CHAPITRE 10 : NOUVEAU DÉPART
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 10 : NOUVEAU DÉPART.
**JÉRÔME OGOULINGUENDÉ**
La bonne dame laisse tomber le
téléphone et essaie de fuir. Avant même qu’elle n’atteigne la sortie, j’ai
balayé ses pieds et elle s’est retrouvée au sol.
Les gens : Seigneur.
Moi : (En colère) Si tu
t’amuses avec moi, essaye de te relever, je vais voir.
Christabelle : (Allongée au
sol, pleurant)
Papa : Ne la touche pas
Jérôme, laisse la police la prendre pour s’occuper d’elle.
Maman Julienne : Elle voulait
vraiment tuer ma fille ?
Moi : (Regardant la concernée) Oui. Et
elle a fait exprès de mettre ça dans la bouteille de lait pour faire accuser
Lucrèce. Prenez le téléphone et vous allez voir les images.
Lucrèce a ramassé le téléphone et a
regardé, les autres se sont joints à elle pour voir de quoi il s’agit. J’ai
récupéré les images que les caméras ont filmé la veille. J’ai pris 3 extraits
que j’ai coupé quand je visionnais pour m’en servir plus tard. À l’intérieur de
la première, on la voit rentrer dans la cuisine, sortir la bouteille de lait,
guetter pour voir si quelqu’un s’approchait, verser 2 flacons de poudre à
l’intérieur, secouer puis rendre au frais et ressortir. Dans la 2e
on voit Ariane boire puis après avoir un malaise, on voit Christabelle la
rejoindre, on voit Ariane pleurer puis s’écrouler au sol. On voit Christabelle
se rapprocher et la secouer avec son pied, on la voit parler avec Ariane
inconsciente avec une expression satisfaite sur le visage puis on la voit être
surprise et sortir en courant de la pièce. Dans la 3e c’est une
vidéo de tout à l’heure après que nous l’ayons laissée à la maison. On la voit
parler avec un cadre photo d’Ariane qu’elle fini par balancer sur les fauteuils
avec colère.
Maman : Dieu tout puissant,
mais ça c’est qui ?
Papa : J’appelle immédiatement
le commissariat le plus proche et ils viendront se saisir d’elle.
Christabelle : (Assise
parterre, pleurant) Pardon, je vous jure que je ne voulais pas lui faire de
mal, je voulais seulement la faire un peu dormir.
La mère d’Ariane s’est détachée et
est allée la gifler au visage, Bhernie l’a attrapée.
Maman Julienne : (En colère)
Espèce de démon, tu es venue au Gabon ici pour tuer mon enfant ? Sorcière
diable, Satan.
Bhernie : Maman calmez vous,
elle n’en vaut vraiment pas la peine. La police va s’occuper de son cas.
Le petit attroupement qui avait
déjà commencé à se faire autour de nous a été dispersé par le personnel de
l’hôpital et nous sommes sortis à la cour pour attendre l’arrivée de la police.
Comme c’est mon père qui a appelé, ils ont rappliqué en moins de 15 minutes.
Nous sommes partis Loyd, mon père, cette criminelle et moi. Sur place, j’ai
expliqué ce qui s’est passé et j’ai montré les preuves. Elle a dit qu’elle
n’était pas elle-même quand elle faisait ça, qu’elle souffre de troubles de la
personnalité depuis des années et qu’elle n’est pour rien. Elle a besoin de
retourner en France pour se faire soigner. Ils l’ont mise en cellule.
Loyd : (Une fois dehors) Si on
m’avait dit un jour que je vivrai ce genre de scène, je n’aurais jamais cru. Il
y a vraiment des malades qui marchent dans les rues.
Papa : Tu n’as pas idée de la
quantité des cas que j’ai reçus quand j’étais à la prison centrale. Ces cas
sont légions malheureusement.
Loyd : Mais elle disait être
son amie non, qu’est-ce qui a bien pu la pousser à faire une telle chose ?
Papa : Si même des frères de
sang se font ça, ce n’est pas des étrangers qui ne le feront pas. Heureusement
il y avait des caméras pour filmer ce qui s’est passé. (Me regardant) C’était
donc chez Ariane que tu voulais faire installer des caméras ?
Moi : Oui. Je n’étais pas
tranquille en sachant Ariane et les enfants avec cette femme, surtout après ce
qui s’était passé.
Ils froncent les sourcils tous les
deux.
Moi : Les infos sur
l’infidélité d’Ariane, c’est elle qui me les avait données.
Eux : Hein ?
Moi : En fait.
Je leur explique comment on rentre
en contact tous les deux il y a quelques années et le déroulé des évènements.
Son dernier message était la fois où j’avais envoyé Ariane la première fois à
l’hôpital après l’avoir frappée chez mes parents. Elle m’avait écrit pour me
demander comment étaient les retrouvailles mais j’avais bloqué son numéro.
