
Chapitre 21
Write by Josephine54
Amanda
J'avais ouvert la porte de mon appartement avec un large sourire au visage. J'avais un évènement à fêter. L'expulsion de ma chère Beverly de la vie de mon Benjamin.
Nous nous étions séparés à 23 h. Je ne voulais pas appeler Benjamin à cette heure de la nuit.
Très tôt le lendemain matin, je lui avais envoyé un message. Il était censé se rendre dans une de ses boutiques.
" Appelle-moi dès que tu es libre. C'est vraiment urgent."
Il m'avait rappelé moins de cinq minutes plus tard.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il.
- Chéri, c'est un sujet assez délicat. Je voudrais qu'on en parle de vive voix.
- C'est grave ? demanda-t-il inquiet.
- Ça dépend.
- A quelle heure comptes-tu passer. ?
- Vers midi, répondit-il.
Je raccrochai et pris mon mal en patience. J'avais passé toute la nuit à écouter mon enregistrement. Il avait commencé quand Beverly m'avait rejointe, du coup, il durait plus de deux heures. J'avais pris soin de noter les minutes exactes où Beverly avait parlé d'avoir revu Arthur, où elle avait admis avoir couché avec lui, où elle avait dit qu'elle le voyait chez lui par prudence, où elle avait avoué être amoureuse de lui, n'avoir jamais cessé de l'aimer, et où elle avait reconnu avoir pris énormément de plaisir dans ses bras.
Je regardais ma montre chaque seconde. J'aurais voulu avoir le pouvoir d'en avancer les aiguilles. Benjamin sonna aux environs de 13 h 30.
Je me levai et courus vers la porte. Je pris une expression grave au visage avant d'ouvrir. Benjamin entra et je refermai la porte derrière lui.
- Viens, chéri, c'est assez sérieux ce que j'ai à t'annoncer. Je préfère que tu sois assis.
Benjamin s'assit en face de moi, une expression paniquée au visage. Il pensait certainement que j'allais lui annoncer que Beverly était au courant de notre liaison.
- Je t'écoute, dit-il en prenant place.
Je pris une longue inspiration avant de me lancer.
- Cela concerne Beverly.
- Qu'a-t-elle ? demanda-t-il vivement, le visage déformé par l'inquiétude.
Je réalisais une fois de plus à quel point il aimait cette conne. Je la remerciai silencieusement de m'avoir offert elle l'occasion de l'évincer. Il était vraiment incapable de se séparer d'elle.
- Sais-tu qui est son nouveau patron ? demandai-je d'une voix calme.
Je vis une lueur de soulagement traverser ses traits. Il pensait certainement qu'elle rencontrait simplement des problèmes au boulot.
- Non. En quoi est-ce important ?
- Benjamin, celui qui a pris la place de monsieur Domou est Arthur, son ex.
Benjamin sursauta à ma phrase, écarquillant les yeux.
- Oui, Benjamin. C'est lui son boss. Ne te poses-tu pas la question de savoir pourquoi te l'a-t-elle caché ?
- J'imagine parce qu'elle savait que je ne lui aurais jamais permis de travailler avec lui.
- Ce n'est pas cela la véritable raison Benjamin. Je suis désolée de te l'apprendre, mais elle s'est remise avec lui.
- Je ne te crois pas, hurla Benjamin en se levant. Je ne te crois pas. Tu es une menteuse. Tu as toujours voulu prendre sa place et tu as monté de toute pièce ce mensonge pour l'écarter.
- Benjamin, s'il te plait, assieds-toi. Je ne nie pas que j'ai toujours voulu que tu te sépares d'elle pour enfin former une famille avec moi et notre fils, mais je ne me serai jamais permise d'inventer un mensonge aussi gros.
Heureusement que j'avais été futée, n'eut été mon enregistrement, Benjamin aurait simplement accusé Beverly de lui avoir caché l'identité de son nouveau patron. Beverly aurait certainement nié sa liaison. Il était évident qu'elle en avait honte.
- Écoute ceci, dis-je en me saisissant de mon téléphone. Tu vas reconnaitre la voix de ta femme, plus pour longtemps, pensai-je.
Je pris mon téléphone et lançai l'enregistrement.
" Hé, bonsoir Beverly, quelle beauté."
" T'es tout aussi belle."
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
Je vis l'expression de Benjamin passer du doute à la peur.
- Tu sais, l'enregistrement est très long. Près de deux heures. Je l'ai lancé dès qu'elle m'a rejointe au restaurant. Je vais te le transférer immédiatement. Je vais néanmoins te faire écouter les parties les plus importantes.
Je défilai jusqu'à la minute 52 et 20 secondes :
" Il n'a pas arrêté de me provoquer. J'ai résisté, j'ai résisté autant que j'ai pu, mais j'ai fini par céder."
" Qu'as-tu fait ?"
" J'ai fini par coucher avec lui."
" Où cela s'est-il passé ? "
" Dans son bureau. Nous avons fait l'amour dans son bureau".
" Quand cela s'est-il passé ?"
" Il y a cinq mois"
Benjamin se leva brusquement de sa chaise et se mit à faire les allers-retours dans mon salon.
Je passai ensuite à la minute 57 et 12 secondes :
" Amanda, j'aurais voulu me limiter à cela, mais c'était plus fort que moi. Après avoir essayé de résister tous les deux, nous avons fini par remettre le couvert."
J'avançai ensuite à la minute 59 et 25 secondes :
" Nos premières rencontres se faisaient dans son bureau. Après, par souci de prudence, nous avons commencé à nous rencontrer chez Arthur. "
Je poursuivis à 1 h et 02 minutes :
" Je n'en sais rien. Arthur n'a plus l'intention d'accepter ces rencontres clandestines. Il veut que je quitte Benjamin. Il veut que j'emménage avec lui."
