CHAPITRE 9: DÉMASQUÉE
Write by L'UNIVERS DE JOLA
**JÉRÔME OGOULINGUENDÉ**
Je suis en route pour chez Ariane,
je n’ai pas pu y aller cette journée parce que j’ai travaillé et on a fait une
descente de terrains au niveau de Ntoum. J’ai juste eu le temps de prendre le
billet de cette femme et je vais là le remettre à Ariane. En parlant de cette
dernière, quand Ariane m’avait dit que son amie viendrait passer un séjour en
m’expliquant qu’elle vivait une situation difficile et tout, qu’elle devait
elle-même payer son billet pour venir et qu’elle avait besoin d’aide pour le
retour, je n’ai pas compris. Pourquoi quelqu’un mettrait ses sous dans un
voyage sachant qu’elle n’est pas financièrement stable et que même son travail
était entre parenthèses ? Même pas pour dire que tu voyages pour une
opportunité d’affaire ou professionnelle, rien. Je n’ai pas voulu discuter et
je lui ai dit que je verrai ce que je pourrai faire au moment venu. Elle est
arrivée et dès que je l’ai vue, je me suis effectivement rappelé son visage car
je la voyais avec Ariane à l’école. De base, elle ne m’a rien inspiré du tout
mais dès qu’Ariane m’a dit que c’est chez cette femme que les enfants restaient
à l’époque, j’ai tiqué. Si c’était elle, cela voulait dire qu’elle était celle
qui m’avait fait des révélations sur la tromperie d’Ariane. La question qui se
soulevait immédiatement était celle de savoir pourquoi une vraie amie
aurait-elle fait ce que cette femme avait fait à Ariane en me disant son
secret ? La réponse était évidente, elle n'était pas son amie. J’ai
automatiquement repensé aux paroles du pasteur à l’église me disant que
l’ennemi arrivait pour détruire ma famille et que plus que jamais je devais
mettre de l’ordre dans ma vie, alors j’ai pris mes dispositions et j’ai donné
certaines directives à Ariane sans toutefois lui révéler le fond de ma pensée sur
la question.
J’arrive devant le portail et comme
il se fait tard, je ne veux plus faire rentrer le véhicule étant donné que je
ne vais pas durer. Je décide donc de l’appeler comme je l’ai fait au début de
cette soirée mais ça sonne sans qu’elle ne prenne. Je descends du véhicule et
je vais cogner, le gardien m’ouvre le portillon.
Moi : Bonsoir.
Lui : Bonsoir monsieur.
Moi : Madame est là ?
Lui : Oui. Tout le monde est
là.
Moi : Ok.
Je me dirige vers la porte et je
sors mon trousseau de clés pour ouvrir.
Christabelle : (Venant de la
cuisine en pleurs) Merci comme tu es venu. Il faut qu’on parte rapidement à
l’hôpital.
Moi : (Fronçant les sourcils)
Qu’est-ce qui se passe ?
Christabelle : (Pleurant)
C’est Ariane.
Moi : Quoi Ariane ?
Christabelle : Je crois
qu’elle a essayé de se suicider.
Moi : (Hurlant) Quoi ?
Christabelle : Je l’ai trouvée
allongée à la cuisine dans une mare de sang.
Mon cœur a raté un battement et je
me suis précipité vers la cuisine pour la voir effectivement étalée au sol avec
le sang sortant de ses jambes.
Moi : (Choquée) Mougoueli
pardon ne me fait pas ça.
Christabelle : (Pleurant) Je
crois qu’elle est morte.
Je l’ai soulevée et je suis sorti
précipitamment de la maison avec elle dans mes bras.
Moi : (Au gardien) Ouvre moi
le portail.
Il s’est exécuté et je suis allé
monter dans la voiture avec elle. Christabelle est montée côté passager et j’ai
démarré en trombe pour la première clinique que j’ai vue et qui heureusement
est au coin de la rue.
Moi : Aidez moi svp.
