « j’ai envie de te faire l’amour ma chérie. » d’autres baiser « de t’initier au plaisir » encore des baisers « de t’entendre gémir. »

« Farid stp » je suis haletante, à bout de souffle.

« Que tu dises mon nom juste comme ça quand viendras le moment du plaisir ultime. »

« Oui » je me donne à lui « oui oui encore » sa bouche quitte mes lèvres pour le lobe de mon oreille et je suffoque tellement c’est bon, je suis maintenant complètement collé contre lui. Je sens son érection contre moi je guette un quelconque sentiment de panique mais rien cet homme me fait me sentir bien, oublier mes peurs les plus profondes. Cet homme est mon médicament, mon chemin vers un semblant de guérison, cet homme me fait me sentir femme d’une manière que je n’aurais jamais espéré.

« Je veux te voir. » je murmure contre ces lèvres.

Il sourit « alors déshabille-moi. » Ai-je bien entendue ? Le déshabiller ? Je le regarde complètement hésitante. « Mon cœur si tu veux me voir il vas falloir que tu le fasse. »

J’ai envie de protester, de laissé la part timide de moi prendre le dessus mais j’ai tellement envie de le voir nu que je prends mon courage à deux mains et commence par ces boutons, mon cœur pompe tellement vite que j’ai les mains qui tremblent en plus de la vue qui se brouille, « est-ce normal que tu me fasse autant d’effet ? » 

« Si je m’écoutais, je serais déjà en toi. » Il est direct, voir beaucoup trop mais je ne me sens pas offensé, pour tout dire j’aime beaucoup ça.

« Alors pourquoi tu ne l’est pas ? »

Il me regarde perplexe « c’est une question sérieuse ? »

« Oui absolument, lève les bras tu veux » je lui retire le haut de son costume traditionnel et me retrouve nez à nez avec son torse. Ma gorge s’assèche, je me lèche les lèvres en me disant que je voudrais savoir quel goût à sa peau sans vraiment y réfléchir j’approche ma bouche de son torse et la referme sur l’un de ces tétons.

Son gémissements est guttural, je ne sais pas si c’est juste une impression mais il fait trembler tout la pièce. Il me prends dans ces bras pour me déposer sur le lit « j’ai changé d’avis si tu continues comme ça je vais jouir dans mon pantalon comme un adolescent. »

Je souris parce que ça signifie que je lui fait autant d’effet qu’il me fait, il l’enlevé avant de me rejoindre. Il m’aide à sortir de ma robe qu’il balance au pied du lit, je n’ose pas le regarde mon corps n’est pas parfait les bleus ont disparus, toutes les blessures ont cicatrisé, certaines cicatrices ont commencé à disparaitre cependant je ne me fait aucune illusion sur l’état de celui-ci. « J’aimerais bien savoir ce qu’il voir »

« Une femme qui à survécu aux pire en restant magnifique. » Sa réponse à une question que je croyais silencieuse me fait sursauté. « Fadia un jour, quand tu seras prête tu me raconteras ce que ces hommes t’ont fait en attendant je suis juste extrêmement reconnaissant que tu sois ici avec moi. »

« Je sais que je ne suis pas parfaite. » Je cligne des yeux très forts il est hors de question que je laisse ces souvenirs venir gâcher ce moment.

« C’est vrai » murmure-t-il à mon oreille le bout des doigts sur ma hanche avec une caresse aérienne « regarde-moi stp » j’inspire profondément mais ne trouve toujours pas le courage de lui faire face alors il se place au-dessus de moi, de son genoux droit il se fait une place entre mes cuisses les bras tendus de part et autre de mon visage il m’embrasse comme moi il y’as quelques minutes les joues, les yeux, le coin de la bouche, le bout du nez, mon cou, mes épaules. Le soutien que m’a offert les filles se ferme par devant j’avais trouvé ça cool, lui aussi apparemment sa bouche passe d’un sein à un autre je me mords la langue pour ne crier mon plaisir plus fort. Quand il atteint l’une de mes plus hideuse cicatrice je me crispe mais il voyage de l’un à l’autre avec la même ferveur, la même passion que pour mes seins. Il continue de descendre, avec douceur il retire ma culotte d’abord il embrasse mon pubis avant d’écarter grand mes jambes pour laper mon sexe. La sensation est telle que mon corps à un soubresaut.

