Chapitre 5 : Une situation délicate

Ecrit par Fleurie

°°° Ayanda °°°



La voiture de Ronan a fini pas être garée devant un restaurant de la place. C’est un coin très chaleureux, connu de tous. De la voiture était sortis, une belle jeune femme aux cheveux longs et deux enfants. Il s’agit du petit garçon et d’une jeune fille. J’ai ordonné au conducteur de zémidjan de s’arrêter à quelques mètres d’eux. Je ne dois pas être maladroite pour qu’il remarque ma présence.



Moi ( lui tendant un billet craquant ) : Voici 1000f, tiens.


Lui ( fouillant dans sa poche ) : Mademoiselle excusez moi, mais je n’ai pas de monnaie. On fait comment ? ( Regardant autour de lui ).


Moi ( le lorgnant ) : Garde la monnaie.



Mieux je le laisse, je n’ai pas mon temps à perdre pour une histoire de quelques pièces. 



Lui ( très content ) : Merci ( levant les yeux au ciel  ) si seulement tout le monde pouvait être comme vous. Que Dieu vous bénisse. 


Moi ( le coupant sèchement ) : Eyon mintché  ( c’est bon mon cher ).



Je l’ai arrêté dans son discours. Qu’il s’en aille avec ses remerciements à ne pas en finir. Je ne dois absolument pas les perdre de vue.



Pour un instant, j’avais cru rêver. Non je refuse de croire qu’il  mène une double vie. Il se la coule douce avec elle, pendant que ma naïve de soeur meurt d’amour pour lui. C’est juste inadmissible. Mais cela ne m’empêche aucunement de vouloir de lui. Je me surprend parfois à fantasmer sur lui, me faisant des choses érotiques. D’abord que je n’ai pas aimé la voir trop se coller à lui. Ça été un pur plaisir de l’appeler et de lui gâcher sa lune de miel. 



Je les ai suivis du regard, jusqu’à ce qu’ils entrent dans le restaurant. A mon tour, j’ai croisé la voie pour pénétrer dans la salle. Je garde toujours un foulard dans mon sac. Je pense que j’ai une idée que je dois mettre en pratique. Je me suis ruée vers les toilettes pour dames. Une fois à l’intérieur, je me suis assurée que personne ne me voit. Ensuite, je me suis couverte la tête en prenant soin de mettre mes lunettes. Un regard dans la glace et je me vois méconnaissable, à part mon uniforme bien sûr.



En sortant des toilettes, j’ai choisi une table non loin d’eux. J’ai pris place de telle manière à ce qu’il ne pourra me voir. J’ai passé ma commande. Ensuite, j’ai fait sortir mon iPhone. Je l’ai mis sur silencieux, en prenant soin de désactiver l’effet flash. Lentement, je l’ai positionné en le mettant sur la caméra.  J’ai pris soin de filmer un peu le couple. J’ai également pris quelques photos d’eux dans leur ambiance très gaie. J’ai été très surprise d’entendre le petit garçon l’appeler papa. J’ai sursauté, rien qu’à voir combien ils sont proches. Une famille idéale, on peut sentir l’amour qui y règne. Le salaud il n’a pas osé rouspetais je intérieurement? 



Pendant un moment, j’ai cru  que mes tympans étaient en panne. Le fait que ce petit garçon ait répété le même mot m’a poussé à croire que c’est vrai. Je me suis pincée pour m’assurer que je ne rêvais pas. J’ai dû me retenir pour ne pas attirer l’attention des gens autour de moi par un petit cri. Ronan et la dame ne cessaient de rire aux éclats à je ne sais quoi.   Ils ont l’air très proches, mais rien ne prouve qu’ils sont intimes. Peut être que c’est juste un déjeuner entre la mère  de ses gosses, rien de méchant.  Mais n’empêche qu’il a caché l’existence de ces derniers à nous tous. Je les ai observés pendant un moment avant de m’eclipser. J’ai posé un billet de 10.000 f et je suis sortie du restaurant. 