Le personnel : Qu’est-ce qui
s’est passé ?
Moi : Je l’ai trouvée allongée
dans la cuisine et elle saignait. Je vous en prie faites quelque chose, elle
est enceinte de 5 mois et demi.
Ils l’ont prise et sont partis
pendant que je remplissais les formalités. J’étais tellement stressé et inquiet
que je n’arrivais même pas à écrire ni à répondre correctement aux questions
que l’on me posait. Quand on a fini tant bien que mal, j’ai pensé à Marwane et
je l’ai appelé.
« Marwane : (Décrochant)
Ogoulinguendé c’est comment tu m’appelles à »
« Moi : (Lui
coupant la parole, voix grave) Marwane j’ai besoin de toi. »
« Marwane : (Interpellé) Qu’est-ce
qui se passe Jérôme ? »
« Moi : (Craquant en
pleurant) C’est Ariane, je l’ai trouvée allongée au sol avec du sang
partout. »
« Marwane : (Criant)
Quoi ? »
« Moi : (Pleurant) Elle
était là inerte dans son sang. »
« Marwane : Vous
êtes où ? »
« Moi : À la clinique qui est
juste à côté de chez elle. »
« Marwane : S’il te
plaît envoie la localisation sur WhatsApp, je me mets en route. »
« Moi : D’accord. »
J’ai coupé et j’ai envoyé la
localisation. Après lui j’ai appelé Lucrèce ensuite mes parents pour finir avec
la mère d’Ariane qui m’ont tous dit qu’ils arrivaient sur le champ.
Je suis allé me mettre dans un coin
et Christabelle est venue se mettre à côté de moi en pleurant.
Christabelle : (Pleurant) Je
ne comprends pas pourquoi elle a fait ça. Depuis quelque temps elle me disait
qu’elle était persuadée que tu la trompais avec cette fille, Larice ou Sucisse,
je ne sais plus trop. Elle a dit que depuis des années vous étiez ensemble et
que cela remontait même à votre lycée. J’ai essayé de la convaincre que c’était
une idée folle mais elle ne voulait pas m’écouter et m’a dit regretter de
n’avoir pas tenté sa chance plus tôt avec un certain Rogès qui lui l’aime
véritablement et est certainement l’homme de sa vie. Elle me disait que si elle
pouvait se débarrasser de cette grossesse, elle allait le faire pour essayer de
se reconstruire ailleurs. Je lui ai parlé et lui ai dit de ne pas dire des
choses comme ça. Elle m’avait dit qu’elle a compris mais ce soir quand j’ai
regardé ma messagerie, j’ai vu qu’elle m’a envoyé un message par inadvertance
disant qu’elle en avait marre et qu’elle s’en voulait de n'avoir pas saisi sa
chance plus tôt, qu’elle avait perdu son temps avec toi et qu’elle préférait
mettre fin à tout ça (Me montrant le message) Je n’ai pas vu ça plus tôt parce
que je n’avais pas mon téléphone mais quand j’ai vu, je suis sortie de la
chambre pour lui demander ce que cela voulait dire, c’est comme ça que je l’ai
trouvée couchée dans son sang.
Je n’ai fait aucun commentaire et
j’ai vu Marwane faire son entrée avec Loyd.
Loyd : Bro c’est comment, tu
as du nouveau ?
Moi : (Remuant négativement la
tête) Non, toujours rien.
Ma mère et mon père ont fait leur
entrée en même temps que Lucrèce et Lucia. Bhernie n’a pas tardé à les suivre
avec la mère d’Ariane.
Elle : (Pleurant)
Ogoulinguendé c’est comment avec mon enfant oh ? Seigneur c’est le seul
enfant que tu m’as donné, c’est mon seul enfant. Je refuse que la mort me la
prenne. Arrange-toi comme tu veux mais la mort ne peut pas venir me prendre mon
enfant.
Un médecin s’est approché.
Lui : Les parents de la femme
enceinte qui a été conduite en urgence.
