Drame

Write by TANOUVI

Lucie
Quelques semaines plus tard.
Aujourd’hui à lieu la première réunion pour le mariage de Steph et Yvi. On s’y prend un peu tôt parce que finalement le mariage traditionnel est programmé la veille du mariage civil et religieux. Ça fait beaucoup. On devra donc mettre les bouchées doubles et être bien organisés pour la réussite de l’événement. Je suis anxieuse parce que je sais que je verrai Marc aujourd’hui pour la première fois depuis au mois 2 mois. Après la discussion que nous avons eu et lors de laquelle nous avons rompu, nous nous sommes aperçu 1 ou 2 fois et nous avons à peine échangé des salutations. Je lui en voulais énormément et je ne voulais rien avoir à faire avec lui. Je levitais et il ninsistait pas. Ce que javoue, à fini par me blesser. Il disait m’aimer plus que tout. Comment peut on abandonner aussi facilement quand on aime ? N’aurait il pas du insister pour se faire pardonner ? Ces derniers mois ont été difficile. J’étais perdue entre mon amour pour lui et la douleur de la trahison. Je lui en voulais de m’avoir rendu amoureuse en sachant qu’il était marié. Je lui en voulais pour m’avoir cacher une information aussi grave. J’étais traumatisée a lidee davoir été la maîtresse du mari de mon ex belle sœur et javais si honte. Comment est ce que je vais assumer ce truc en public ? En même temps je me rendais compte que jaime vraiment Marc et que cet amour ne va pas disparaître juste parce que je lui en veux. Il m’a manqué horriblement et il me manque toujours. c’est un supplice de passer mes journées sans lui. Ne pas pouvoir le voir, le toucher, le sentir, lui faire lamour, entendre sa voix, cest juste insupportable. Pourtant ce n’est pas faute de n’avoir pas essayer de l’oublier. J’ai fais ce que j’ai pu pour ça mais il me semble qu’il est entré très très profondément dans mon cœur. Cest aussi une période pendant laquelle j’ai recu des menaces de mon ex belle famille. Marlene et son frère m’ont tellement harcelé avec leurs messages et appels truffés d’injures et de méchancetés que j’ai du bloquer au moins 10 numéros de téléphone. A chaque fois que j’en bloquais un, ils s’en octroyaient un autre pour pouvoir mieux me harceler. Finalement j’ai décidé de les ignorer en espérant qu’ils se fatiguent. C’est ce qui me semble t il s’est passé car depuis une semaine maintenant je n’ai plus reçu ni messages ni appels. Mais avant de disparaître, Marlène ma bien fait comprendre quelle prefere mourir plutôt que de me laisser Marc. Bref! La réunion du jour se tient au domicile d’Yvana. J’y suis avec les filles, quelques potes à Steph et des membres proches de leurs familles respectives. Il manque encore quelques personnes dont Marc. Fatiguée de me ronger les ongles, je décide d’aller me chercher à boire dans la cuisine. Pendant que j’y suis, j’entends les voix des nouveaux venus. Je sais qu’il est la. J’entends et je reconnais sa voix. Je suis prise de petits tremblements dans la cuisine. Il me manque tellement. Pffff ! C’est stupide l’amour. Mon cœur bat comme jamais. J’ai du tarder dans la cuisine car Yvana finit par m’y rejoindre.
- Tu comptes passer le reste de l’après midi cachée dans la cuisine ? Me demande t elle.
- Je ne me cache pas. Je suis venue boire un peu d’eau.
- Ça fait 15 minutes que tu es ici. Tout le monde est là. On attend plus que toi pour commencer la réunion.
- Ok j’arrive. Dis je mais sans bouger d’un pouce.
- Il est toujours aussi canon. Dit elle en me fixant. Et je l’ai entendu demandé à Steph si tu es là.
- Ah bon ? Je demande en faisant semblant de boire et en la regardant du haut de mon verre.
- Lucie, arrête de te comporter comme une adolescente. Si tu l’aimes autant pourquoi est ce que tu vous inflige ca ?
