C’est de la folie

Ecrit par deebaji

​​​DANS LA PEAU DE CALEB BROWN ;  ​Jeremy et moi étions enfin sauvés. Jimmy nous avait rejoint et nous avions pu reprendre contact avec Alfred qui devait nous dire comment nous sortir de cet enfer appelé banque. Pour un braquage, s’en était un. J’avais l’impression d’être dans un véritable enfer dans cette banque. Au moment même où j’y ai mit les pieds, je n’étais plus serein. Je sentais que quelque chose n’allait pas dans cette banque et que ça pourrait finir mal si nous ne nous empressions pas de nous sortir de là. Par chance, nous allions y arriver sans encombre. Enfin c’est ce que je pensais. Quelques pas après être sortis de cette salle du coffre, nous avions été immédiatement pris en cible par les coups de feu des policiers qui s’étaient ramenés et nous avaient aperçus… C’était un véritable cauchemar ce jour-là. C’était comme si chaque pas qu’on faisait nous rapprochait petit à petit de notre propre tombe. Avec Jimmy, nous nous défendions autant que nous le pouvions en tirant sur les fics qui eux aussi nous tirait dessus. Et avec Jeremy sur le dos qui n’arrivait pas à marcher parce qu’il était inconscient nous avions de très minces chances d’arriver à nous enfuir. Le temps nous était compté et il fallait faire un choix. Abandonner Jeremy pour le récupérer plus tard ou continuer de le tirer avec nous en perdant du temps. Si seulement Koba avait pu se sortir de son lit d’hôpital, il nous aurait surement aidé à le porter jusqu’à la voiture et nous serions déjà partis à l’heure qui se faisait. Mais bon, il ne pouvait pas se sortir du lit à cause de cette fichue balle qui lui avait presque perforé l’os de la jambe. Les médecins disaient même qu’il serait peut-être impossible qu’il arrive à remarcher un jour. Bref, nous nous faisions toujours tirer dessus et les balles fusaient comme des goutes de pluies. Jimmy tirait sans s’arrêter, il semblait dépassé par la situation et tirait sans viser, il faisait ce qu’on appelle, des tirs aveugles, il gaspillait les balles et cela pourrait nous être fatal dans une telle situation… ​​Conversation entre Jimmy et Moi Moi : Eh, Eh !! Jimmy ? Tu ne sais pas te servir d’une arme ou quoi ? Qu’est ce que tu fous à tirer partout ? Tu vas gaspiller les balles et épuiser ton chargeur mec. Jimmy : Je ne laisserai pas ces raclures vendues nous mettre la main dessus. Bordel mec, j’ai une famille à nourrir et des gens qui comptent sur moi frère, tu comprends ? Je ne peux pas risquer de me faire arrêter par ces lopettes je vais tous les descendre. Moi : ouais t’as raison, moi aussi j’ai des bouches à nourrir, t’imagines ? J’ai toute ma famille et les frais des soins médicaux de mes parents sur le dos. Tu comprends que je comprenne ta réaction, mais c’est pas comme ça qu’on se sert d’une arme. Tiens prends Jeremy et les valises puis fonce directement à la voiture dehors. Je me charge de retarder les flics et de vous rejoindre ensuite pour qu’on se casse d’ici ; Jimmy : Ah ouais et comment on va faire putain ? Je te rappelle que y’a des tas de civils dans la banque qui attendent et qui pourraient se jeter sur moi en me voyant arriver. T’imagines l’ampleur du danger que je risque là frère ? En plus avec Jey qui est dans les vapes, il leur sera super facile de me mettre la main dessus et de m’agresser. Moi : tiens, prends cette arme, tu vas aller dans la salle d’accueil de la banque sans Jey et tu vas tirer un coup de feu en prenant un otage puis tu demanderas à tout le monde de sortir avant de toi même sortir avec cet otage qui portera Jey puis vous vous enfuirez jusqu’au prochain carrefour où je vous retrouverai. Jimmy : ne déconne pas mec, tu vas faire comment pour te sortir de là ? Je te rappelle que t’es tout seul contre trois flics et que nos munitions sont presque épuisées. Moi : fais moi confiance et cours, cours jusqu’à la porte et enfuis toi. Jimmy : comme tu voudras mais si d’ici quinze minutes, tu n’es pas là je viendrai moi-même te tirer de là. On va se sortir ensemble de ce guêpier. Tiens le coup jusqu’à ce que je revienne.   