Nous nous sommes rapprochés.
Lui : Elle a perdu énormément
de sang et en a besoin actuellement dans les plus brefs délais.
Moi : On prend ça où ?
Lui : À l’hôpital général où
il y a la banque de sang.
Sa mère : Elle va bien ?
Il n’a pas voulu répondre mais son
expression ne présageait rien de bon.
Lui : Nous aurons besoin de 2
poches de sang.
Bhernie : Pierre est de garde
cette nuit, je l’appelle pour qu’il voit comment nous l’avoir au plus vite.
Il a appelé et le concerné a dit
qu’il s’en charge mais que quelqu’un doit aller récupérer. Bhernie et Loyd se
sont proposés. Ils ont fait un aller retour de 30 minutes et ont apporté le
sang. Après cela, Marwane a proposé que l’on prie pour elle et le bébé. Nous
l’avons fait quasiment le reste de la nuit et ce n’est qu’à 5h moins qu’il est
revenu nous dire qu’ils les ont stabilisés même s’ils ne sont pas encore
totalement tirés d’affaires. Il a affirmé que l’état du bébé était inquiétant
et que s’il survivait c’est que c’était la main de Dieu, les prochaines heures
allaient être décisives.
J’ai serré les poings et Lucrèce
est venue glissée sa main dans la mienne comme pour me dire que ça ira.
Maman : Vous savez ce qui
s’est passé ?
Lui : Nous attendons encore
quelques résultats sanguins mais tout porte à croire qu’elle ait été
empoisonnée.
Nous : Seigneur !
Sa mère : Mon bébé a fait quoi
à qui pour que quelqu’un veuille lui faire du mal ?
Le médecin est parti.
Maman : Comment ça
empoisonnée ?
Christabelle : (Pleurant) Je
ne comprends pas, à part le lait caillé, on a tous mangé et bu la même chose à
la maison.
Maman : Quel lait
caillé ?
Christabelle : Celui qu’elle
boit toujours. Elle a reçu une bouteille hier d’une amie de Jérôme.
Lucrèce : (Intriguée) C’est
moi qui ai envoyé le lait hier et ce n’est pas la première fois. Que veux-tu
dire par là ?
Christabelle : Rien. Je dis
juste que c’est la seule chose qu’elle ait consommée toute seule, je n’ai pas
dit qu’il y avait quelque chose à l’intérieur.
Lucrèce : Hum. On va aller
prendre et faire analyser ça.
Papa : Ce n’est pas
nécessaire.
Lucrèce : Si papa, on ne sait
jamais. Je préfère enlever tous les doutes possibles alors mieux on apporte le
lait et ils vont analyser.
Personne n’a plus parlé et un
silence bizarre s’est installé.
Lucia : Les enfants sont
restés avec qui ?
Moi : Tous seuls. Avec la
précipitation, je n’y ai pas pensé.
Maman : On attend 6h là on va
appeler Mira, elle ira les récupérer.
Papa : Lui-même doit aussi
faire un tour pour se changer, cette tenue est tâchée de sang.
Moi : Ok.
Nous nous sommes assis et à 6h,
nous avons encore prié avant que les autres ne partent à cause de leurs
obligations. Seules la mère d’Ariane et la mienne ont décidé de rester. Les
autres ont dit qu’ils repasseront après le boulot, j’ai acquiescé. Je suis
parti avec mon père et Christabelle à la maison où les enfants étaient encore
endormis. Je suis allé à la cuisine et le sang d’Ariane était encore là.
Christabelle : (Derrière moi)
Je vais nettoyer ça.
Moi : (Silence)
Papa : (Regardant le verre
dans l’évier) C’est à l’intérieur qu’elle a bu ?
Christabelle : Oui.
Papa : Où est le reste ?
Christabelle : Au frigo.
Il a ouvert et a sorti la bouteille
qui était à l’intérieur et était déjà entamée à plus de la moitié. Il a pris
ainsi que le verre et a mis dans un sachet.
