Chapitre 28

Ecrit par Josephine54

Virginie


- Ça va, ma fille ? demanda maman dès que j'eus franchi le seuil de la maison.

- Ça va, maman, répondis-je en allant précipitamment dans ma chambre.

Je soupirai en entendant des pas dans mon dos.

- Étais-tu avec Frédéric ? demanda maman.

- Oui, maman, mais nous nous sommes vus juste quelques minutes.

- Ne t'a-t-il rien remis pour moi ? Je l'ai appelé hier et il m'a dit qu'il te remettrait une enveloppe pour moi.

- Non, maman, il ne m'a rien remis. D'ailleurs, nous nous sommes vus en coup de vent. Il était pressé.

Maman se mit à me regarder d'un air soupçonneux. Elle pensait certainement que Frédéric m'avait remis de l'argent pour elle et que j'avais préféré le tenir pour moi. Je l'avais fait une seule fois, car j'avais besoin d'une nouvelle perruque et maman l'avait découvert. Depuis lors, elle appelait directement Frédéric pour lui soumettre ses problèmes et ce dernier me remettait ensuite une enveloppe pour elle. Elle s'arrangeait d'ailleurs à savoir le moment que m'aurait remis Frédéric.

- Es-tu sûre ? demanda tout de même maman.

- Je ne mens pas maman. Il n'est même pas resté cinq minutes en ma compagnie.

Maman s'assit sur le lit et se tint la tête entre ses mains. Frédéric se faisait de plus en plus rare, et j'étais convaincue qu'il voyait quelqu'un d'autre.

- Si tu m'avais écoutée, nous n'en serions pas là... Ça fait des années que je te demande de lui faire un enfant.

- Mais maman, et s'il ne s'en occupe pas ?

- T'es folle ou quoi ? Tu te serviras de cet enfant pour le faire chanter. Tu lui diras que tu iras voir sa femme pour lui parler de votre enfant. S'il ne réagit toujours pas, tu le menaceras que tu iras abandonner cet enfant de sa porte... Tu sais, on pardonne facilement une maitresse, mais un enfant adultérin sera dur à avaler. Il fera tout pour que sa femme ne l'apprenne jamais.

- J'ai compris maman. Le problème maman, c'est qu'il a énormément changé.

Je ne savais que penser de Frédéric. Nous étions en couple depuis plus de trois ans maintenant, mais il se faisait de plus en plus rare. Frédéric avec certes l'habitude de disparaitre totalement de temps en temps pendant quelques semaines, mais là, c'était différent. Il était distant. Quand bien même, il acceptait de me rencontrer, il avait toujours l'esprit ailleurs. J'avais même parfois l'impression que mon corps ne l’intéressait plus.

- Je dois insister maintenant pour qu'on se rencontre.

- J'ai compris, répondit simplement maman.

Elle se leva ensuite et se rendit à sa commode et pris un objet. Elle retourna s'asseoir en face de moi.

- Tiens ceci, dit maman en me tendant un petit flacon. Mon marabout me l'a remis aujourd'hui.

Je pris peur à regarder le flacon.

- Rien de bien méchant. Un aphrodisiaque. Tu vas attendre d'être dans ta période fertile et le contacter. Avec ceci, il perdra complètement le contrôle. Il te fera l'amour toute la nuit et le préservatif sera le dernier de ses soucis. Il en demandera encore et encore... Tu pourras l'utiliser autant de fois que tu voudras.

- D'accord, maman. Merci, maman, répondis-je ne me saisissant du flacon.

Au point où j'en étais, autant le faire. Je n'étais pas prête à perdre un gros poisson comme Frédéric. Maman avait raison : je pourrais le faire chanter avec l'enfant s'il décidait de ne pas s'en occuper. Il me donnait de moins en moins d'argent, et j'avais du mal à boucler mes fins de mois avec le rythme de vie auquel il m'avait habituée. J'avais certes quelques petits à-côtés avec d'autres hommes, mais aucun d'eux ne valait Frédéric.


Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)


Je me rendis dans ma chambre et me mis à effectuer des recherches sur internet. Je calculai avec minutie mon cycle menstruel et me rendis même en pharmacie pour acheter un gadget qui me permettrait de savoir avec précision ma période féconde.

J'étais censée ovuler dans trois jours. Pour ne pas prendre le moindre risque, je commençai à envoyer des messages à Frédéric.

" Salut bébé, ça va ? ".

" Désolé Virginie, je suis un peu pris par le boulot maintenant. Je te reviens plus tard".

C'était désormais ainsi, le « plus tard » était généralement jamais. J'attendis toute la journée et ne reçus aucun message de lui. Le lendemain matin, je décidai de passer à la phase supérieure. Je lui envoyai une photo de moi dans mon plus simple appareil, les jambes écartées, un doigt en moi.

" Ne trouves-tu pas mon doigt un peu trop petit pour me satisfaire ? J'ai besoin de quelque chose de gros, vigoureux et fort".

Il lut mon message et ne me répondit pas.

Je lui envoyai ensuite une courte vidéo de moi, un gode dans le sexe, en train de me masturber avec vigueur, amplifiant mes gémissements.

" Si monsieur ne veut pas me satisfaire, je vais me contenter de cet engin, mais il ne te vaut pas" envoyai-je comme message d'accompagnement à ma vidéo.

Sa réaction ne tarda pas. Mon téléphone se mit immédiatement à sonner.

- Où es-tu ? demanda-t-il.

- Où veux-tu que je sois ? À la maison, répondis-je

J'avais arrêté les études cette année, après avoir été recalée au probatoire trois fois. J'avais profité du fait que la maison soit libre pour effectuer les vidéos et les lui envoyer.

- Retrouve-moi immédiatement où tu sais.

Bip, bip, bip....

Je me levai précipitamment du lit et me mis à empiler mes effets pêle-mêle. Je sortis de la maison au pas de course et me rendis dans cette auberge un peu retirée où nous avions l'habitude de nous rencontrer.

- Mon homme est là ? demandai-je à la réception.

- Non madame.

Je lui donnai de l'argent pour acheter à manger et une bouteille de vin. Il fallait bien que je trouve un moyen de le faire avaler les gouttes que maman m'avait remises. J’avais commandé beaucoup de nourriture, nous en aurions certainement besoin de forces, vu l’énergie que je comptais nous faire dépenser. Tant que l'effet du médicament fonctionnera, je serai là pour me soumettre avec bonheur à ses coups de rein.

Frédéric arriva près d'une heure plus tard. Il se jeta sur moi dès que je lui ouvris la porte. Il semblait gonflé à bloc. On se mit à s'embrasser avec passion. Mes vidéos avaient vraiment eu l'effet escompté. Cela faisait des mois que Frédéric n'avait plus manifesté un désir aussi brûlant pour moi.

- Tu m'as fait quitter précipitamment le travail, tu vas me le payer, lança Frédéric.

- Ah, je ne demande que ça, mon amour, Répondis-je d'une voix provocatrice.

Il me souleva avec brutalité ma jambe et retira avec précipitation mon string. Il inséra ensuite la main dans sa poche et en extrait un préservatif. Il l'enfila à la hâte et l'instant d'après, il me pénétrait comme si sa vie en dépendait. Il se mit à me donner des coups de boutoirs avec frénésie et je hurlais mon plaisir à m'en rompre les cordes vocales. J'admettais que j'exagérais un peu et cela sembla le rendre fou.

- Ouiiiii... tu es le meilleur.... mon Dieu... personne n'est capable de me baiser comme tu le fais... arghhhhhh... arghhhh.... bébé... doucement... tu veux me défoncer…aie....

- Oh.. tu es trop bonne, hurla Frédéric en se libérant.

On s'agrippa l'un à l'autre pendant quelques secondes.

- Un moment, s'il te plaît, dis-je en me précipitant vers les toilettes.