- Je ne nous inflige rien. C’est lui qui est marié. C’est lui qui l’a caché pour que je tombe amoureuse de lui, puis est revenu men parler avant de partir sans plus jamais cherché à me contacter ou à me voir.
- N’est ce pas ce que tu lui as demandé de faire ?
- J’étais en colère. Il aurait dû insister. Et il est toujours marié.
- Tu ne le sauras pas si tu ne lui demande pas comment ça a évolué. Et puis même s’il l’est toujours, vous avez déjà couché ensemble et tu sais que c’est toi qu’il aime et pas l’autre folle. Ils lui ont forcé la main. Ce type de mariage n’est même pas valable selon la loi.
- C’est plus compliqué que ça. La concernée est la sœur de mon ex mari. Et c’est un mariage traditionnel.
- Enfait c’est toi qui ne mérite pas Marc.
- Yvi !
- C’est vrai. Marc n’est pas parfait mais il est venu lui-même t’avouer tout ça pour que tu ne l’apprennes pas de quelqu’un d’autre. Pourquoi aurait il fait ça s’il ne t’aimait pas ? Tu connais combien dhommes qui feraient ca ? Ensuite tu sais comment il s’est retrouvé marié à une fille qu’il n’aimait pas à 16 ans. C’était un gamin Lucie. Ces gens ont chamboulé toute sa petite vie. Mais regarde l’homme qu’il est aujourd’hui. Il ne pouvait même pas compter sur son père qui lui préférait sa pharmacie mais il a tenu bon. C’est vrai, il a pris de mauvaises décisions mais il est humain. Tu devrais lui donner l’occasion de se racheter.
Les mots d’Yvana me font pleurer. C’est exactement ce que maman m’a dit quand j’ai fini par lui raconter l’histoire. J’ai tellement envie de lui pardonner mais j’ai peur de me tromper et de souffrir.
- J’ai peur Yvana. Dis je émue.
Elle vient me prendre dans ses bras.
- Mais tu l’aimes ? Me demande t elle et pour la première fois, je lui avoue mon amour pour Marc.
- Oui, je l’aime, comme j’ai jamais aimé de ma vie.
- Alors prend le risque. Toutes les relations connaissent des hauts et des bas. La vôtre ne sera pas une exception mais si vous vous aimez, vous pourrez tout surmonter.
- Je vais y penser sérieusement. Je te promet.
- D’accord. Viens.
J'essuie mes larmes et lisse sur mes cuisse ma petite robe d’été jaune poussin avant de prendre la main que me tend Yvana. Elle me fait un sourire d’encouragement et nous rejoignons le salon. La premiere personne que je vois en arrivant, c’est Marc. Il s’interromp au beau milieu d’une phrase et son regard intense et insistant se pose sur moi. L’émotion voile son regard. Je le trouve toujours aussi beau même s’il a l’air amaigri et fatigué. jai envi de le prendre dans mes bras pour faire disparaître la tristesse que je vois dans ses yeux. Quelqu’un tousse et nous ramène à l’instant présent. Marc parle en premier.
- Bonjour. Me dit il de sa voix grave.
- Bonjour. Dis je timidement.
 J’identifie une place à côté d’Yvi et Steph et m’y dirige pour massoir quand Franck se lève subitement de la place qu’il occupait près de Marc pour aller s’installer près de Steph sans autre forme de procès. Une ébauche de sourire nait sur les lèvres de Marc. Mon regarde se pose automatiquement sur ses lèvres puis je me reprend et vais massoir près de lui sur le fauteuil exiguë vu que je nai pas dautres options. Il bouge pour me faire de la place mais nos cuisses se frôlent des que je massois et son parfum emplit mes narines. Sentir sa cuisse musclé contre la mienne et la chaleur de son corps viril, eveille en moi un désir que je réprime depuis des mois. Sans que je ne puisse le contrôler, mes tetons se dressent et je commence à me sentir humide en bas. Je croise les bras pour cacher ma poitrine et je croise les jambes comme si je pouvais ainsi m’empêcher d’avoir envi que mon voisin me prenne brutalement sur le fauteuil qui porte nos poids. Pourvu que la réunion ne s’éternise pas.