Comme j’ai changé de téléphone 3 fois depuis cette époque, je n’avais plus les
conversations.
Moi : Alors quand Ariane
m’avait dit que c’est chez cette femme que les enfants restaient de temps à
autre quand ils étaient en France, je me suis méfié et j’ai faire installer des
caméras le lendemain dans la maison sans rien ne dire à personne.
Loyd : Mince.
Papa : Et Ariane ne sait rien
de tout ça ?
Moi : Non.
Papa : Tu as fait preuve
d’imprudence en ne disant rien. Tu aurais dû révéler à Ariane ce qu’elle avait
déjà fait. On aurait pu éviter cette situation. Voilà la vie de l’enfant est
toujours en danger et Ariane elle-même n’est pas le totalement tirée
d’affaires.
Moi : Je sais.
Papa : Dans tous les cas,
allons y.
Nous sommes retournés à l’hôpital
et avons donné les nouvelles aux autres. Le médecin est venu nous dire que la
grossesse n'était toujours pas sortie et que c’était bon signe. Ils
continuaient à les observer tous les deux (…)
Moi : (L’attrapant) Ne fait
pas de grand pas Ariane, le médecin a dit que tu dois faire attention.
Ariane : N’exagère pas non
plus Jérôme, je peux bien marcher normalement.
Moi : Il a dit que tu dois te
ménager pour tout et ne pas faire de grands efforts.
Ariane : (Levant les yeux au
ciel) Je sens que je vais détester ces moments.
Moi : Ce n’est pas grave mais
pour le moment, on fait comme le médecin a dit jusqu’à ce que tu accouches.
Elle piaffe.
Moi : Ralentis Mougoueli.
Elle se met à marcher comme une
tortue juste pour me faire parler mais ce n’est pas mon problème. Avant de nous
laisser sortir aujourd’hui, le médecin a dit qu’ils sont tous les deux tirés
d’affaires mais le bassin d’Ariane a été fragilisé alors trop de pression
pourrait dilater son col et faire sortir l’enfant. C’est pourquoi je ne veux
prendre aucun risque. Nous avançons ensemble et rentrons dans la maison où les
enfants qui sont venus plus tôt avec mes parents viennent lui faire un câlin.
Moi : (À eux) Faites
doucement, il ne faut pas trop la secouer.
Elle me regarde mal et va s’asseoir
avec eux sur le canapé après avoir salué mes parents, je vais ranger ses
affaires à la chambre. Une dizaine de minutes plus tard, nos amis viennent la
visiter et lui souhaiter la bienvenue. On passe l’après-midi et le début de
soirée avec eux puis tout le monde s’en va.
Ariane : Tu ne rentres
pas ?
Moi : Rentrer où ?
Ariane : Bah chez toi.
Moi : Et je suis où ici ?
Elle cligne des yeux plusieurs fois
en me regardant et j’arque un sourcil.
Ariane : Tu as l’intention de
dormir ici ?
Moi : Mais bien-sûr. Le
médecin a dit que tu dois te reposer, je vais rester là pour que tu puisses le
faire.
Ariane : Tu es sérieux ?
Moi : Ne l’ai-je pas été une
fois ?
Ariane : (Silence)
Moi : Je crois que nous
ferions mieux d’aller à la chambre de sorte à ce que je puisse t’aider avec tes
besoins.
Elle n’a rien dit et est partie à
la chambre. J’ai tout vérifier derrière moi puis je l’ai suivie. Je l’ai
trouvée en train d’ôter ses vêtements alors j’en ai fait de même avec les miens
et je l’ai suivie à la douche sous son regard surpris. Je n’ai pas cherché à
beaucoup discuter et je lui ai simplement donné son bain avant de prendre le
mien. Nous sommes ressortis quelques minutes plus tard et nous nous sommes
vêtus avant de monter sur le lit. J’ai prié pendant qu’elle m’assistait et nous
avons tous les deux dit ‘’amen !’’
Ariane : Dis-moi, tu l’as
revue depuis la dernière fois ?
Je la regarde.
Ariane : Christabelle.
Moi : Non. Mais je compte y
aller demain car elle sera présentée devant le procureur.
Ariane : Je peux venir avec
toi ? J’ai envie de savoir pourquoi elle m’a fait ça ? J’aimerais
savoir ce qu’elle me reprochait au point de vouloir ma mort et celui de mon
bébé.
Moi : Ok. Nous irons demain
matin.
Ariane : Ok.
