Histoire 2: Travailler en musique

Ecrit par Unbekannte Feder

Partie 1

« Ok. C’est bon pour le ménage. J’aime quand la maison est clean comme ­ça ^_^ Vive le samedi ! Bon… qu’est-ce que je vais cook aujourd’hui ? »

Ossa se dirigea vers la cuisine pour y laisser le balai et la pelle avec lesquels elle avait fini. Elle en profita pour jeter un coup d’œil à ce qu’il y avait dans le congélateur.

« humm humm… tsuip… aucune inspi… mieux je vais prendre une douche. Ça va me rafraîchir et m’aider à trouver quoi faire. »

Elle ferma le congélateur et alla dans la chambre qu’elle partageait avec son mari. Il faisait chaud et elle devait encore cuisiner. Elle sortit donc un pagne propre de son tiroir et le posa sur le lit.

« Ça suffira amplement ! »

Après avoir allumé l’interrupteur de la salle d’eau, elle laissa tomber ce qu’elle portait au sol et entra dans la cabine de douche. Elle laissa l’eau couler sur elle de longues secondes avant de fermer le robinet et de prendre sa savonnette au beurre de cacao.

Elle commença par les pieds, puis remonta lentement. Elle eut des flashs des caresses prodiguées par son époux, qui démontrait au fil du temps qu’il était encore capable de la surprendre.

Bien qu’ayant été dotée d’arguments fessiers non négligeables, niveau poitrine Ossa ne faisait qu’un modeste 80 A. Mais très vite Akam l’avait mise à l’aise et l’avait convaincu de la beauté de sa poitrine. Elle y pensait en souriant pendant qu’elle se savonnait les seins.

« Bon, assez rêvassé petite ! »

Elle prit son gratte corps et se frotta des pieds jusqu’au cou, pendant qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait cuisiner. Après avoir nettoyé ses oreilles et son visage avec son gant de toilette, elle se rinça, se nettoya la vulve à l’eau et profita à laver son slip puis rincer son gant.

Angeli, Angelina, you dey cool my temperature

If you call, I go come deliver

I no go fall e your hand, never…

« Tsouba! »

Oh mi o da oh

Anytime wey I see you for the club, I dey television your body

« Hey! »

 Shey you no know sa the thing wey you carry fit kill somebody

You know I feel a vibe, you feel a vibe, so baby whine it pon me

And I know you shy but it's cool when we're making love

On the low

On the low

On the low

On the low

On the low

On the low

On the low

On the low

C’est avec ce son dans la tête qu’Ossa finit de s’essuyer, de s’oindre de boan mi mbangue[1], puis de porter son pagne, tout en esquissant quelques pas de danses en faisant tourner ses reins. C’est comme si les notes de musique prenaient possession de son corps.

Après avoir mis les vêtements qu’elle portait, ainsi que son slip et son gant au soleil, elle entra à nouveau dans la cuisine et fit sortir du congélateur ce dont elle avait besoin pour le tremper dans l’eau.

« hmmm… c’est un peu trop silencieux. »

Elle alla au salon pour activer la radio, puis connecta son phone par Bluetooth et alla sur YouTube.

« Bon bon bon… un bon son pour un bon plat… »

Elle regarda les propositions de YouTube et swippat jusqu’à…

« Ah ! C’est ça la même !  Go c’est go »

Ayant pris soin d’avoir mis assez de volume pour que la musique parvienne à la cuisine, c’est au rythme des premières notes de la chanson qu’elle avait choisi qu’elle y retourna.

Nkan bia lukh nye

Nkan bie lukh nye

Mon bébé, mon original

Avec le goût sucré comme l’Orangina

Ma vie c’est toi, oh me ne fam oh !

On dit seul les hommes capables épousent les femmes oh

Je t’ai promis, j’ai réalisé

C’est pas la bouche aujourd’hui tu es légalisée

Je t’ai promis, j’ai réalisé

C’est pas la bouche aujourd’hui tu es légalisée

« Ah ouais ! Dit-elle en pensant à son chéri…Akam o ne fam[2] 

Elle fit l’effort de se concentrer sur les condiments verts qu’elle lavait avant de les découper et de les mixer pour préparer la marinade.