Marc
Oui, l’amour c’est la sorcellerie. Sinon comment je peux avoir l’impression d’être presque mort quand je suis loin d’elle et me sentir si vivant à la seconde ou mes yeux se posent sur elle ? A cet instant, Franck c’est la personne que j’aime le plus dans ce monde après Lucie. Il n’a pas hésité une seconde à se déplacer pour la pousser à sassoir pres de moi. Cette proximité me remue jusqu’au plus profond de mon être. Quest ce que jaime cette femme ! Je l’observe à la dérobée, ma puce. Elle n’a pas changé. Elle est toujours aussi sublime. Je la trouve un peu plus fine mais j’adore. Sa petite robe lui donne un air juvénile qui menace de me faire perdre la tête. Elle a une senteur de fruit si agréable que j’ai envie de fermer les yeux pour la humer intensément. La voix de Steph me sort de mes pensées.
- Marc ?
- Oui ? je repond en reprimant un sursaut.
Tout le monde a les yeux braqués sur moi. J’ai raté un épisode ? Tout à mon fantasme, je nai pas ecouté un mot de ce qui se disait.
- Euh ! Désolé, je n’ai pas suivi. Dis je un peu géné.
- C’est ce qu’on remarque. Je voulais savoir si je peux te confier le volet logistique. Location de salle, sonorisation, voiture des mariés, et ce genre de chose. La déco et le service traiteur, je m’en occupe avec Yvi jusqu’à un certain niveau et on fait la passe à quelqu’un d’autre pour superviser. Lucie peut être ?
- Ok pour moi. Répond Lucie.
Son intervention me ramène à elle et je me perd de nouveau dans sa contemplation au lieu de répondre à Steph.
- Marc ? M’appelle t il une seconde fois et je detache difficilement mes yeux de Lucie.
Cette fois, les autres gloussent discretement.
- Oui, je peux m’en occuper. Je répond simplement
- Super. On continue. Enfin nous on continue la réunion. Toi aussi tu peux continuer ce que tu faisais.
Nouveaux gloussements. Seuls Lucie et moi semblons ne rien trouver de drôle à la situation. Quand ils ont assez rigoler, ils se remettent à parler et mois je retourne à celle qui m’obsède. Je me rapproche subtilement d’elle pour mieux sentir son corps contre le mien. Mon erection se fait douloureuse. Ça fait une éternité que je n’ai pas eu de rapports sexuels. Enfait depuis cette nuit ou nous sommes sortis en boîte. Je n’avais pas conscience d’être en manque de sexe jusqu’à cet instant. Ma vie a été mouvementée ces temps ci. Je suis engagé dans des conflits permanents avec mon entourage. Mon père, ma mère, Marlène, Oliver, le père de Marlène, mes oncles du village, et j’en oublie. J’essaie de mettre de l’ordre dans ma vie sans aller dans les extrêmes et c’est difficile. Cest même plus que ça. Mais je ne lâche rien. L’enjeu est trop important pour moi. Je la joue diplomate mais sils me poussent a bout, je vais sevir. La reunion prend fin finalement sans que je ne puisse dire quels sont les points qui ont été abordés. La prochaine réunion est prévue dans 2 semaines. Ça j’ai bien entendu.
- Et si on se faisait un ciné les gars ? Il est à peine 18h et demain ça taffe pas. Dit Steph
- Bonne idée. On pourrait se prendre des pizzas, à boire et suivre un film sur Netflix. Propose Yvi.
Tout le monde est partant sauf les membres de la famille d’Yvana qui décide de prendre congés.
- Marc et Lucie pourrait sortir nous chercher à manger. Dis Franck.
- Pourquoi nous ? On ne peut pas juste se faire livrer ? Demande Lucie avec un air desaprobateur.
