CHAPITRE 6: ELLE N'EST PAS TON AMI.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 6: ELLE N'EST PAS TON AME

**ARIANE MOUGOUELI**

Moi : (Silence)

Il arque un sourcil.

Moi : Je t’aime depuis des années. Depuis l’époque où tu étais encore au lycée et que j’étais ta prof.

Jérôme : Vraiment ?

Moi : Oui.

Jérôme : Dans ce cas pourquoi m’as-tu trompé avec ce type ?

J’écarquille les yeux, surprise par cette question. Nous restons en train de nous regarder.

Jérôme : J’attends une réponse.

Moi : (Baissant le visage, silence)

Jérôme : Mougoueli ?

Mes larmes commencé à couler toutes seules de mes yeux.

Jérôme : Mougoueli ?

Moi : (Triturant mes doigts, voix tremblante) je n’en sais rien. (Relevant ma tête pour le regarder) Je ne sais pas pourquoi je l’ai fait J. Tout ce que je sais c’est que je regrette et je m’en voudrai toute ma vie de l’avoir fait. Je m’en voudrai toute ma vie de t’avoir fait du mal, d’avoir fait du mal à notre famille et je peux te jurer sur tout ce qui m’est cher au monde que plus jamais je ne le ferai.

Jérôme : (Me regardant, silence)

Moi : Je te demande une fois de plus pardon.

Il a continué à me regarder dans les yeux en silence pendant je ne sais combien de temps avant de reprendre la parole.

Jérôme : J’ai besoin de ce pourquoi Ariane.

Moi : (Silence)

Jérôme : Si je dois véritablement tourner la page et envisager une réelle relation avec toi, j’ai besoin de savoir pourquoi tu l’as fait.

Moi : (Coulant des larmes en comprenant la portée de ses propos)

Jérôme : Présentement, je ne te fais plus confiance Ariane et pour reconstruire ça, il faut que je sache. Quand tu auras trouvé ce qui t’a poussée à te donner à quelqu’un d’autre non pas une fois ni deux mais deux longues années au point d’envisager me quitter pour aller vivre avec lui, fais le moi savoir.

Moi : (Silence)

Il s’est levé, a ramassé ses vêtements qui étaient posés sur le dossier de la chaise et il est sorti de la chambre sans plus rien ajouter. J’ai éclaté en sanglots en mettant mes deux mains sur le visage.

Moi : (Pleurant) Ô mon Dieu ! Qu’est-ce qui m’avait poussée à faire ça ?

DEUX MOIS PLUS TARD

Nous sortons de la visite chez le médecin pour mon 5e mois, tout va bien. Jérôme qui m’a accompagnée comme toutes les fois depuis le début est toujours là et il m’ouvre la portière pour m’aider à monter car mon ventre me gêne déjà, il est déjà assez énorme.

Moi : Merci.

Il a fermé la portière et est venu monter de l’autre côté puis il a démarré pour s’arrêter en pharmacie où il est parti prendre les médicaments prescrits.

Jérôme : (Me donnant le sachet en remontant) Tiens.

Moi : Tu as pu tout avoir ?

Jérôme : Oui.

Moi : Ok. Merci.

Jérôme : Tu veux manger quelque chose ?

Moi : Je veux bien un croquemonsieur et une glace.

Jérôme : Ici ou ailleurs ?

Moi : Même ici ça me va.

Jérôme : Dans ce cas, on y va.

Nous sommes descendus et sommes rentrés dans le bâtiment. Comme il était à la pharmacie de Mbolo et que tout est sur place, on n’avait pas besoin de se déplacer.  Nous avons pris 2 croquemonsieurs avant d’aller nous asseoir dans un glacier. Nous avons passé nos commandes et avons attendu qu’on vienne nous livrer.

Jérôme : Tu as reçu le message de Lucrèce ?

Moi : Par rapport au départ de Blessing ?

Jérôme : Oui.