J’ai jeté un coup d’oeil à ma montre, elle affiche 13h30. Saliou n’a toujours pas pointé son nez, il n’a pas également appelé pour me prévenir de son retard. Je jure qu’il va m’entendre une fois rentrée,  pffffff. J’ai hélé à nouveau un zémidjan et je suis rentrée chez moi.

J’ai pris mon portable, que j’ai connecté en copiant le contenu sur mon ordinateur portatif. Il pourrait se perdre, on ne sait jamais. Je pourrai toute fois, récupérer les informations sur ce dernier. J’ai verrouillé puis je l’ai éteint.



Vous avez trop appelé mon ici hein. On dirait que je suis une VIP ( lol ), la façon dont Ayanda est sucré dans vos bouches, hum. Je me nomme Ayanda QUENUM, âgée de 22 ans je suis en 1 ère  année de Master  management des ressources humaines en  dans une université de Cotonou. Concernant ma vie sentimentale, c’est tout un désastre. Je n’ai jamais eu une relation stable dans ma vie. Tous les hommes sont des menteurs, je n’ai eu que des plans culs. Mais cela n’a jamais été un souci majeur pour moi. Je profite bien de ma liberté,  au lieu de m’emprisonner  dans un marriage. Pour moi le mariage n’est qu’une perte de temps et d’énergie. Une prison où vous acceptez d’être torturé par l’autre, voilà ma conception. Je m’en bats complètement les ovaires.



Mais j’adore le doux visage d’ange de mon beau frère. Je vous vois déjà venir. Rangez vos yeux. Il m’a tapé dans l’oeil avec son charisme et son sourire angélique. Ronan-Luc est un gars vraiment hors du commun. Les mots me manquent pour le qualifier. Il est juste la perfection. L’autre soir n’a été que le début.  Je l’aurai dans mon lit. Ce n’est qu’une question de temps. Je compte bien tenir à ma promesse. Depuis toute petite mes parents, surtout ma mère ont toujours privilégié Enora.  Toute la maisonnée ne vivait que pour elle. Je pense que je suis la vilaine de la famille. Et pourtant chez nous ce sont les benjamines qu’on chouchoute plus. Bref, je suis jalouse d’elle.  Je veux avoir tout ce qu’elle a. Elle obtient ce qu’elle veut sur un plateau d’argent,  pendant que c’est tout le contraire chez moi. Je ne supporte pas sa bonne humeur à longueur de journée. Des fois j’ai juste envie de lui en coller une paire de baffes. La meilleure manière de l’atteindre pour l’instant, est son hubby. Assez parler, je suis fatiguée. 



[ … ]



Après une bonne douche, je suis descendue manger un bout avant de m’affaler sur le lit. Je n’ai qu’une seule envie.  C’est de dormir et me réveiller la tête pleine d’idées. ( Clin d’oeil ). 



Deux heures de temps plus tard 



J’ai mis un jean slim noir, et une manche longue de couleur crème. J’ai laissé mon tissage tombé sur mes épaules. J’adore cette coiffure qui me donne le look de Nicky Minaj. Je n’ai pas toutes ses rondeurs, mais je suis sexy. J’ai fait un léger maquillage. Je me mire et je kiffe ce que je vois. Après avoir mis mes talons, j’ai pris ma sacoche et je suis sortie de la chambre. Sur mon chemin, j’ai croisé Saliou qui m’a fait sortir une excuse à deux balles. Il me racontait que le pneu avait crevé et qu’il n’avait pas un secours.  Enfin, je l’ai laissé raconté son histoire.  J’ai une visite très urgente ce soir.



°°° Ronan °°°



Il fait un très beau soleil cet après midi. La température est supportable, rien de spécial. Même si certains disent le contraire je m’en fiche pas mal. J’ai profité de ce beau jour, pour faire une belle surprise à Anita. Elle fête ses 36 ans aujourd’hui. Ensemble avec Yan et Maya, nous avons décidé de lui faire une petite surprise.  D’abord ce sera au restaurant, ensuite nous allons clôturer la petite fête à la maison avec les autres, qui d’ailleurs s’occupent du reste. Sinon ils se diront qu’on les a négligés. Je suis par contre très attaché à Yan et Maya.