- C’est pas grave Lucie. Moi ça me dérange pas. Je répond
elle pince les levres et serre la mine. Puis elle prend son sac et me devance dehors. Je sais qu’elle n’est pas contente et que toutes ses manigances commencent à lui peser. Je la rejoins et nous nous installons dans ma voiture. Elle est absorbé par la contemplation de la route mais je sais que c’est juste pour éviter de me parler. Ça me blesse.
- Je suis désolé qu’ils t’aient forcé à te retrouver seule avec moi. Ça se voit que tu n’as pas envie d’être ici. Dis je. Elle ne répond rien mais son attitude est moins hostile.
Nous roulons silencieusement jusqu’à sa pizzeria préférée. Je laide à descendre et nous marchons côte à côte en silence toujours. De temps en temps mes doigts effleurent les siens, me provoquant des frissons involontaires. Une fois a l’intérieur, nous allons au comptoir ou nous lancons les commandes. On doit attendre 30 minutes. Nous avisons une table et nous nous y installons. Je nous commande 2 verres de vin que nous sirotons en silence. Elle est concentrée sur son téléphone, moi je narrive pas a detacher mon regard delle. Je remarque que ses mains tremblent légèrement. Elle est donc troublée elle aussi. Une voix interromp le fil de mes pensées. Une voix que je déteste autant que son propriétaire. La voix de lex mari de Lucie. Oliver. Il est planté devant notre table dans une attitude de franche désapprobation. Ce type est timbré.
- Vous ne manquez vraiment pas de culot. Lance t il.
Je vois le regard de Lucie se voiler d’appréhension. Je regarde l’homme en face de moi. Il est grand mais un peu moins que moi. Il est mince et habillé avec goût. Avec un soupçon de jalousie, je me demande si il plaît toujours à son ex femme puis je me reprend. Elle a divorcé de lui. Il l’a ensuite poursuivi mais elle l’a rejeté pendant que moi j’étais avec elle. C’est moi qu’elle aime, pas lui.
- Bonsoir. Dit je calmement et pas le moins du monde gené par sa presence.
- Tu peux te mettre ton bonsoir ou je pense. Répond grossièrement Oliver. Je souris. Il vient d’arriver et il se contrôle déjà à peine.
Il se tourne vers Lucie. Mon réflexe est de me mettre entre les 2 mais je devine qu’elle n’aimerait pas que je me comporte ainsi. Je reste assis.
- Toi t’es enfait une pute. Commence t il. La je vois flou.
- Premièrement, tu vas surveiller ta façon de t’adresser à elle. Deuxièmement, tu n’es plus personne dans sa vie. Ce qu’elle en fait ne te regarde pas. Peux tu libérer l’espace stp ? dis je avec impatience.
Il ricane a mes propos.
- Tu me fais pitié. Tu te coltines une pute pareille et tu en es tellement fier que tu veux te battre pour. Tu sais comment j’ai baisé celle qui te donne des ailes ?
Ce mec est une ordure, un imbécile de la pire espèce. Il croit me blesser avec ses insinuations ridicules ? Il est loin de savoir ce que cette femme représente pour moi.
- Cetait ta chance. Tu as goutté un peu au paradis. Tu nas pas su le garder. Tu las perdu et cest tant pis pour toi. Au moins il te reste des souvenirs à chérir lors de tes moments de regrets.
Je vois son sourire narquois s’évanouir lentement.
- Il nya rien à regretter. Elle a toujours été nulle au lit.
Je souris puis je regarde Lucie. Nos yeux se rencontrent et s’accrochent. La facon dont elle me fait lamour envahit mon esprit et un desir primitif me ronge les reins. Elle le lis certainement dans mon regard car elle baisse les yeux de honte. Je reporte mon attention sur Oliver.
- Dans ce cas, tu n’as aucune raison de te trouver la et de faire ce que tu es entrain de faire. C’est une pute qui est nulle au lit dapres toi. Tu dois être soulagé qu’elle ne fasse plus parti de ta vie. On est ok avec ca. Circule donc mon gars. Tu nous intoxique.