Moi : Oui. Si j’ai la force d’y aller, je ferai un saut rapide d’une heure ou deux avant de rentrer.

Jérôme : Ok.

Nous sommes samedi aujourd’hui et Lucrèce m’a appelée hier pour me dire que mardi, il y aura une petite fête pour Blessing qui retourne au Ghana et elle m’a demandé de me joindre à eux si j’ai le temps. Bien-sûr j’ai eu l’occasion de la rencontrer 4 fois durant son séjour et je l’ai trouvée assez réservée sauf en présence de Marwane. La première fois, elle m’avait fait un drôle d’effet. Je ne saurais dire quoi mais j’ai ressenti un truc particulier. Elle m’a donné envie de lui confier mes soucis même si je me suis faite violence pour lutter contre ce sentiment. Les autres fois c’était pareil mais c’était moins fort que ce jour là.

 En ce qui concerne ma relation avec Jérôme, je ne saurais comment la qualifier. Il est présent mais distant. Depuis ce jour où il m’avait posé cette question en plein milieu de la nuit, il est resté dans son coin. Le lendemain même, il est retourné chez lui et n’a plus jamais passé la nuit à la maison. Il vient tous les jours nous voir et passer du temps avec nous. Il mange à la maison et s’occupe de toutes les charges comme avant sinon même mieux qu’avant et est au petit soin en ce qui concerne ses 3 enfants. Il continue même à me donner des sous pour mes besoins comme il avait repris à faire dès notre retour de Koula-Moutou mais malgré tout cela, il est distant. 

Nous n’avons plus été intimes tous les deux et il n’a plus jamais eu envers moi une attitude qui présageait quelque chose entre nous. Cette histoire me fait mal car je pensais réellement que nous avions dépassé ça et que nous étions en train de rebâtir quelque chose mais apparemment ce n’était pas le cas. J’ai réalisé depuis tout ce temps que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde et je me suis interrogée sur ses intentions.

 J’ai fini par comprendre qu’il faisait donc semblant de me faire croire que nous étions de nouveau ensemble sans doute à cause de mon état. J’ai été déçue car si j’ai accepté d’avoir cet enfant c’était parce que je pensais qu’on devrait reprendre la relation. Je ne me voyais pas prendre un autre gosse dans cette condition. Mère célibataire de 3 enfants, franchement je ne l’avais pas envisagé mais apparemment c’était le sort qu’Ogoulinguendé me réservait étant donné que pour lui, nous n’étions pas ensemble. J’ai compris la nuance qu’il y avait entre ‘’être présent pour ses enfants’’ et ‘’être ensemble tous les deux’’. Mise à part cette période trouble, il a toujours été présent pour ses enfants et continue de l’être pour tout, il en est de même pour celui en cours. Pour ce qui est de nous, ce n’est pas le cas. 

Malgré tout, je ne suis pas parvenue à lui en vouloir de m’avoir menti tout ce temps et j’ai fini par me dire que je ne suis pas à plaindre. Oui c’est une charge à la fois physique, mentale, émotionnelle et même temporelle supplémentaires mais au moins je ne suis pas seule et je n’ai pas à lutter ou à réfléchir sur quoi que ce soit concernant mes enfants. On ne me dira pas non plus que je suis quelqu’un d’instable qui fait des enfants ça et là avec tous les hommes qu’elle croise. J’ai aussi pensé que jamais ils n’allaient être éparpillés comme cela aurait été le cas avec quelqu’un d’autre, ils connaîtront toujours les mêmes réalités en terme d’environnement, d’entourage, d’éducation, etc. Tout cela m’a fait relativiser et me dire que je n’étais pas à plaindre.

Pour ce qui est de la question qu’il m’avait posée, il n’y a pas un seul jour où je n’y ai pas pensé et jusqu’à présent, je n’ai pas toujours trouvé la réponse au pourquoi, ce qui fait que nous n’en avons pas reparlé depuis lors. Son téléphone a sonné et il a regardé avant de se lever.

Jérôme : Excuse-moi.