Papa : Je vais appeler ton
oncle pour qu’il me traite ça au plus vite.
Moi : Ok.
Papa : Va te changer.
Je me suis exécuté en allant dans
la chambre où j’ai trouvé ma fille en train de dormir paisiblement. J’ai tracé
à la douche pour me laver puis je me suis changé avant de venir m’asseoir sur
le lit.
Moi : (Lui caressant le
visage) Ma puce ?
Chloé : Hum ?
Moi : C’est déjà le matin.
Elle s’étire dans tous les sens
avant de se lever.
Chloé : Bonjour papa.
Moi : Bonjour chérie. Ça
va ?
Chloé : Oui. Maman est
où ?
Moi : Elle est sortie très tôt. Va
prendre ta douche, tata Mira viendra vous chercher ce matin.
Chloé : On ne part pas à
l’école aujourd’hui ?
Moi : Non. Allez file.
Elle s’est exécutée et est partie à
la douche. Je suis ressorti et je suis allé cogner à la porte d’Anselme à qui
j’ai dit la même chose. Lorsqu’ils étaient prêts ma sœur est arrivée et je lui
ai dit de les emmener chez mes parents.
Papa : On y va ?
Moi : Oui. (À Christabelle) Tu
restes n’est-ce pas ?
Christabelle : Oui. Je vais d’abord me
laver avant de vous suivre.
Moi : Ok.
Je suis parti avec mon père et nous
avons démarré pour le Labo où mon oncle travaille, il nous a dit de lui
accorder quelques heures et il nous reviendra. Nous sommes partis de là pour
l’hôpital. En chemin, j’ai appelé au boulot pour leur dire que j’ai eu une
situation et que je suis à l’hôpital.
Papa : (Aux mamans) Du
nouveau ?
Maman : Toujours rien. On attend.
Papa : Ok. On va d’abord faire
un tour à la maison pour nous changer avant de revenir.
Maman : Ok. Julienne tu viens,
on va te déposer.
Elle : Je n’ai pas envie de
bouger d’ici sans que ma fille ne se soit réveillée.
Maman : Je sais mais tu as
besoin de récupérer des forces car si tu tombes ici, ce ne sera pas bien. Une
douche nous sera bénéfique et nous savons qu’Ariane est entre les mains de
Dieu.
Elle : (Silence)
Maman : Allons rapidement et
on reviendra aussi vite.
Elle a fini par capituler et est
partie en me disant que je devais bien veiller sur son enfant, j’ai acquiescé.
Ils sont partis et je me suis assis pour prendre le temps de regarder les
images. La façon dont mon cœur était gonflé de colère, j’ai pris sur moi pour
ne pas réagir.
Médecin : La famille d’Ariane.
Je me suis levé et me suis
approché.
Médecin : Elle vient de se
réveiller.
Moi : (Contenant ma joie) Et
le bébé ?
Médecin : Pour l’instant, on
ne peut rien vous dire, ils sont toujours sous surveillance.
Moi : Ok. Je peux la
voir ?
Médecin : Oui. Venez avec moi.
Je l’ai suivi et il m’a conduit à
Ariane, branchée à plusieurs machines.
Médecin : Juste quelques
minutes.
Moi : D’accord.
Il est sorti et je me suis
rapproché pour lui caresser la tête.
Ariane : (Difficilement) J.
Moi : (Esquissant un faible
sourire) Oui Ari je suis là.
Ariane : Le, le bébé.
Moi : Ne t’inquiètes pas,
notre fils va bien. Il est fort comme sa mère.
Elle a esquissé un faible sourire.
Ariane : Je, j’ai cru que je
l’avais aussi perdu comme l’autre.
J’ai froncé les sourcils.
Moi : Quel autre ?
Ariane : Notre bébé.
Moi : Je ne comprends pas.
Ariane : Le bébé que j’avais
perdu quand Mira m’avait emmenée à l’hôpital.