Oliver sert les poings et son langage corporelle devient très agressif. Il veut en venir aux mains. Je me met debout. Des têtes se tournent dans notre direction. Entre nous, on sent l’animosité, la haine, la violence.
- Qu’est ce que tu veux ? je lui demande durement.
- Vous êtes des traitres. Tu es marié à ma sœur. Lance Oliver.
- Plus maintenant. Ta sœur et moi c’est terminé. J’ai rencontré la femme de ma vie et cest elle que je vais epouser. Par plaisir, pas sous une quelconque pression.
- Pas si tu meurs avant. Dit il a voix basse.
Lucie laisse échapper un hoquet de stupeur. Il vient de me menacer de mort.
- Des menaces maintenant. Cest de mieux en mieux. Laisse moi te dire une chose, je préfère mourir que depouser ta sœur. Met ton plan à exécution.
- Tu ne sais pas à qui tu te frottes. Surveilles tes arrieres. Un accident est vite arrivé.
- Jattend de voir ça mauviette. Je lui lance.
Il me lance un dernier regard, montre un sourire mauvais a Lucie et se dirige vers la porte. Quand il sort, je reporte mon attention sur Lucie et je me rend alors compte quelle tremble. Elle est en etat de choc. Je me penche vers elle et lui parle doucement en lui caressant la joue.
- Je suis désolée ma puce. Cava ?
Ses jolies grands yeux s'emplissent de larmes me donnant envie de cogner Oliver.
- Tout va bien d’accord ? Ne pleure pas je t’en prie. Viens.
Je lui prend la main et nous allons au comptoir. Je leur demande de livrer les pizzas et leur communique le numéro de Steph puis je paie et nous partons. Le silence du retour est plus pesant encore que celui de l’aller. Je prend la route de chez moi.
- Ou est ce qu’on va ? Elle me demande faiblement.
- Chez moi. Tu es en état de choc. Tu ne peux pas retourner maintenant chez Yvana. Ils seront inquiets. Leurs questions vont te mettre mal à l’aise. On va rester un peu chez moi, juste le temps que tu ailles mieux et je te ramène. Je lui explique.
Je veux en profiter aussi pour l’avoir pour moi tout seul pendant un petit temps.
- Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Dit elle.
- Pourquoi ?
- Tu sais pourquoi. On sait comment ça va se finir.
- Je te promets que je ne te toucherai pas. Je lui dis en sachant de quoi elle parle.
J’avais espérer lui faire lamour mais si elle ne veut pas, je n’essaierai rien. Lavoir avec moi pendant 1h ou 2, c’est suffisant pour moi. Je pourrai me masturber si mon envie devient incontrolable.
Elle sait que je ne badine pas avec ma parole donnée. Surtout pas maintenant quelle me prend pour un menteur. Je mourrai s’il le faut mais je ne lui ferai pas l’amour. Pas ce soir.
Nous arrivons à la maison et j’envoie rapidement un texto à Steph pour lui expliquer la situation. Je lui demande de dire à Yvana de pas s’inquiéter. Son amie va bien. Lucie s’installe au salon pendant que je vais dans la cuisine lui chercher à boire. Je reviens avec un verre d’eau fraiche et je la rejoins sur le canapé. Je m’assois et lui tend le verre qu’elle saisit à 2 main et boit de petites gorgées.
- Ça va mieux ? Je lui demande.
- Tu crois qu’il est capable de mettre ses menaces à exécution ?
- Oui. Il en est capable mais il ne me fait pas peur.
- Promet moi que tu seras prudent. Dit elle de la terreur dans les yeux.
- Je te promet d’être prudent. Je répond en lui prenant la main que je serre pour la rassurer.
Je l’aurai prise dans mes bras mais j’ai promis de ne pas la toucher.
- Tu veux manger quelque chose ? Je lui demande.
