Chapitre VI - Tous ensemble

Write by Flam.V

Okono frappa le sol avec son bâton mais rien n'y fit. Encore et rien. Un chien bondit sur lui. Il put le cogner. Ce qui le repoussa un peu. Mais c'était insuffisant et il le savait.

- Je refuse de mourir ici. Cria-t-il ! J'ai un monde à conquérir moi. 

Il jeta avec fureur son bâton au sol en disant : 

- Fais ton travail toi !

Comme pour lui répondre, un lion bondit sur les chiens. Il ramassa à nouveau son bâton. 

Il paraît soulagé et se mit à ricaner.

Premièrement, les chiens luttaient contre le lion qui les anéantissaient l'un après l'autre. Puis une partie du groupe fonça directement sur Okono. Il jeta encore le bâton au sol mais rien n'y fit même avec ses ordres. Le lion faisait un bon travail mais il ne pouvait pas se préoccuper de ceux qui lui avaient échappé.

Heureusement pour Okono, une lumière intense frappa les lieux et tous les chiens disparurent. Le lion aussi.


Un homme vêtu d'un manteau noir marcha sur lui. 

- Heureusement, tu as tenu bon. Rejoins-moi au festival de l'amitié dans deux jours. J'ai à te parler. 

- Qui es-tu ? Et que sont ces choses ?

De sa voix rauque, l'homme lui dit : 

- J'ai du travail. Rejoins-moi et tu le sauras. A la prochaine. Et il s'en alla.



Rella et Anika se trouvaient à la place de l'amitié qui est le lieu de la fête de l'amitié à une grande table ronde  et se partageaient des friandises.

- Tu es sûre qu'il va venir ?

- J'en suis sûre. Je ne pense pas qu'il m'a menti.

- Mais Rella, tu ne le connais même pas.

- Tu sais, s'il ne vient pas, on pourra toujours profiter de la fête. Regarde tous ces hangars : ici des brochettes de boeuf ici du riz à la sauce d'arachide, là des jus d'orange ou de citron et tnt d'autres. 

- Tu as raison. On pourra toujours s'amuser.


Okono regardait le papier bouger dans sa main sans lever un oeil vers les comptoirs. Le papier s'immobilisa quand il fut à quelques mètres  d'une certaine table ronde. Mais un groupe de gamins lui barra soudainement la route. 

- Dégagez !

Ils ne bougèrent pas. Il soupira et leur remit quelques pièces. L'aîné du groupe les lui arracha et s'enfuit, suivi par le groupe. Il fut consterné. Mais quand il vit la dame en robe de soie au cou gracile et au visage admirable, il oublia cet incident  en se disant : "Faire tout ce chemin en valait la peine"

  

Il n'avait d'yeux que pour la dame à tel point qu'une fois près de la table, il n'entendit pas la jeune fille qui lui parlait.

- Monsieur, cherches-tu quelqu'un ?

 Ce n'est que lorsqu'Anika montra sa nièce du doigt qu'il revint à lui.

- Oui. Oui ! Quelqu'un m'a dit de l'attendre ici.

- Ah bon !? Dit Anika.

- Oui, puis-je me joindre à vous ?

- Qu'en dis-tu Rella ?

- D'accord.

- Merci beaucoup.

Il continuait à fixer Anika au point où elle lui demanda :

- Y a-t-il un problème ?

- Non. Dit-il avec solennité.

Il se mit à observer les fêtards. Il y en avait qui sautillaient, qui chantaient et qui courait. 


Quelque chose retint leur attention à tous les trois. Ils levèrent les yeux vers le ciel et virent une sorte de tête de serpent formée par un amas de nuage qui descendait lentement sur eux. Mais bizarrement, les gens autour d'eux ne s'en inquiétaient pas. Ils ne semblaient pas l'avoir remarqué.

- Oh non, ça recommence, dit Okono.

- On fait quoi ? Dit Anika.

Mais une lumière de torche dissipa la menace.

- Il est là. Dit Rella dans un sourire satisfait. 

Un homme en manteau beige vint s'asseoir auprès d'eux.

- On dirait que j'ai réuni le bâton et le manteau et la lampe. Il va falloir attendre le masque et l'éventail.


Les cernes autour de ses yeux étaient patents. Malgré celà, Rella le trouvait bel homme. Sa grande main tenait fermement la lampe. Bien qu'il l'ait posé sur la table, on dirait qu'il ne voulait pas la lâcher. Sa main gauche était sous la table, probablement sur sa jambe. 

- Qui êtes-vous au juste ? Dit Rella. 

Il leva sa main droite et dit :

- Vous tous, patientez, s'il vous plaît. Les autres seront bientôt là.

- Les autres ? Quels autres ?

- Patience, dit-il encore calmement.


Un vent frais descendit sur le groupe et deux personnes apparurent en un clin d'œil assis à côté d'eux.

- Quoi ? S'écria Okono.

- Comment ? S'étonna Anika.

 Elle se tourna ensuite vers Rella :

- Comment peux-tu être aussi calme ?

- Oh tante ! Des oiseaux bizarres, des nuages bizarres et d'autres faits bizarres. Je me dis que plus rien ne doit m'étonner.

- Bien. Puisque nous sommes là, commençons. Dit l'homme à la lampe.

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