Anita ( mine lumineuse ) : Je suis très émue par ton action Luc. Je te remercie du fond de mon coeur. ( Aux enfants ) je vous adore.


Eux  ( souriant ) : On t’aime aussi.


Moi ( naturel ) : C’est ton droit Ani,  tu fais trop pour ces enfants ( les regardant ). Tu m’as également trop aidé. Je n’imagines même pas ce que j’aurais pu faire sans ton aide. Quand je pense à nos débuts.


Anita : Arrête Luc. C’est bon, assez de remerciement. 


Anita est une jeune fille très sympathique et sociable.  Je l’ai rencontré un jour lors de la sortie des classes. J’avoue que les circonstances dans lesquelles nous nous étions connus n'étaient pas si bonnes. Mais nous sommes  par la suite  devenus de bons amis et par la suite un peu plus proches. Je ne regrette pas avoir croisé son chemin. Elle est un mal indispensable dans ma vie et dans celle des enfants.  Elle est si douce et partout où elle passe les gens ne parlent que du bien de sa petite personne.



Maya  ( intervenant ) : Luc a raison Ani. Tu es très gentile, tu es juste un ange tombé du ciel.


Yan : Papa je veux du gâteau pour mon dessert.  



Cet enfant peut être gourmand, je vous dis. Il ne pense qu’à son ventre.



Moi : Finis d’abord ton plat et puis tu auras ton dessert champion.



Cinq minutes plus tard,  j’ai fait signe au serveur. Il n’a pas tardé à venir. Il y avait aussi Maya qui voulait sa part du dessert. Nous avons tous finir par en prendre d’un coup.



[ … ] 



Nous sommes restés une demie heure de plus avant de quitter les lieux. Je nous ai conduit jusqu’à la grande maison, où tout le monde nous attendait. 



Lorsque nous avons franchis le seuil de la porte,  un silence de mort nous a accueilli. Un pas de plus, et je vois Anita poser sa main sur sa poitrine. Ils étaient tous là. J’ai vu une larme perler sur sa joue. La minute d’après, elle a fondu en larmes. Elle est encore sous l’effet de la surprise. Je me suis lentement approché pour la prendre dans mes bras. Elle s’est détendue et a commencé par se calmer. 



Anita : C’est le plus beau jour de toute ma vie. Personne ne m’a aussi gâté auparavant. Vous êtes merveilleux. Merci Ronan. Venez que je vous donne un câlin à chacun.



Moi ( l’encourageant ) : Surtout ne te retiens pas. 


Ils sont tous venus se blottir dans ses bras. C’était juste magnifique à regarder. J’ai rressenti une jour très immense dans ma poitrine. Les enfants ont fait un bon boulot par ici. Ils ont décoré de toutes les couleurs la salle et les alentours. Ils se sont arrangé pour trouver un Dj. Incroyable.



Une forte migraine se fait ressentir. Je me suis éloigné pour m’asseoir.  Ils sont très contents.  Qui dit que les enfants n’aiment pas les fêtes. Nous n’avons pas prévu une grande fête. Il n’y a que des friandises et des sucreries, en plus du gâteau de l’heureuse du jour. Je suis resté une heure de plus avec eux avant de m’eclipser.



Je me suis rendu sur mon lieu de travail. J’ai ordonné à ma secrétaire de ne faire entrer personne. J’ai besoin de me reposer un peu, sinon je risque de craquer à tout moment. Je suis fatigué. Après avoir ôté mon costume, j’ai  desserré ma cravate avant de m’écrouler dans le canapé posé un peu loin dans le bureau. Je me suis allongé, je n’ai pas su à quel moment le sommeil m’a pris.