Moi : Ouais, ne t’inquiète pas, il faut plus que trois flics pour en finir avec moi. Va maintenant et mets tout l’argent dans le coffre. Jimmy : Okay frère, à dans une quinzaine de minutes si ça tourne mal ? Moi : Ouais à dans une quinzaine de minutes. ​Puis Jimmy s’en alla et les choses sérieuses purent enfin recommencer, j’ai dégainé mon arme et je me suis planqué derrière un mur en attendant que les tirs reprennent et que l’un deux essaie à nouveau de me tirer dessus. Je pensais que ça se passerait comme ça jusqu’à ce que je me sois fait prendre par surprise de derrière par l’un des officiers de police. En fait ce n’était pas un agent, mais une, c’était une femme. Elle pointait son arme, droit devant sur ma nuque et me demanda de me lever sans faire le moindre geste brusque…  ​​Conversation entre la policière et moi : La policière : ne vous retournez pas. Mettez vos mains en évidence et levez vous dans le calme. Au moindre geste étrange je vous abats d’une balle dans le crâne. Est-ce que vous m’avez compris ? Moi : Oui, j’en ai bien peur mademoiselle. La policière : Officière de police, pas de mademoiselle comme vous dites. Je ne suis pas votre copine ; Levez-vous maintenant et mettez vos bras dans le dos !! Moi : okay, okay je me lève voilà ; pas besoin de s’énerver. La policière : Ouais c’est ça, allez retournez-vous. Moi : pourquoi est ce que je devrais me retourner ? La policière : Vous allez vous retourner parce que je vous l’ordonne, c’est compris ? Moi : je ne reçois pas d’ordre de gens comme vous, si vous voulez m’abattre, faites le mais je ne vous obéirai pas et je comptes bien m’enfuir. La policière : vous faites un pas, je dis bien un seul pas de plus et je vous abats sur le champ. Moi : vous n’oserez pas, sinon vous m’auriez déjà abattu. La policière : Ok puisque c’est comme ça je vous arrête pour obstruction à la justice, vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra… Moi : Oh non madame la policière, ça ne se passera pas comme ça. Je n’ai pas vu votre visage vous n’avez pas vu le mien je vais m’enfuir et je suis juste entrain d’essayer de me défendre. ​Puis j’ai couru, j’ai couru avec tout la force que j’avais dans mes jambes en esquivant ses tirs par je ne sais trop quelle force mais ce que je sais c’est que j’ai réussit à sortir de cette banque, une valise à la main en un seul morceau alors qu’elle me poursuivait. Il y avait encore la voiture à Jimmy qui attendait alors j’ai sauté dedans tête la première et nous nous sommes enfuis. Putain bordel de merde, qu’est ce que c’était bon de se sentir à nouveau libre avec de l’air frais et oxygéné, cent pour cent naturel avec une panoplie de liasses de billets craquantes et flambantes neuves et non dans une fichue salle du coffre coincés entre la vie et la mort à attendre que quelqu’un daigne nous sauvés avant que la police ne vienne pour nous cueillir. Nous étions libres et c’est tout ce qui comptait pour moi. Nous étions libres et riches. Et il ne manquait plus que l’on trouve maintenant quelque chose à faire de tout cet argent pour ensuite disparaître et faire profil bas pendant quelques temps. Je me souviens encore que la police nous avait pris en chasse sans relâche et qu’il y avait de violents échanges de tirs entre leurs voitures et la nôtre. Jeremy avait fini par se réveiller de sa petite phase d’inconscience et nous avions dû perdre une portion des billets de banque que nous avions volés pour faire diversion et nous enfuir à toute vitesse. C’était une sorte