- Non merci. Tu peux mettre un film ? Cava m’aider a me détendre.
- Oui bien sur. Je répond. Je veux que tu sois tres prudente aussi de ton coté. Oliver et sa sœur te deteste. Ils tenteront des choses contre toi egalement. A la moindre tentative de leur part, dis le moi stp. Tiens moi au courant de tout ce qui te semblera suspect ou étrange. Même les choses les plus anodine. Jure moi que tu me le diras.
- Je te le jure. Je cours chez toi a la moindre menace, au moindre danger.
- Merci. Je répond rassuré.
J’allume la télé et je lui tend la commande pour qu’elle choisisse le film qui lui plaît. Je monte pour me changer et porter une tenue plus décontractée. Je prend 2 Couvertures et 2 oreillers. A la cuisine je nous sers 2 verres de vin et je verse des chips lays dans un bol. Je ramène mon butin au salon sous son regard enchanté. Ça me met de la joie au cœur. J’aime tellement lui faire plaisir. Elle se pelotonne dans un coin du canapé puis se couvre avec sa couverture. Je fais pareil mais à moitié allongé pour ne pas garder les yeux sur elle. C’est un supplice de lavoir si près et ne pas pouvoir lui faire tout ce dont j’ai envie. Je préfère éviter de me torturer. Le film qu’elle a trouvé defile sous nos yeux mais je n’y comprend rien, perdu dans mes pensées.
- Est-ce que je peux m’allonger à côté de toi ? Je l’entend me demander.
Je met une seconde à répondre. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée mais est ce que je peux refuser ça ? Non.
- Oui biensur. Dis je le cœur battant.
Elle sextirpe de sa couverture et viens jusqu’à moi. Je ne bouge pas, ne sachant pas comment elle veut se coucher ni ce qu’elle attend de moi. Elle soulève ma couverture et se glisse contre moi dans le canapé lit. Je bloque mon souffle sous la violence des émotions qui me traversent de part en part. Elle me donne dos et en se trémoussant pour trouver la position adéquate, son postérieur entre en contact avec mon sexe qui réagit furieusement.
- Je suis désolé. Dis je dans un murmure en serrant les dents.
- Ce n’est pas grave. Répond t elle.
Je suis à l’agonie. Je ne pourrai pas survivre à cette position alors je me lève. Elle me regarde.
- Tu es coincé ? Demande t elle.
- C’est trop pour moi. Je lui avoue sincèrement.
- Oh ! Dit elle simplement.
Tu te fous de moi ma jolie. Tu sais que tu es entrain de me tuer avec ce jeu de « touche moi mais ne me touche pas». Pensai je intérieurement.
- Je suis désolée. Dit elle en me fixant. Elle se rapproche de moi et je sais ce qu’elle va faire. Elle m’embrasse. Au début mon intention est de rester passif, sans réaction. Lol. Quelle plaisanterie ! Ses lèvres m’avaient à peine touché que je répondais à son baiser. Elle se déplace sur mes cuisses. Pour la 2eme fois de la soirée, je sens ses fesses sur mon pénis. Je suis dur comme une pierre. Étiré au maximum. Mais j’ai fais une promesse. Puisant des mes dernières ressources, je la repousse doucement. Elle me regarde incrédule. Le « je suis desolé » que je laisse sortir ressemble plus à un gémissement qu’à autre chose. Décidément ! C’est notre phrase préférée ce soir. Jai l’impression que mon cœur bat dans mon penis. Si la frustration pouvait tuer, je serai déjà mort et enterré.
- Je vais te raccompagner. Donne moi juste une minute. Je lui dis en fermant les yeux.
- Je ne voulais pas donner l’impression de jouer avec toi. J’ai dis que je ne voulais pas coucher avec toi mais j’ai laissé mon désir me submerger. Je suis perdu. Je ne sais plus où j’en suis.