Frédéric me rejoignit quelques minutes plus tard.

- Je dois retourner au boulot, dit-il.

- Bébé, tu es tout en sueur là. Après le marathon de tout à l'heure, il serait préférable de prendre une douche avant de sortir.

- Tu as raison, admit Frédéric.


Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)


Il entra dans la baignoire tandis que je sortais des toilettes. Je me mis à disposer la bouffe sur la table. J'ouvris la bouteille de vin et après avoir lancé un bref coup d’œil vers la porte des toilettes, je pris le flacon que maman m'avait remis avant de réaliser qu'elle ne m'avait pas donné de mode d'emploi.

Mon Dieu, que faire ? Combien de gouttes mettre dans son verre ? Je l'entendis se frotter vigoureusement avec la serviette et réalisai qu'il serait sorti des toilettes d'ici quelques minutes. Je décidai de verser la moitié du flacon dans son verre, tout en priant que rien de grave de lui arrive.

Je lui fis un large sourire quand il sortit des toilettes. Son regard se posa sur la table dressée et il eut une mine embarrassée.

- Je dois vraiment y aller, lança Frédéric en se grattant la tête.

Je me levai en coup de vent et me rapprochai de lui.

- Bébé, tu me négliges trop ces derniers temps. Tu n'as plus mon temps. Qu'ai-je fait de mal ? Où ai-je fauté ? Tu es venu simplement pour du sexe ? Je pensais qu'on pourrait passer un petit moment ensemble.

- Euh... je vais manger vite fait et y aller.

Je me mis à sautiller comme une petite fille, ce qui lui arracha un petit sourire en coin. Il s'assit à table et je lui tendis son verre.

- À nous, trinquai-je. Bon appétit, bébé.

Je bus une gorgée de mon vin pendant qu'il faisait de même. Je reposai ensuite mon verre et me mit à le servir. Il vida son verre et se resservit un autre. Bien, bien... J'espère que maman ne s'est pas fait avoir par un charlatan.

- C'est bon ? demandai-je en lui tendant un plat.

- Oui, c’est assez, merci, chérie, répondit-il.

Il se mit à manger pendant que j'en faisais de même. J'étais sur le point de lui poser une question quand mes yeux rencontrèrent les siens. Ils exprimaient un désir à l'état primitif.

- J'ai encore envie de toi, chérie, murmura-t-il d'une voix rauque.

- Bah, qu'est-ce que t'attends pour me dévorer entièrement ? demandai-je en me léchant sensuellement les lèvres.

Frédéric se leva en coup de vent et m'embrassa à en perdre haleine. Il bouscula tout ce qui reposait sur la table et m'y déposa. Il déchira ensuite mes vêtements et me pénétra d'un coup sec. J'émis un hurlement de douleur.

- Hé... bébé... doucement, tu me fais mal, me lamentai-je.

- Hum... tu es trop bonne, hurla Frédéric en me donnant de coups de rein vigoureux, me provoquant plus de douleur que de plaisir.

Il se libéra rapidement, mais je vis son sexe reprendre immédiatement forme.

- J'ai encore envie de toi, mon amour, s'écria Frédéric en me tournant brusquement sur le ventre.

- Euh... que fais-tu Frédéric ? demandai-je d'une voix horrifiée.

- Je veux te prendre par là, ça a toujours été mon rêve, hurla Frédéric d'une voix surexcitée, en caressant mon anneau postérieur.

Mon Dieu, j'avais toujours refusé la sodomie, par peur de la douleur que cette pratique comporterait. Je n'eus pas le temps de pousser plus loin ma réflexion que je sentis une violente douleur dans mon anus.

- Aieeeee...

Frédéric se mit à accélérer ses mouvements de va-et-vient sans tenir compte de ma douleur. Je tentai de le repousser, en vain. Il semblait comme possédé. Maman, pourquoi t'ai-je écoutée ?

- Oui... c'est trop bon... oui... c'est bon...