d’écran de fumée infaillible parce que nous le savions, tout le monde aime l’argent. Même les flics et les gens les plus droits, aussi droits qu’ils aient pu l’être ou le seront pour toute leur vie aiment l’argent. On n’était pas dans un de ces films où on voit des flics loyaux non corrompus qui ne s’intéressent pas à l’argent ou qui font style de ne pas le voir lorsqu’ils l’ont sous les yeux, non. Ici on était à Brooklyn, un arrondissement assez pauvre ou jouer les altruistes et les nonchalants mène à un seul et unique endroit, la tombe. Je ne dis pas par là qu’il n’y avait pas de gens bien ou encore des gens honnêtes, on les appelle comme on veut, à Brooklyn, non. Ce que je disais c’est qu’il était improbable de voir de l’argent sans être captivé par sa beauté encore moins lorsque cet argent est en plein vol. C’était tout simplement, du délire. Un énorme mensonge, une histoire à raconter à des enfants pour qu’ils aillent au lit. Bien sûr que ces fichus flics se sont arrêtés pour ramasser quelques billets avant de se remettre à nous prendre en course. Ce qui nous laissait largement le temps de les distancier et de nous planquer quelque part en attendant de savoir quoi faire. Nous avions par précaution et pour éviter d’être malencontreusement rattrapés par la police, pris le soin d’enlever de la voiture de Jimmy, les plaques d’immatriculation qui se trouvait à l’avant et à l’arrière de sa voiture. Ainsi il leur était impossible de faire un quelconque signalement avec une nette précision parce que sa voiture était banale et assez commune en ville. Nous retrouver serait chercher une aiguille dans une boîte de foin. Il ne manquait plus qu’Alfred qu’on irait chercher au poste de police avant de nous enfuir avec lui jusqu’à notre planque. Et sachant que nous étions recherchés justement par la police, aller nous pointer tout droit devant un poste de police et attendre que quelqu’un vienne nous rejoindre en voiture pour nous enfuir ensuite, c’était littéralement la plus grosse folie de toute notre vie. Une pure folie, mais nous étions des bandits et nous n’allions reculer devant rien ni personne pour assurer la sécurité de toute l’équipe. Il fallait qu’Alfred vienne avec nous et que nous barrions de là à toute vitesse.  J’ai donc repris contact avec lui grâce à l’oreillette que Jimmy m’avait remit pour qu’on puisse communiquer et agir en coordination et je lui ai demandé où est ce qu’il se trouvait dans ce fichu poste de police ; ​​​​Conversation par oreillette avec Alfred et Caleb(moi) Moi : Allo, Alfred ? T’es là mon vieux ? Comment est ce que ça se passe au poste ? Alfred : Allo, Hey Caleb, ouais je suis là, ça se passe bien ici j’ai bientôt fini et je m’en vais, où est ce que t’es toi ? T’as réussi à t’échapper avec Jey et Jim ? Ils vont bien ? Vous avez pu avoir l’argent ? Moi : Tout va bien, ne t’inquiète pas frère, on a réussi à s’enfuir, on est tous en un seul morceau, aucun blessé aucune perte à déplorer. L’argent aussi est là, tout y est tout ce dont on avait besoin. Maintenant il faut qu’on vienne te chercher. Alfred : Cool, c’est parfait ça ! Yes on l’a fait, je le savais, qu’on pouvait y arriver sans encombre… Mais attends, quoi comment ça, vous venez me chercher ? Moi : bah on vient te chercher frère, il faut que tu me dises où est ce que t’es et à quelle heure est-ce que tu sors de ce fichu poste de police. Alfred : Non mais quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Tu t’entends parler ? Mais c’est de la folie frère, comment ça, vous venez jusqu’au poste alors que tout le monde vous rechercher dans la ville ? restes où tu es je sortirai bientôt du poste et je te dirai ensuite où es ce que je me trouve. Moi : écoute Al, t’as pas trop le choix, je dois venir te prendre tout de suite, si tu passes ne