Un homme épouse la femme qu’il aime oh

Un homme dépense sur la femme qu’il aime oh

Un homme épouse la femme qu’il aime oh

 Les jaloux encouragez les quand même oh

On fait comment?

Nkan bia lukh nye

« Yaaa ! »

C’est à ce moment qu’Akam, rentré plus tôt, surprit sa petite femme très lancée sur un pas d’elone. Elle n’avait pas remarqué sa présence, et c’est avec plaisir qu’il admirait son déhanché, amplifié par le volume de ses fesses.

 ♬ On fait comment?

Nkan bia lukh nye

Il décida qu’il l’avait assez observé et alla la rejoindre. Il posa ses mains sur ses reins. Elle sursauta en poussant un petit cri, puis se mit à rire reconnaissant le chef de la maison. Ils dansèrent ensemble sur les dernières notes du morceau.

Il en profita pour la serrer contre lui et l’embrasser dans le cou.

- Tu es rentré plus tôt…non pas que je me plaigne !

Il sourit.

Oui, dit-il en se délectant de son odeur… j’ai tout fait pour boucler ce dossier au plus vite… C’est le week-end et je voulais profiter de toi.

Oui… Après bientôt 4 ans de vie commune dont 3 ans de mariage, c’est comme s’ils s’étaient mariés il y a quelques jours à peine.

C’est sur le son « Mon cœur fait » qu’il la fit se retourner pour pouvoir goûter à ses lèvres. Il ne se lassait pas de ses lèvres. Elles étaient tellement douces… sa petite femme était tellement douce.

Et quand j’la vois mon cœur fait…

Aie aie aie aie

Quand je la vois mon cœur fait

De gauche à droite il danse, il danse, il danse, il danse

Akam poussa gentiment Ossa contre l’îlot central de la cuisine, dont elle s’était quelque peu éloignée pendant qu’elle dansait.

Il dénoua son pagne et fut agréablement surpris du fait qu’elle n’ait rien en dessous. Il se demanda si un jour il se lasserait de son corps.

Il la souleva et la fit asseoir sur le plan de travail. Ensuite il mit un téton dans sa bouche pendant qu’il roulait l’autre entre ses doigts. Ses seins étaient parfaits pour lui. Leur taille et leur forme lui permettaient de les manipuler selon son envie.

Ossa sentit le feu monter en elle. Elle avait envie de son homme, elle voulait le sentir. Elle défit la boucle de son pantalon et glissa la main sur le membre de son mari. Elle fut satisfaite par sa taille et par sa rigidité. Il était plus que prêt.

- Akam…

Akam s’amusait à faire des su­çons dans le cou de sa femme, à l’embrasser et à caresser ses seins, son dos, ses fesses.

Akam…

Oui, ma puce ? parvint-il à dire.

Pour toute réponse elle le serra contre elle, en le coinçant avec ses jambes, de telle sorte que son membre pouvait sentir la chaleur dû au désir de sa femme.

Eh lilé ilé ilé ilé ilé

J’ai rien vu venir elle m’a fait changer

Eh lilé ilé ilé ilé iyéé

Elle a touché mon cœur sans même forcé

Humm hummm humm

Sur ces dernières notes, elle frotta lascivement son sexe contre le sien en ondulant du bassin, s’appuyant sur le plan de travail avec ses mains. Il sentit sa cyprine sur son membre. Le message était assez clair, mais il voulait la faire encore languir un peu. Il plaça également ses mains sur le plan de travail pour garder cette position et continua de l’embrasser pendant qu’elle le caressait toujours avec son sexe.

-  Akam…fit-elle sur le ton de la plainte

- Oui bébé…

- Mâ wôgh zeng[3]

- Alors sers-toi chérie…



[1] Huile de palmiste

[2] Akam est un homme !

[3] J’ai faim


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