°°° Léontine °°°



Deux semaines viennent de s’écrouler.  Je suis toujours en convalescence chez moi. Mon boulot et mes étudiants me manquent. Quand je pense aux paroles de Franck. Je dois encore rester deux mois et demi à la maison, histoire de complètement me remettre de mon accident, pffffff les conneries comme ça  et quand je pense que c’est de sa faute ce qui m’est arrivé. Je passe toutes mes journées entre ces quatre mur à contempler le plafond. C’est très irritant. Je ne suis pas ce genre de personne. J’aime être mobile et me sentir utile et non mal de me cloîtrer dans ce fauteuil roulant.



Depuis ma sortie de l’hôpital, j’ai essayé en vain, mais il m’est quasiment impossible de me souvenir de quoi que ce soit. Et le comble est que personne ne veut me dire ce qui s’est passé. Quand j’aborde ce sujet avec Jean, il devient tout muet  comme une tombe. Je finis par me faire à l’idée que ce n’était rien d’important. Je dois juste prendre soin de moi et vite récupérer. 



[ Bruit de porte ] 



Moi ( me redressant ) : Entrez 


Laure : Madame tout est prêt,  je suis venue vous chercher.


Moi ( la regardant ) : On y va.



Je me suis levée en prenant mes béquilles. Laure s’est occupée de la chaise. Elle m’a donné un coup de main, en m’aidant à m’installer sur le transat, au bord de la à piscine. 



Confortablement assise, je profite de mon après midi. Je ne supporte pas de rester immobile pour toute une journée. Ma fille chérie Enora a passé ces deux dernières semaines à mes côtés. Laisser son mari pour s’occuper de sa mère, il n’y a qu’elle pour faire une chose pareille. Je me suis mise à contempler la piscine. Les rayons de soleil se reflètent sur l’eau. C’est si beau, ajouté au calme de cette dernière. Après quelques minutes j’ai saisi mes documents. Je dois me mettre à jour. Il ne me reste plus que deux mois et je pourrai retourner retrouver mes étudiants. Ils ont même formé une délégation pour venir me rendre visite. J’ai assez perdu du temps,  je dois me mettre au travail.



°°° Enora °°° 



Ce soir j’ai préféré regagner mon foyer.  Je l’ai assez déserté. Maman va beaucoup mieux et elle a une bonne mine. La chaleur de mon mari me manque. Après avoir fait entrer ma voiture dans le garage, j’ai récupéré mon sac et mon ordinateur portatif. Une fois à l’intérieur, je me suis débarrassé de mes vêtements. Je suis allée à la cuisine. J’ai ouvert la marmite pour voir que tout est déjà prêt. Il ne manquait plus que Ronan. En l’attendant,  je suis montée prendre une bonne douche froide.



[ … ] 



Le vrombissement su moteur m’a fait comprendre qu’il vient d’arriver. Je me suis levée pour le regarder à travers la baie vitrée de la salle de séjour. Il a verrouillé la voiture et s’est dirigé vers la porte principale. Lorsqu’il a sonné, une employée a voulu lui ouvrir mais je lui ai ordonné de laisser. 



Moi ( ouvrant ) : Dites donc tu es rentré tôt ce soir chéri.



Lui  ( m’embrassant ) : Bonsoir bébé.


Moi ( ôtant son costume ) : Tu m’as manqué.


Lui : Je remarque que tu t’es enfin décidée à venir prendre soin de moi. 



Il m’a dépassé pour aller dans notre chambre.



Lui ( s’en allant ) : J’ai une de ces faims. 


Moi : Vas prendre ta douche, et nous allons passer à table. Je vais descendre et tout vérifier. 


Lui : À quoi est ce dû tout ce changement Enora.


Moi : Je m’occupe simplement de mon mari. 


Lui  ( souriant ) : Je t’aime bébé.


Moi : Vas y et grouille toi Ronan.