serait-ce qu’une minute de plus chez eux, peut-être qu’ils vont griller ta couverture et je ne veux pas que ça arrive donc fais tes affaires et attends. J’arrive dans quelques instants on partira tous ensemble sans laisser personne derrière, je ne vais pas changer d’avis tu me connais. Alfred : ouais, on fait comme ça, c’est toi qui dirige de toutes les façons mais, tu ne diras pas que je ne t’avais pas prévenu frère. Moi : ne t’inquiète pas, je te dis qu’on va faire ça, vite fait bien fait comme d’habitude et qu’il ne nous arrivera rien. T’as peur ou quoi ? Alfred : Non je n’ai pas peur mais c’est juste que ce que tu proposes, mec ; je dois te le dire franchement, c’est de la folie. Mais l’idée me plait. Après tout nous sommes des bandits et des hors la loi. Les hors la loi ne respectent rien alors, t’inquiète je suis avec toi sur ce coup. Moi : Ouais c’est ça, on en n’a rien à foutre frère, on ne respecte pas la loi. Nous sommes des bandits ; ​Après cet échange, je me suis ensuite dirigé à l’emplacement que m’avait indiqué Alfred, puis nous nous sommes planqués en attendant que ce dernier reprenne contact avec nous. Et merde, l’endroit grouillait de flics ; il y avait des policiers partout dans le poste. Certainement à cause de la panne qui s’était produite. Je ne l’avais pas imaginé de cette façon. J’ai eu du mal à l’admettre mais sur ce coup, c’est bien Alfred qui avait raison lorsqu’il me disait que c’était risqué de me pointer dans ce poste de police comme ça. Il savait qu’il se passait un truc pas net et avait certainement voulu nous protéger de ce qui allait arriver. Mais ce n’était pas pour autant que j’allais baisser les bras. J’étais venu pour chercher Alfred, j’allais donc le faire, peu importe si c’était des zombies ou des créatures surnaturelles dans ce poste de police. Moi j’étais là pour assurer une chose. Ramener Alfred avec nous à la planque et pas autrement parce dans mon équipe, c’était ça le crédo, la règle d’or. Ne jamais laisser un frère d’arme derrière et je comptais bien en être le tout premier exemple en sortant Alfred de ce poste de police. Certes c’était une folie de se pointer comme ça avec tout l’argent qu’on avait dérober à la banque parce qu’on risquait non seulement de nous faire arrêter par les officiers de police mais en plus on risquait aussi qu’il nous soit retiré, tout l’argent qu’on avait réussi à amasser avec ce braquage. C’était juste de la folie à l’état pur, la forme brute même de cet acte se caractérisait par la définition même d’être malade ou dérangé mental mais, j’étais prêt à courir le risque et, mon équipe aussi. On en avait déjà vu suffisamment pour reculer maintenant. Tout était encore possible et il ne fallait surtout pas se louper. Mais nous n’allions pas nous exposer comme ça gaillardement en sortant de nulle part et en nous mettant à crier le nom d’Alfred pour qu’il sorte de ce poste de police, non. Ça ne serait pas discret et ça gâcherait tout, que ce soit du côté des sensations qu’un tel acte pouvait faire ressentir à quelqu’un ou du côté de l’aboutissement du plan que nous avions mis en place. Le plan était donc de nous planquer dans un des coins qui entouraient le poste de police pour qu’ensuite je contacte Alfred par l’oreillette et qu’ainsi j’arrive à suivre sa progression jusqu’à sa sortie du poste et c’est à ce moment précis que notre voiture se pointera tout droit, devant le poste de police et qu’il montera. Je ferai chauffer le moteur au maximum comme pour les prévenir que nous étions là avant de nous barrer ensuite à toute vitesse. C’était ça le plan et il fallait qu’il soit mené à bien dans un délai extrêmement court parce que mettre trop de temps à l’exécuter pourrait très vite nous compromettre. Après cela nous jetterions la voiture banalisée de Jimmy dans