Moi : Ok.

Il est parti répondre et je suis restée en train de manger mon croque-monsieur, les glaces sont arrivées. Deux jeunes femmes sont rentrées et sont allées s’asseoir sur une table derrière moi. Jérôme est revenu.

L’une d’elle : (Derrière moi) Le beau frère de quelqu’un.

Il a regardé dans sa direction et a souri.

Jérôme : Priscilla.

La fille en question s’est rapprochée et lui a fait la bise.

Elle : (À moi) Bonjour.

Moi : Bonjour.

Jérôme : Tu fais quoi là ?

Elle : Je suis venue avec une amie là prendre une glace. Et toi ?

Jérôme : Je fais pareil.

Elle : D’accord. Hier j’étais même avec ta go et je lui ai demandé à quel niveau de toi, depuis la dernière fois on ne t’a pas vu. Maman a demandé après toi. Elle nous avait dit que tu étais à un programme à l’église et qu’à ton retour tu devais passer la saluer mais depuis rien.

Jérôme : C’est une longue histoire. Et

Son téléphone s’est à nouveau mis à sonner et il a regardé.

Jérôme : (À elle) Excuse moi.

Il a pris et s’est éloigné, elle est partie à sa place.

L’autre : Il est mignon hein.

Elle : Je sais.

L’autre : C’est le gars de Pamela ?

Elle : Non Pulchérie. Celle qui est caissière là.

L’autre : Oui je vois. En tout cas elle a du goût oh.

Elle : Je te dis.

L’autre : C’est qui cette femme ?

Elle : Je l’ignore. Certainement sa grande sœur.

Jérôme est revenu s’asseoir.

Jérôme : Vraiment désolé mais c’était des coups de fils important.

Moi : Ok. J’aimerais rentrer à la maison stp.

Jérôme : Tu ne finis pas ta glace ? Je n’ai même pas commencé la mienne.

Moi : (Mentant) J’ai le vertige et j’ai besoin de m’allonger.

Jérôme : Tu veux qu’on retourne voir ton médecin ?

Moi : Non. Je veux juste m’allonger et ça va passer.

Jérôme : Ok. Laisse moi leur demander s’ils peuvent nous mettre ça dans des gobelets jetables.

Moi : Ok.

Il s’est levé et est parti vers le comptoir parler avec un des gars qui était là, ce dernier est venu prendre nos glaces et est allé les emballer. Jérôme est passé en caisse avant de revenir vers moi avec un petit paquet.

Jérôme : C’est bon.

Moi : Ok.

Jérôme : (Aux filles derrière moi) Je m’en vais.

La même : D’accord.

Jérôme : J’ai réglé vos commandes et j’ai laissé 20 milles à la caisse. Prenez ce que vous voulez.

Elle : Le beau frère de quelqu’un. Merci chéri.

Il lui a souris puis nous sommes sortis. J’ai marché devant lui jusqu’à la voiture puis il est venu m’aider à monter. Le trajet jusqu’à la maison était silencieux et une fois là, je suis directement aller dans ma chambre.

Jérôme : (Entrant dans la pièce) Tu as besoin de quelque chose ?

Moi : Non merci. Je veux juste m’allonger. Ferme la porte en sortant.

Jérôme : Tout va bien ?

Moi : Oui.

Il m’a regardée un moment pendant que je retirais mes chaussures puis il est sorti quand je me suis allongée. Dès que j’ai entendu la porte se fermer derrière moi, j’ai lâché prise et je me suis mise à pleurer en silence. Un mélange de plusieurs sentiments à la fois. Entre tristesse, désillusion, malaise, impuissance, honte, je ne sais pas ce qui me fait le plus mal et me pousse à pleurer. 