- Je comprend. J’attendrai que tu sois sûre de ce que tu veux. Je ne te mettrai pas la pression. Saches juste que je t’aime et que je veux te récupérer. Ma vie est un véritable enfer depuis que tu m’as quitté. S’il faut que je t’attende toute ma vie, je le ferai parce que je ne peux plus vivre sans toi ma puce. Prend le temps qu’il te faut. J’attendrai.
Pour toute réponse, elle membrasse de nouveau. Mon erection qui redescendait lentement renaît de plus belle. Je la repousse de nouveau et me lève.
- Viens. Je lui dis. Elle soupire et se lève. Elle baisse le regard sur la bosse qui deforme mon pantalon.
- Je ten prie, si tu n’es pas sûre de vouloir aller au bout de ce que tu veux commencer, ne le fais pas.
Après un moment d’hésitation, elle hoche la tête.
- D’accord. Me dit elle en passant devant moi pour sortir. La déception s’abat sur moi. Javais esperer quelle change d’avis.
Je conduis de chez moi jusque chez Yvana sans que mon excitation ne baisse d’un iota. Je bande à tel point que ça en est gênant. Elle regarde obstinément la route c’est mieux ainsi. Si elle me touche, je vais éjaculer. Nous arrivons devant chez Yvana à l’instant même ou les autres sortent aussi pour s’en aller. La poisse ! Je ne peux pas descendre dans cet état.
- Qu’est ce que tu vas faire ? Me demande Lucie en baissant les yeux sur mon énorme erection ce qui fait que je me tend d’avantage. Un gémissement m’échappe presque. Je ferme les yeux pour me calmer.
- Je ne vais pas descendre. Dis leur que je ne me sens pas bien.
- D’accord. Tu as les mains qui tremblent.
J’ai en effet les mains qui viennent de commencer à trembler légèrement.
- Ce n’est rien. Ça va passer. Prend soin de toi ma puce. Dis je en lui caressant la joue.
- Toi aussi. Répond t elle.
Elle sourit tristement et descend de la voiture. Je fais demi tour sous le regard ahuri de Steph et des autres. Je roule doucement jusqu’à la maison. Quand je me retrouve dans mon lit, je suis tenté de me masturber. Je passe même ma main sur mon erection qui refuse de céder du terrain. Mais j’abandonne parce que ce n’est définitivement pas mon truc. Je préfère être en Lucie. J’attendrais le temps qu’il faudra. Je me tourne et me retourne dans mon lit. Je finis par quitter le lit et je me jette au sol pour plusieurs serie de pompe. Au bout de 30minutes, je suis essouflé, fatigué et couvert de sueur mais je ne bande presque plus. Je prend une douche et enfile mon pyjama pour m’endormir d’un sommeil lourd à 21h, un samedi.
La sonnerie de mon téléphone me réveille plusieurs heures plus tard. Je me réveille en sursaut. C’est Lucie qui appelle. Mon cœur rate un battement. Il est 2heures du matin. Elle est forcément en danger. Je decroche en même temps que je sors de mon lit et que je récupère mes clés de voiture.
- Allo ma puce ?
- Marc ? Dit elle la voix tremblante. Marc il y a quelqu’un chez moi. Quelqu’un s’est introduit dans ma maison. C’est un homme. Je l’entend. Il essaie de défoncer la porte de ma chambre. Il va me tuer Marc. Dit elle complètement terrorisée.
- J’arrive ma puce. Personne ne va te tuer tant que je serai en vie. Verrouille ta chambre. Si tu peux, pousse le lit contre la porte. N’allume pas la lumière et fais le moins de bruit possible. Je suis entrain de sortir de la maison. Ne coupe pas l’appel. Je veux te garder en ligne.
- Le lit est beaucoup trop lourd. Je ne peux pas le déplacer. Dépêche toi. La porte ne va pas tenir longtemps.
- Je serai la dans quelques minutes mon bébé.