un lac ou dans la mer, peu importe, et il se rachètera une autre avec l’argent que nous avions pu nous faire. Histoire de ne pas nous faire suivre par les policiers… ​​​Conversation entre moi (Caleb) et Alfred par oreillette ; Moi : Eh, allo ? Alfred, où est ce que t’es nous sommes déjà là devant le poste et c’est toi que nous attendons frère. Alfred : Ne t’inquiète pas, je suis en train de descendre les escaliers je vous rejoins dans quelques minutes. Moi : vas-y mais dépêche, il faut qu’on décampe aussi vite que l’on le pourra, je te rappelle que ce qu’on est en train de faire là, c’est du pur délire. Alfred : Ouais je sais mais, je ne peux pas partir comme ça, si je marche trop vite ou que j’ai l’air pressé, ils vont se douter de quelque chose et m’intercepter immédiatement. Moi : Okay, et tu sais où est Jeronimo ? Alfred : Non pas du tout, il doit probablement être dans un de ces bureau pénibles qui peuplent cet endroit glauque. Moi : c’est quand même louche qu’il ne soit pas avec toi, je ne sais pas si on peut faire confiance à ce mec… Alfred : ouais, moi non plus ; mais bon il n’a aucun intérêt à nous trahir, il perdrait toutes ses chances de voir un jour sa famille rouler sur l’or ou manger à sa fin comme il le veut donc il est obligé d’être loyal envers nous ; et ce n’est sûrement pas en nous vendant à ses collègues que ça arrivera donc on a aucune crainte à avoir. Moi : Ouais t’as certainement raison mec, ne calculons pas mais bref, tu sais, je me suis fait sa fille quand j’essayais d’en apprendre plus sur lui ; Alfred : Non tu déconnes, t’as pas fait ça quand même ? Moi : si frère, si je l’ai fait. Alfred : il est au courant ? Ah non il ne doit pas l’être si non, il t’aurait déjà tué. Moi : ouais, il ne sait pas, il a des doutes mais il ne m’a jamais surpris avec Alfred : ah haha, mais alors ça se passe avec elle ? Vous allez bientôt avoir des bébés ? Moi : ah si tu savais frère, les femmes sont ce qu’elles sont. Alfred : je ne comprends pas, qu’est-ce que tu veux dire par là ? Moi : elle m’a trompé avec un de ces ex et je suis sûr qu’elle le trompait lui aussi avec un autre mec. Et dire que son père pense que sa fille est une fille droite et studieuse… Alfred : ah les femmes, comme t’as dit elles sont ce qu’elles sont. Ça ne m’a pas étonné tant que ça. Bref, je suis bientôt dehors tu peux venir avec la voiture je t’appellerai sur le numéro de Jimmy. Faites attention, je ne sais pas si t’as remarqué mais ça grouille de flics par ici donc soyez prudent frère. Moi : Ouais ne t’inquiète pas on va le faire vite fait bien fait comme d’habitude tu verras. Alfred : vas-y je t’appelle dans quelques minutes alors. Moi : ouais on fait comme ça et ne perds pas trop de temps à sortir non plus, faut qu’on aille fêter ça ; ​Et quelques minutes plus tard, Alfred sortit du poste et m’appela par l’intermédiaire de Jimmy pour qu’on se casse tous ensemble. Tout se passa bien sans compter le fait que notre très chère voiture ou du moins celle de Jimmy s’est fait tiré dessus dix et sept fois et qu’elle a quand même réussit à nous ramener jusqu’à chez nous (la planque) sains et saufs. Maintenant, nous avions l’argent, nous avions la liberté et nous avions tout ce que nous voulions pour nous en sortir. Ce qu’il restait à faire maintenant, c’était le partage du gâteau. Chacun toucherait un bon pactole et tout le monde serait content. Puis nous allions nous séparer pendant quelques temps histoire de faire profil bas et d’éviter d’être pris en course par la police ou ingérés malgré nous dans de stupides rivalités de gang. Car oui, nous n’étions pas un gang de blaireaux qui vivent encore chez leurs parents, non. Nous étions déjà dans nos têtes un, putain d’empire puissant du crime…
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