« FARID. » J’ai l’impression d’avoir criée son nom mais c’est à peine un murmure, j’agrippe les draps du lit.

« reste tranquille mon cœur » il joint le geste à la parole il me maintient sur le lit de sa main gauche sur mon ventre et avec la droite continue à maintenir mes jambes pendant qu’il continue d’embrassé la partie la plus intime de mon corps. Je sens le plaisir se construire dans mon estomac en provenance de chaque extrémité de mon corps.

Ça monte « oui stp » je me rapproche de sa bouche, je bouge sans vraiment comprendre comment la seule chose que je sais c’est que la sensation est trop forte, trop bonne. L’air se raréfie de plus en plus dans la pièce, mon corps lui est de plus en plus sensible « OUI encore Farid stp stp » mes mains quitte le lit pour ses cheveux, l’explosion me prend par surprise quand il touche un point sensible que j’ignorais possédé. « FARIDDDD » son nom quitte ma bouche comme une question, une réponse, une prière, je suis tremblante, en sueur, le nuage de plaisir perdure, se propage dans tout mon corps.

Farid est à nouveau en face de moi, le sourire sur son visage est enfantin, comme s’il venait de gagner à la loterie « tu es imparfaitement parfaite mon cœur » je sens sa nudité au-dessus de moi, quand as-t-il fini de se déshabillé ? Il continue de me regarde « j’ai besoin que tu me dise si je te fait mal promis ? »

Toujours pas complètement redescendu de mon nuage je me contente d’hocher la tête.

« Non mon cœur j’ai besoin que tu le dise à voix haute. »

« Ok. »

« Ok, quoi ? » Il parle avec difficulté comme s’il avait de plus en plus de mal à se maîtriser.

« Oui » je passe mes bras sur son cou « je te le dirais. »

Il pose son front sur le mien, sans quitté mon regard il entre en moi, doucement, centimètre par centimètre. La sensation est étrange, légèrement doulereuse mais c’est tellement bon que je recommence à bouger « tu vas me faire jouir si tu continues. »

« Bouge stp, » je l’embrasse « stp Farid. »

Il respire lentement, ces reins bougent avec peine il commence d’abord doucement ensuite le rythme s’accélère, le plaisir qui venait juste de me quitter revient à la charge, encore plus intense que le précèdent. Comment est-ce possible « Fadia tu es la femme la belle que j’ai jamais vu. » Chaque mot est ponctue de coup de butoir. « Gracieuse, intelligente, drôle, sexy » il marque une pause pour m’embrasse « tellement sexy. »

« Farid plus fort. » Mon corps ne m’appartient plus, je suis sienne, j’ai toujours été sienne.

« Oui mon cœur, » il ordonne en murmurant à mon oreille « maintenant jouir pour moi. »

Sa voix a sur moi l’effet d’une étincelle mettant le feu au poudre, je pars complètement en vrille en gémissant tellement fort que je suis sûre d’avoir été entendue à l’autre bout du monde. Oh mon dieu comment est-ce possible que faire l’amour puisse être aussi bon ? Farid me rejoint, nous nous embrassons, émerveillé par ce qu’on vient de vivre, il semble aussi choqué que moi « c’est toujours ainsi ? » Je lui demande enfin quand j’ai réussie enfin à retrouver un peu mon souffle.

« Non mon cœur, en tout cas moi je n’ai jamais vécu un truc pareil. »

« Ah bon ? » Bien sûr je savais qu’il n’était pas puceau.

« Oui, allez viens prendre une douche avec moi, je te raconterais. »

Survivre à l’enfer d...