36 ans, presque 37, mère célibataire de 2 enfants et enceinte d’un troisième dont le père planifie la vie avec une autre femme pendant que je suis là à espérer des choses. Je pleure jusqu’à ce que le sommeil me prenne sans m’en rendre compte. Quand je me réveille deux heures plus tard, je me lève pour aller me soulager et ce faisant, je passe devant le grand miroir qui m’oblige à m’arrêter en voyant mon reflet. J’ai pris du poids ces 2 derniers mois et je ne suis pas loin de me retrouver dans l’état où j’étais pendant la grossesse de Chloé.

 La parole de cette fille supposant que j’étais sûrement la grande sœur de Jérôme me revient à l’esprit et me bouscule en profondeur sans même que je ne m’en rende compte. Un sentiment qui me semble être familier me prend et je ressens un mal-être profond. Je quitte devant le miroir et vais me soulager avant de me laver les mains et le visage. Comme les vêtements que j’ai m’étouffent et que je me sens boudiner à l’intérieur, je décide de les retirer et au même moment la porte s’ouvre sur Jérôme. Instinctivement, je tire une couverture pour me cacher car je ne veux pas qu’il me voit. Il arque un sourcil.

Jérôme : Tout va bien ?

Moi : Oui. Que veux-tu ?

Jérôme : Je voulais voir si tu dormais encore et te dire que j’étais sur le point de m’en aller.

Moi : Ok.

Jérôme : Les vertiges ça va ?

Moi : Oui. C’est passé.

Jérôme : Ok. S’il y a quoique ce soit, appelle-moi et je viendrai.

Moi : (Sans le regarder) J’ai compris.

Jérôme : J’ai mis la glace au frais.

Moi : D’accord

Jérôme : Tu es sûre que tu vas bien ?

Moi : Oui. Tu peux y aller.

Il m’a regardée un instant puis il est parti. Je me suis lourdement assise sur le lit en laissant tomber le drap. J’ai laissé mes pensées divaguer et elles sont réparties à la période où nous étions en France. 

Je revois et réentends dans mon esprit tous les commentaires que les femmes ont fait sur Jérôme, je revois les attitudes, les regards de désirs, des allusions de ces femmes les unes plus belles que les autres, partout où on va. Elles sont intelligentes, elles sont belles, elles sont attirantes et surtout, elles sont jeunes, bien plus jeune que moi. 

Je suis là et je ressemble à sa mère. Tout le monde me le dit et ce qui ne le font pas ouvertement me regardent avec insistance. Je réalise que je ne fais pas le poids et qu’à tout moment, il peut me quitter et se mettre avec une femme de son âge. Je me revois me refermer petit à petit et essayer de chercher une échappatoire. 

Mon téléphone sonne et me sort de mes pensées. Je le récupère et c’est Christabelle. J’essaie de me composer un visage de circonstance.

 « Moi : Allô ? »

 « Christabelle : (Heureuse) Devine quoi ? »

« Moi : Je sors du sommeil chérie, je n’ai pas toute ma tête alors dis le moi. »

« Christabelle : J’ai pu avoir le billet, je serai au Gabon le week-end prochain. »

 « Moi : (Ouvrant les yeux) Sérieux ? »

« Christabelle : Oui. Comme le collège où j’enseigne là est en grève, je pourrai faire le mois avec toi. Je suis trop contente. »

 « Moi : (Souriante) Moi aussi. Présentement, j’ai besoin de quelqu’un avec qui parler et qui d’autre que mon amie de toujours ? J’ai trop hâte que tu sois là. »

On raconte toutes les deux et on peaufine son séjour pendant près d’une heure avant de raccrocher. Je suis vraiment contente. Elle devait venir il y a deux mois mais avec la reprise des cours et les soucis que j’ai eu avec Jérôme, je n’ai plus pu lui en parler et nous avons dû reporter à une date ultérieure. C’est vrai que je vais travailler pendant son séjour mais au moins je serai là tous les soirs(...)

Je suis venue à la fête de Blessing malgré mon mal être, j’ai tenu à venir lui dire au revoir. Il y a toute la bande de Jérôme que je connais en dehors de Bhernie. Je suis assise dans mon coin et bois mon jus quand Lucia dont le ventre pointe comme le mien et qui semble être plus grosse que moi vient me rejoindre.