Il poursuivit ses coups jusqu'à sa libération. Il retomba sur moi, à bout de souffle. Mais son engin semblait n'avoir rien perdu de sa vigueur.

Frédéric me donna un léger baiser sur les lèvres et me fit un sourire.

- J'ai encore envie de toi, bébé. Tu es irrésistible, murmura Frédéric en me repositionnant de telle enseigne à s'insérer profondément en moi.

Mon Dieu, dans quoi m'étais-je fourrée ? Étais-je en mesure de supporter cela ?

Frédéric passa le reste de la journée avec moi. Il ne voulut pas rentrer chez lui. Il n'était d'ailleurs pas en mesure. Il ne pensait qu'à baiser. Il était vraiment insatiable. La nuit arriva et il en redemanda encore. Nous avions à peine eu le temps de nous reposer.

J'étais actuellement éveillée et me mis à observer Frédéric qui dormait comme un nouveau-né. Il rechargeait certainement ses batteries pour repasser à l'assaut. Je m'étais rendue hier dans un restaurant du coin commander à manger. Il avait d'ailleurs très peu mangé.

Il dormait maintenant depuis près de cinq heures. C'était son plus long record de sommeil depuis qu'il m'avait rejointe dans cette chambre. Nous étions ici depuis deux jours maintenant. Il s'était reposé au maximum pour deux heures et replongeait généralement, soit dans mon vagin, soit dans mon anus. Je pense que j'avais abusé dans la dose. Maman m'avait parlé d'un effet aphrodisiaque, mais je ne m'attendais pas le subir pendant deux jours.

Cela avait été extrêmement pénible. J'avais été tentée de m'enfuir durant son sommeil, mais quand je pensais aux enveloppes qui se faisaient de plus en plus rares, je faisais mauvaise fortune bon cœur. Ces sacrifices étaient pour la bonne cause. Je le sentis tout à coup s'étirer, me préparant mentalement à subir le prochain assaut.

- Quelle heure est-il ? demanda Frédéric dès qu'il ouvrit les yeux.

- Il est 16 heures, lui répondis-je.

- Wow, j'ai beaucoup dormi. Je serai en retard au boulot, dit-il en regardant sa montre.

Il était redevenu le Frédéric que j'avais côtoyé ces derniers mois. Je compris à cet instant que l'effet de mon produit s'était certainement estompé. J'avais l'impression qu'il avait perdu la notion du temps. Il pensait certainement s'être endormi pour quelques heures. Je n'osai le détromper.

Il se leva et se rendit aux toilettes pour vider sa vessie.

- Où est ma veste ? demanda Frédéric en se tournant vers moi.

Je lui indiquai du doigt l'armoire dans laquelle je l'avais accrochée.

Son téléphone n'avait en effet pas arrêté de sonner durant ces deux derniers jours. Je m'en étais rapprochée quelques fois et avais toujours vu le nom " Cécile mon cœur" s'afficher à l'écran. Je l'avais simplement remis dans sa veste. Chère Cécile, il viendra peut-être le moment où nous ferons connaissance... si ton mari se montrait récalcitrant.

Frédéric se rapprocha de sa veste et inséra la main dans l'une des poches. Il en sortit son téléphone et eut tout à coup une expression horrifiée au visage.

Comme je le comprenais, ce téléphone avait sonné au moins cinquante fois au cours des deux derniers jours, mais Frédéric était tellement concentré à se perdre dans mes profondeurs qu'il n'y avait pas fait attention.

- Je dois y aller, s'exclama-t-il d'une fois paniquée.

Il enfila ses vêtements à la hâte et sortit précipitamment de la chambre, sans un regard à mon endroit.

Je me levai à mon tour pour me rendre aux toilettes et dus m'agripper contre les murs pour avancer. Frédéric n'y était vraiment pas allé de main morte. J'espérais avoir gain de cause en fin de compte, car je ne suis pas sûre d'avoir envie de revivre ces moments une autre fois.

Manipulation sentime...