J’avais raconté à Ariane ce qui
s’était passé et je lui ai montré les vidéos. Nous avons découvert dans le
téléphone d’Ariane que quelques heures avant, elle avait supprimé mes appels et
messages WhatsApp, qu’elle avait envoyé des messages à Rogès pour lui faire une
déclaration d’amour et des regrets qu’Ariane aurait eu suite à leur rencontre
plus tôt et qu’elle parle de suicide. Elle s’est envoyée des messages qu’elle
m’avait montré le premier jour à l’hôpital. Nous avons confirmé sur la folie de
cette femme. Ça fait 4 jours que cela a eu lieu et elle est toujours au
commissariat. Plus personne n’a parlé jusqu’à ce que je me tourne pour la
regarder.
Moi : J’ai eu si peur de te
perdre au point où je ne sais pas ce que je serais devenu si tu n’avais pas
survécu. Parfois on ne prend pas assez conscience de l’importance qu’une
personne occupe dans nos vies jusqu’à ce que nous nous retrouvions dans des
situations où nous comprenons que la vie ne tient qu’à un fil et que du jour au
lendemain nous pouvons tout perdre. Je suis reconnaissant à Dieu qui vous a
préservés de ce drame et qui par la même occasion m’a gardé d’une peine que je
n’aurais pas été capable de supporter. C’est pourquoi je veux ce soir avoir
l’opportunité de te demander une fois de plus pardon, pardon de t’avoir
violentée d’une quelconque manière que ce soit et d’avoir occasionné la perte
de notre bébé. Je suis désolé de n’avoir pas su correctement gérer mes
émotions, je suis désolé de t’avoir ainsi exposée dans nos familles et auprès
de nos amis et je suis désolé de t’avoir manqué du respect comme je l’ai fait.
J’ai réalisé que c’est toi qui avais raison, dans la réalité, j’étais un véritable
gamin et mes actions l’ont démontré. Je pensais être un homme mais je ne
l’étais pas, en tout cas pas celui que je veux et espère être si tu me redonnes
l’opportunité de devenir l’homme qu’il faut auprès de toi.
Elle éclate en sanglots et je me
rapproche pour la prendre dans mes bras dans lesquels elle pleure pendant un
moment avant de se calmer et de se redresser pour me regarder. J’ai moi aussi
essuyé mon visage des larmes qui ont coulé pendant que je lui parlais.
Ariane : (Reniflant)La
dernière fois tu m’avais demandé le pourquoi ? J’étais incapable de te
répondre parce que moi-même je ne savais pas exactement pourquoi je l’avais
fait. Ces deux derniers mois, j’ai essayé d’y réfléchir et j’ai découvert que
je manquais de confiance en moi et que j’avais peur. Nous savons tous que les
femmes vieillissent naturellement plus vite que les hommes et c’est la raison
pour laquelle on nous demande de sortir avec des hommes plus âgés histoire de
vieillir ensemble. Lorsque nous nous sommes rencontrés et que tu m’avais dit
que tu avais 21 ans alors que j’en avais 23, malgré l’hésitation, je m’étais
dit que bon un écart de 2 ans ça pouvait le faire, ce n’était pas si criard que
ça. Puis nous avons commencé la relation et j’ai appris qu’en fait c’était
beaucoup plus. En dépit du fait que tu étais un mineur, il y avait toutes ces
choses là qui sont rentrées en ligne de compte et ont commencé à me peser. Le
fait que mes proches m’aient traitée de folles à cause de ça et du fait que nous
n’ayons pas des mêmes priorités, quelque part, cela a imprimé cette crainte là
en moi. D’un autre côté, il y avait cette chose que tu dégageais en plus de tes
attraits physiques qui ne laissaient pas les filles et les femmes
indifférentes. Déjà au lycée c’était ainsi et plus le temps passait plus ça
grandissait. Et même la réaction de nos parents par rapport à tout ça m’avait
plus ou moins fragiliser. Dans un coin de ma tête, j’ai toujours pensé que
peut-être j’étais une sorte de fantasme et qu’à un moment ou à un autre, tu
allais changer d’avis et partir avec une femme de ton âge. Quelque part au fond
de moi, sans m’en rendre compte, j’ai commencé à développer des complexes et à
manifester une sorte de jalousie pour toutes ces filles qui étaient toutes plus
jeunes, plus intelligentes et qui je pensais avoir de l’avantage sur moi.
(Essuyant une larme qui a coulé) Et puis je suis tombée enceinte de Chloé. Ma
prise de poids et les blagues des gens sur mon âge et tout ont en fait exacerbé
mes insécurités profondes et j’ai fini par me persuader que tu allais me
quitter. Alors sans le faire exprès, j’ai commencé à me créer des mécanismes de
défense où je préférais être celle là qui part, plutôt que de me retrouver
abandonner du jour au lendemain. C’est dans ce contexte là que Jean est arrivé
et inconsciemment je me suis accrochée à lui comme une sorte de bouée de
sauvetage. La vérité c’est que j’ai toujours eu peur. Peur de devenir trop
vieille et obsolète pour toi, peur que tu te lasses et que tu finisses par me
quitter alors j’ai voulu partir avec un autre qui me permettait de rentrer dans
les standards.