Lucia : (Souriante) On dit quoi collègue ?

Moi : (Amusée) On est là, je repose le dos.

Lucia : (S’asseyant difficilement à côté de moi) Attend je fais comme toi. (Soufflant) Ah Seigneur, on ne m’avait pas bien averti.

Moi : (Souriante) Même si c’était le cas, tu aurais toujours le même problème. Regarde-moi, 3 fois mais je ne m’habitue pas.

Lucia : Alors là. Si au moins je pouvais avoir ton ventre et ta forme. Tu es tellement belle.

Moi : J’ai plutôt l’air plus vieille oui.

Lucia : Par où ? Eh Seigneur ! Si je pouvais seulement avoir ton corps à ton âge, c’est que Dieu m’aurait beaucoup bénie. Façon tu es belle en toute saison, c’est trop la triche.

Je lui souris.

Moi : Tu penses vraiment ce que tu dis ?

Lucia : Mais bien-sûr. La dernière fois avec Blessing on parlait de toi et elle pensait qu’elle était ta grande sœur. Quand on lui avait dit ton âge, elle avait refusé et pensait que nous avions le même âge et que nous n’avions pas encore 30 ans.

Nous avons ri.

Lucia : Elle m’a demandé ton secret pour ne pas vieillir.

Moi : (Riant) Pourtant moi-même je me sens vieille hein.

Lucia : Je ne sais pas pourquoi alors que nous toutes ici on t’admire.

Je l’ai regardée assez émue car sans le savoir, elle m’a ôté un grand complexe et l’idée que je me suis toujours faite de moi par rapport à eux.

Mélodie : (Venant avec son bébé dans les bras) Ça c’est la réunion des dix roux (femme enceinte) les plus belles que je connaisse.

Nous avons souris.

Mélodie : Dieu fait vraiment le favoritisme quoi. À 5 mois façon j’avais déjà le masque de grossesse avec le gros nez mais vous rien. Vous êtes là que pin pin, ce n’est pas la triche ça ?

Nous rions.

Lucrèce et Blessing sont venues avec la petite sœur de Bhernie.

Lucrèce : Vous riez quoi ?

 Mélodie : Mais la combine de Dieu non. Regardez un peu comment les 2 là sont belles avec leurs grossesses. Pour nous là les gros nez oh.

Elles rient.

Lucia : Surtout Lucrèce.

Lucrèce : Va là-bas. Tu n’as pas encore fini oh, ça peut te rattraper.

On rit et chacun sort la doc de ses grossesses.

Erine : Moi je veux seulement avoir le secret de la grande Ariane. La go là ne bouge pas oh.

Les filles : Vraiment.

Blessing : (Me regardant) La dernière fois j’étais choquée quand Rebecca et Lucia m’ont dit que j’étais ta petite sœur. J’ai demandé comment tu fais ?

 Nous avons ri puis Marwane est venu.

Marwane : Donc c’est les clans ici hein ? Les filles d’un côté et les garçons de l’autre ?

Mélodie : Oui oui. Retourne chez vous là-bas.

Marwane : (Venant s’asseoir entre Lucia et moi) Je ne pars pas voilà je viens rester à côté des femmes enceintes pour les surveiller.

Nous avons éclaté de rire et les autres nous ont rejoints. Nous avons raconté et ri jusqu’à 23h car on avait le boulot le lendemain. Pendant que l’on se disait au revoir Blessing m’a attrapée par la main.

Blessing : Cette femme ne t’aime pas et veut te voir malheureuse.

Moi : (Fronçant les sourcils) Hein.

Blessing : Elle ment d’être ton amie mais dans le fond elle ne l’est pas alors fait très attention.

Moi : Tu me parles de qui ?

Blessing : Christabelle !

Moi : (Les grands yeux) Hein ????


 
L'AMOUR SUFFIT IL ?...