Il s’est déshabillé avant de se précipiter dans la salle de bains. J’ai dressé la table.  Une fois dans la chambre, j’ai constaté qu’il avait laissé tous ses vêtements traîner au sol. Je les ai ramassé pour les mettre dans la corbeille à linge.  



Deux tâches rouges dans ma chemise blanche ont soudainement attirées mon attention.  J’ai vérifié qu’il était toujours sous la douche. Je l’ai dépliée et je suis restée choquée. Non seulement elle a l’odeur du parfum d’une femme, mais elle a également des traces. Il a embrassé une femme, je peux le confirmer par ces tâches de rouge à lèvres qui ne me feront pas croire le  contraire. A peine mariés, et il me trompe déjà ? Ou bien je me fais des films. Mais je suis sûre et certaine qu’aucune amie n’aurait fait ce geste si déplacé.



Je ne sais pendant combien de temps je suis restée debout, la chemise en mains, inerte.



°°° Ronan-Luc °°°



Je demande à quand cela va cesser. C’est étrange,  mais cette migraine ne m’a pas quitté de la journée.  J’ai pris des calmants et pourtant, je la ressens toujours.



J’ai enroulé une serviette autour de mes reins en sortant de la cabine de la salle de bains. J’ai remarqué que ma femme était plantée au beau milieu de la pièce telle une statut depuis un moment. Je me suis raclé la gorge pour qu’elle remarque ma présence,  mais elle a l’air ailleurs. Je me suis avancé pour la prendre dans mes bras. Mais j’ai été très surpris lorsqu’elle s’est  violemment dégagée de mon étreinte. 



Moi ( surpris ) : Qu’y a-t-il chérie ? 


Elle ( très calme ) : Qui est elle ?


Moi ( toujours surpris ) : Je ne sais pas de quoi tu me parles.


Elle ( énervée ) : Tu vas arrêter de jouer avec mon intelligence et me dire d’où tu sors avec ceci.


 

Elle m’a jeté la chemise blanche que je portais ce matin pour aller au bureau à la figure.

 

Moi ( la ramassant ) : Mais chérie…


Elle  ( me coupant ) : Ne me chérie pas. ( Croisant nerveusement les bras ) j’exige une réponse sur le champ da SILVA. Tu as intérêt à me dire la vérité. Sinon tu  me méconnaîtras, et je t’assure que cela ne va pas du tout te plaire mon cher.



Ça n’augure rien de bon, si madame a prononcé ainsi mon nom. Je la connais.  J’ai ramassé la chemise. Une fois que je l’ai prise, j’ai remarqué  des traces de rouge à lèvres sur mon col. Je ne me souviens pas avoir embrassé une femme de la journée.  




Moi  ( toujours étonné ) : Enora je te jure que je n’ai rien fait. Il n’y a que toi dans ma vie. Je ne vie que pour toi et tu le sais. Je suis un homme très fidèle bébé,  tu dois me croire. Et je suis sincère. 


Elle : Qu’est ce qui n’a pas marché  chez toi Luc ? À peine deux semaines que j’ai quitté la maison, et tu me trompes déjà. Et toi que ferais tu si je partais en voyage ? Alors là  ce serait le comble mon cher.



Moi ( essayant de la convaincre ) : Bébé écoute moi, je ne sais pas d’où proviennent ces tâches de rouge à lèvres sur mon col. ( Levant les bras ) je te promets.


Elle  ( me regardant à la dérobée ) : Et pourtant elle t’appartient. Tu perds mon temps Ronan. 



Je ne savais pas quoi lui répondre. Elle m’a longuement fixé avant de tourner les talons. Elle a voulu ouvrir la a porte, mais j’ai été plus rapide qu’elle. Elle s’est retournée et m’a asséné une baffe très retentissante. La minute qui a suivie, elle est sortie de la pièce. Elle vient de me la  claquer au nez. 



Ses yeux étaient injectés de sang, je ne l’avais jamais vu dans cet état. Je me suis mis à masser douloureusement ma joue endolorie


Mariée au diable