Elle s’est tue et moi aussi j’ai
gardé le silence assimilant la portée de ses propos. Personne n’a parlé pendant
plusieurs minutes et seuls ses reniflements se faisaient entendre dans la
pièce. Au bout d’un moment, j’ai ouvert ma main devant elle, elle a hésité
quelques secondes avant de déposer la sienne dessus et je l’ai saisie
fermement.
Moi : Je ne vais pas te mentir
en te disant qu’après t’avoir vue, je n’ai plus jamais regardé une autre femme.
J’ai fait le con quelques fois et même à mes débuts quand je suis monté en
France après mon bac mais s’il y a une chose que je peux te jurer sur la vie de
nos enfants, c’est que je n’ai regardé ni envisagé de faire ma vie avec aucune
autre femme que toi Ariane parce que tu es mon idéal, tu es la seule femme que
je veux à mes côtés pour construire ma vie. Ton âge ou le mien n’ont jamais été
importants pour moi car ce ne sont que des chiffres. Au-delà de ta beauté
physique, c’est ta personnalité qui m’a intéressé parce que c’est elle seule
qui détenait le potentiel pour me canaliser et faire de moi un homme
responsable. Si j’avais la possibilité de retourner en arrière, c’est toi que
je choisirais encore et encore car c’est toi qui est imparfaitement parfaite
pour combler mes parfaites imperfections. (Caressant son visage) Je t’aime
Ariane et je veux t’aimer pour le reste de mes jours si tu es d’accord.
Ariane : (Reniflant) Je suis
d’accord et moi aussi je t’aime J.
Je lui ai souri et elle en a fait
de même avant de nous embrasser
Ariane : (S’arrêtant) Et ta
petite amie ?
Moi : (Fronçant les sourcils)
Quelle petite amie ?
Ariane : Cette fille qui vit
dans ta maison.
Moi : Pulchérie ?
Elle me regarde.
Moi : Elle n’a jamais été ma
petite amie, elle était là juste pour le sexe.
Ariane : Ce n’est pas ce que
j’ai crû comprendre la dernière fois au glacier.
J’arque un sourcil.
Ariane : Sa sœur disait
l’autre jour que vous étiez ensemble et que sa mère t’attendait.
Moi : Eh bien ce n’est pas
vrai, du moins pas totalement. Pulchérie et moi nous nous sommes mis ensemble
pour le sexe et dès le début j’ai été formel dessus. Je n’ai jamais cherché à
rencontrer un quelconque membre de sa famille ni lui présenter à qui que ce
soit. Sauf que l’année dernière elle a essayé de changer les choses et s’est
mise à parler de moi à son entourage. Elle a également essayé de m’inviter à
des fêtes mais bien-sûr j’ai refusé. C’est ainsi qu’elle a essayé de s’imposer
à moi en se présentant aux enfants et en venant vivre à la maison après m’avoir
raconté une histoire. Bref, je te passe les détails. En partant de chez toi
après le séminaire, j’ai parlé clairement avec elle et je lui ai dit que nous 2
ce n’était pas possible que nous continuons, elle est partie. Depuis lors je ne
l’ai pas vue. Pour ce qui est de sa sœur, Nous avons fait connaissance la
période où Pulchérie était malade, je ne sais pas si tu t’en souviens.
Elle bouge affirmativement la tête.
Moi : Voilà. Lorsque j’étais
rentré à la maison en partant d’ici, je les avais trouvées avec elle, elles
étaient venues la voir et avaient décidé de lui tenir compagnie. Ne pouvant pas
faire autrement, j’avais donc dû faire connaissance et nous avions échangé ce
jour. C’est de là que sa sœur avait parlé de la famille qui cherchait à me voir
et m’avait même filmé à mon insu pour leur montrer qui j’étais. Certainement,
Pulchérie n’a pas dû leur faire part de notre ‘’rupture’’, s’il faut le dire
ainsi mais entre elle et moi, il n’y a plus rien. C’est juste toi, moi et nos
enfants à partir d’aujourd’hui.
On se regarde dans les yeux et elle
me sourit, j’en fais de même en lui caressant le visage.
Moi : Je t’aime.
Son sourire s’est élargit et elle
m’a embrassé en passant les bras autour de mon cou. J’y ai répondu et très vite
nos sens se sont réveillés. Elle s’est mise à me caresser et se frotter sur moi
avec excitation. Bien que tendu, je l’ai arrêtée.
Moi : Attends, on ne peut pas
faire ça.
Ariane : (Confuse)
Pourquoi ?
Moi : Le bébé, le médecin a
dit que tu ne dois pas faire des mouvements brusques.
Ariane : (Énervée) Tchuip.
Moi : Mais c’est le médecin
qui a dit…