Je passai ensuite à 1 h et 04 minutes :
" Je le sais. J'aime Arthur, de toutes mes forces, et je réalise maintenant que je n'ai jamais cessé de l'aimer. Mais vais-je détruire une famille pour autant ? Et comment justifier mon départ ? Et au boulot ? Arthur est mon boss après tout."
- Assez, hurla Benjamin, le visage déformé par la colère.
- Bébé, je comprends que tu sois fâché, mais tu devrais écouter aussi ceci. Cela te situera définitivement.
1 h 08 minutes.
" Il est extraordinaire, Amanda. Rien n'a changé entre nous. Lui seul est capable de me procurer un tel plaisir. "
- J'en ai assez entendu, hurla Benjamin en se levant.
J'eus tout à coup peur qu'il ne fasse un arrêt cardiaque. Il se dirigea vers la porte en grandes enjambées.
- Bébé, n'agis pas sur un coup de tête, tu pourrais le regretter plus tard, lançai-je en faisant mine de le retenir.
Il se dégagea violemment de ma prise et quelques instants plus tard, j'entendis sa voiture démarrer sur des chapeaux de roues. Je refermai la porte et m'y adossai, un large sourire au visage. Il était plus que temps que cette madame Kamdem de pacotille cède la place à celle en or.
Benjamin
Je sortis de l'appartement d'Amanda dans un état d'agitation extrême. Je repassais en boucle les différents enregistrements qu'Amanda m'avait fait écouter et je sentais la rage grimper en moi.
Beverly avait un amant ! Beverly avait un amant.
" Lui seul est capable de me procurer un tel plaisir."
Cette dernière phrase me donnait envie de tout détruire sur mon chemin. Dix ans de mariage et le seul qui était capable de lui donner un tel plaisir et était ce moins que rien.
Elle couchait avec lui depuis cinq mois déjà. Madame n'avait jamais été une grande fan de sexe, mais cela n'avait jamais été accentuée que ces derniers mois. Elle avait accepté une seule fois que je la touche ces derniers mois. Une seule fois ! Je lui avais dit que j'allais commencer à penser qu'elle se satisfaisait ailleurs. Elle avait alors accepté que je la couche. Je comprenais désormais tout. Celui qui était capable de lui procurer un tel plaisir était de retour dans sa vie, elle n'avait désormais plus besoin de celui qui bouchait simplement les trous.
Je roulai comme un fou jusqu'à la maison. J'avais évité de justesse plusieurs accidents par mon imprudence.
J'arrivai à la maison et vis que sa voiture était absente. Elle était certainement sortie pour se faire coucher par ce moins que rien, pensai-je avec une rage sans pareil.
Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)
J'ouvris la porte de la maison et vis cette connasse de Virginie assise au salon à regarder la télévision. Un vrai parasite celle-là, sans oublier son fils. Beverly avait empli ma maison de saprophytes, mais j'avais tout supporté par amour pour elle.
- Bienvenue, tonton, lança vivement Virginie en se levant.
Je passai devant elle sans répondre et poursuivis vers ma chambre. J'entrai et claquai la porte. Je me mis à faire les allers-retours, en regardant ma montre sans arrêt, me demandant quand cette femme indigne allait se pointer.
Je pris mon téléphone et lançai l'appel vers son numéro. Cela sonna dans le vide pendant de longues minutes. Tout genre de scénarios défila dans ma tête. Elle en train de hurler son plaisir sous les coups de rein de ce voyou, elle en train de lui faire une fellation, elle en train....
Je sentis une tension sans pareil me gagner et envoyai valser les bibelots qui se trouvaient sur la commode. J'entendis toquer à la porte.
- Oui, hurlai-je.
La porte s'ouvrit et je vis Virginie apparaitre à l'entrebâillement.
- Tout va bien tonton ? As-tu besoin de quelque chose ? demanda-t-elle d'une voix rauque.
Je la parcourus du regard et vis qu'elle avait enfilé une minirobe presque transparente. Ses seins pointaient. Elle n'avait visiblement pas enfilé de soutien-gorge.
Cette chienne m'aguichait depuis près de six mois maintenant. Je faisais toujours semblant de ne pas m'en apercevoir. J'avais déjà un gros squelette dans mon placard, ma liaison avec Amanda et l'enfant adultérin que j'avais avec cette dernière. Je ne voulais pas en rajouter à mes péchés.
Mais, là, l'état dans lequel j'étais, me poussait à vouloir blesser Beverly de la pire des manières, en couchant avec sa meilleure amie et sa sœur. C'était le seul moyen qui me venait à l’esprit pour lui rendre la pareille. Je me mis à regarder avec intérêt la poitrine de Virginie, descendit vers son entrejambe. Elle se mordit la lèvre se manière sensuelle et ouvrit légèrement la jambe, me faisant entrevoir sa féminité.
- As-tu besoin de quelque chose tonton ? répéta-t-elle en se caressant maintenant les seins.
- Oui, j'ai effectivement besoin de quelque chose.
Elle me fit un large sourire et entra dans la chambre.
- Tu n'avais qu'à demander tonton.
Elle arriva à ma hauteur et ouvrit la fermeture éclair de mon pantalon. Elle prit mon sexe en bouche et se mit à me pomper activement.
Je la basculai simplement sur le lit et entrai violemment en elle. Je me mis à lui donner de violents coups de rein, exprimant toute la colère et la rage que je ressentais depuis que j'avais appris la trahison de Beverly.
- Oh. oui... c'est trop bon tonton, hurlait-elle pendant que j'accélérais mes coups.
Nous étions tellement concentrés que nous n'avions pas entendu la porte s'ouvrir.
- Oh mon dieu !!!!!