En 1 minute chrono, je suis dans la voiture. J’ai peur. La peur me noue l’estomac. Jai peur darriver trop tard. Mon Dieu fait que j’arrive à temps. Depuis que j’ai acquis cette voiture je n’ai jamais autant fait la vitesse. Je n’ai respecter aucun feux tricolore en 7 minutes je suis devant sa porte. Je descend précipitamment de la voiture et me rue sur la porte. Elle est verrouillée. Je saute le mûr sans hésiter. La porte du salon est ouverte. Je mengouffre dans la maison sans hésiter. Les cris de Lucie me fouette le sang. Je fonce dans le couloir etbje trouve la porte de la chambre à moitié ouverte. Il a presque réussi à s’y faufiler. Avec un cri de rage, je le retourne et lui administre un coup de point avec toute la force de mon bras. Son nez craque sous la violence de l’impact et son sang gicle pendant qu’il pousse un cri de douleur. La surprise marque ses traits et retarde ses réactions. Je charge à nouveau et le roue de coups sans discontinuer. Quand je vois qu’il est inerte, je le laisse la et court dans la chambre pour voir si Lucie va bien. Elle me tombe dans les bras. Je l’étreins de toutes mes forces.
- Tu vas bien ma puce ? Il ne t’a rien fais ? Je demande l’angoisse dans la voix.
Elle secoue négativement la tête. Je la serre de nouveau contre moi. Un mouvement attire mon attention dans mon dos. Notre malfrat essaie de prendre la fuite. Je me lance à sa poursuite. Lucie essaie de me retenir.
- Marc laisse le partir. Crie Lucie en me tenant par la main.
- Ne t’en fais pas ma puce. Je reviens.
Je mélance en ignorant ses cris de protestation. Je ne peux pas laisser partir ce salaud. Il faut qu’il dise ce qu’il est venu faire et qui l’a envoyé. Je le rattrape à la porte. Je l’attrape par l’épaule. Il se tourne brusquement en m’assenant un coup de couteau qui m’atteint au flanc. La douleur irradie dans mon corps mais je la remarque à peine. Je saisis son bras et nous entamons une lutte acharnée. Il laisse tomber le couteau et arrive à se dégager de ma poigne. Il s’élance de nouveau vers la sortie. Je ne veux pas le lâcher mais Lucie se met en face de moi et ecarte les bras pour me bloquer le passage.
- Tu es blessé Marc. Tu es en sang. Je ne te laisserai aller nulle part. Il faudra me tuer avant. Dit elle en pleurs.
Je réalise sa détresse et me résigne à laisser filer ce salopard. Je la prend dans mes bras et elle sanglote longuement contre mon torse.
- Il faut qu’on aille à l’hôpital. Tu saignes. Stp.
- D’accord. Mais il faut d’abord que je passe un coup de fil. On doit porter plainte.
- On va s’en occuper plus tard. Il faut qu’on aille d’urgence à l’hôpital. Tu te vides de ton sang.
C’est à ce moment que je réalise que je suis grièvement blessé. Je suis pris de vertige et je me sens si faible que je sens que je vais m’évanouir. Je capitule.
- Je suis garé dehors. Je lui dis.
- Viens. Dit elle en se dirigeant vers la porte. Elle ne porte qu’une légère robe de nuit et elle est pieds nus.
- Porte quelque chose ma puce. Dis je faiblement.
- Non. Tu vas t’évanouir. Je tiens à ce que tu t’installe dans la voiture avant. Si tu t’évanouis ici je ne pourrai pas te porter jusqua la voiture. Je n’ai pas le temps de m’habiller. Tiens bon jusqu’à la voiture. Je t’en prie.
Chaque pas me demande un effort surhumain. Je trébuche à plusieurs reprise mais je résiste courageusement. Lucie pleure silencieusement a mes côtés en essayant de soutenir mon poids. Je minstalle a l’arrière de la voiture. Elle prend le volant les mains tremblantes et doit s’y prendre à 2 reprises pour démarrer la voiture. Je sens qu’il m’ait de plus en plus difficile de garder les yeux ouverts. La voix de Lucie me parvient de loin.
- Je t’aime ma puce. Dis je avant de perdre connaissance.

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