Je fronce à nouveau les sourcils.
Ariane : J’ai soif, stp donne
moi de l’eau.
Moi : Attends j’appelle le
médecin.
Je suis sorti et je suis allé
prévenir. Une infirmière est allée s’occuper d’elle et m’a dit de la laisser se
reposer. Je suis retourné m’asseoir à l’accueil intrigué par ce qu’elle
m’avait. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Mira.
« Mirabelle : Oui
Jérôme. »
« Moi : Dis, tu sais si
Ariane a déjà fait une fausse couche ou non ? »
« Mirabelle : Oui. La
dernière fois que tu l’avais battue, elle était enceinte et avait fait une
fausse couche »
Mon sang s’est glacé et je me suis
lourdement assise sur le banc incapable de dire quoique ce soit.
« Mirabelle :
Allô ? »
« Moi : (Silence) »
« Mirabelle : Jérôme tu
m’écoutes ? »
« Moi : Oui, je, je vais
te laisser. Merci ! »
Clic ! J’ai retiré mon
téléphone à l’oreille et je me suis mis à fixer le néant. J’ai repensé à cette
nuit là où je l’avais effectivement battue et abusée d’elle. Je la revois
pleurer et me supplier d’arrêter, je me revois aller de plus en plus fort en
l’insultant jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus. Je me vois la traiter de menteuse
en m'éloignant d’elle, je me revois enfiler correctement mes vêtements et m’en
aller dans un club. Je revois toutes ces scènes et mes larmes coulent seules de
mes yeux. Je réalise une fois de plus combien de fois j’ai été un monstre avec
elle et que j’ai même tué mon enfant.
Voix : (Inquiète) Jéjé c’est
comment ?
J’ai relevé la tête et je suis
tombé sur Lucrèce et elle est venue s’asseoir à côté de moi.
Lucrèce : Le médecin a dit
quelque chose ?
Moi : (Reniflant) Non. Ariane
s’est réveillée.
Lucrèce : Et il y a un
problème ?
Moi : Non. Rien de nouveau.
Lucrèce : Alors pourquoi tu
pleures ? C’est le bébé ?
Moi : Oui. Enfin pas celui-ci.
On attend toujours des nouvelles. Je viens d’apprendre que, qu’Ariane avait
déjà perdu un bébé par ma faute.
Je lui explique ce que Mira m’a dit
et elle me fait un câlin pour me consoler. J’essuie mes larmes et j’essaie de
me reprendre. Petit à petit les gens reviennent, ma mère me force à manger
quelque chose et je vais le faire. Autour de 18h, mon père m’informe que mon
oncle a envoyé les résultats et que ce lait contient effectivement du poison.
Un mélange du cyanure et des antidépresseurs à forte dose. Information
corroborée par les résultats sanguins d’Ariane.
Lucrèce : (Dépassée) Mais
comment est-ce possible ? J’ai fait ce lait moi-même. Lucia, les enfants
et moi avons nos bouteilles à la maison et nous buvons ça.
Moi : (Posant ma main sur son
épaule) Calme toi Lucrèce, ça n’a rien à voir avec le lait.
Lucrèce : Mais tu as entendu
les résultats des analyses.
Moi : Je sais.
Christabelle (Faisant son entrée)
Bonsoir.
Moi : Ça tombe bien que tu
sois arrivée.
Christabelle : Il y a un
problème ?
Moi : (Lui donnant mon
téléphone après avoir mise une vidéo) Explique moi ça.
Elle prend et dès qu’elle voit de
quoi il s’agit, elle ouvre grand les yeux.
Maman : Qu’est-ce que
c’est ?
Moi : (Regardant Christabelle)
C’est une vidéo de cette femme en train de mettre des choses dans le lait
d’Ariane.
Les autres : Hein ?
La bonne dame laisse tomber le
téléphone et essaie de fuir. Avant même qu’elle n’atteigne la sortie, j’ai
balayé ses pieds et elle s’est retrouvée au sol…