Une nouvelle complice

Ecrit par deebaji

Une nouvelle complice.   Nous la tenions enfin, elle était dans la voiture à péter un plomb en essayant de la faire démarrer mais c’était déjà trop tard, je me suis avancé vers sa voiture et je l’ai jetée dehors, elle s’est mise à hurler pour que les gens viennent la libérer mais, au bout de quelques minutes elle se rendit bien compte qu’il n’y avait personne dans les parages et qu’elle était à ma merci, elle avait toujours ce même regard hautain de la dernière fois lorsqu’elle s’était enfuit avec tout l’argent que j’avais si durement récolté, elle méritait une correction, rien de bien méchant je vous assure. Je l’ai ligoté à un arbre et j’ai fait un tour à ma voiture pour prendre mon pistolet pain ball, que j’ai chargé d’eau. Que croyez-vous ? Je n’allais pas la tuer non, elle était bien trop intelligente pour que je gaspille tout son savoir-faire en quelques balles ou en commettant un meurtre qui m’enverrait tout droit croupir en prison. Ce que je voulais était certes lui donner une petite leçon de vie pour l’humiliation qu’elle m’avait fait subir mais nulle intention négative derrière cela. J’ai demandé à Ariane de me suivre et nous nous sommes dirigés à l’endroit où je l’avais ligoté. C’était comme si je rêvais, elle n’était plus là, elle s’était faite la belle, elle avait réussi à nous filer entre les doigts encore une fois, ou du moins c’est ce que je croyais, non loin de l’arbre nous entendîmes un bruit léger de branche qui se cassait, et une silhouette féminine qui se dessinait un peu plus loin, aucun doute possible, c’était elle. J’ai pris mon pistolet de pain ball et je me suis mis à la poursuivre, il fallut lui mettre quatre bonnes balles de pain ball dans les jambes pour qu’elle arrête de courir, c’était une vraie gazelle, elle courait trop vite, impossible de la rattraper. Après avoir reçu ses quatre balles elle ne pouvait plus courir ou aller bien loin, je l’ai rattrapé immobilisée, puis je l’ai prise sur mon épaule et mise dans la voiture d’occasion, sur le chemin, elle hurlait ses droits, elle gueulait et se débattait, c’était impossible de gérer une telle furie, mon Dieu ! Elle n’avait encore rien vu, pourquoi hurlait-elle ? Nous n’avions même pas encore commencé l’interrogatoire pour savoir où est-ce qu’elle avait caché tout notre argent, même si intérieurement, j’en avais le pressentiment, je le savais elle avait tout dilapidée. Après quelques heures de route nous nous sommes finalement arrêtés dans un vieil immeuble abandonné éloigné de tout et de tous. Puis Ariane s’est mise à part, elle n’aimait pas vraiment jouer tout ce qui l’intéressait c’était retrouver son argent et avoir du sexe ensuite. Je me suis donc retrouvé seul à interroger madame la voleuse du bar, elle avait eu un aperçu de la douleur des balles du pain ball, donc elle se montra très coopérative, elle s’est mise à nous faire son récit et les raisons qui l’avait poussé à nous dérober tout ce que nous avions. Elle nous raconta qu’elle n’avait plus notre argent et qu’il était entre les mains de quelqu’un d’autre de très important et que c’était pour lui qu’elle travaillait, elle l’appelait « le Baron », il était à la tête d’un grand réseau de trafiquants, d’escroc, de criminels, de voleurs, et de toute autre sorte de hors la loi tous armés jusqu’aux dents et prêts à tirer sur tout et tous, elle nous raconta qu’il l’avait prise sous son aile alors qu’elle n’était encore qu’une gamine qui vivait dans la pauvreté, qu’il lui avait promis une belle vie, une vie heureuse à l’abri de tous les problèmes et qu’il ferait d’elle une reine, qu’il la ferait rouler dans les plus belles voitures, qu’il la ferait vivre dans les plus belles maisons et qu’il ferait d’elle une si belle femme que tous les hommes qui la verraient tomberaient sous son charme, bref la totale quoi. Elle mentait cela se lisait dans ses yeux, elle racontait n’importe quoi, une bonne vieille histoire sans queue ni tête. Elle s’imaginait vraiment qu’elle pourrait m’endormir et me faire croire que mon argent était maintenant entre les mains d’un soi-disant patron, Monsieur le « baron », c’est le genre d’histoire que l’on raconte à des enfants pour qu’ils renoncent à faire quelque chose ou qu’ils se débinent de commettre une telle ou telle bêtise. Il n’ne demeurait pas moins que, je voulais savoir où était ce fameux baron qui détenait mon argent mais, elle était catégorique, si jamais elle dévoilait son identité, elle se ferait exécuter, elle disait «les murs ont des oreilles, si je dis ce que je sais, nous mourrons tous les trois.» ça paraissait si réaliste que je me suis laissé prêter au jeu et j’ai décidé de la relâcher, je savais qu’elle mentait mais bon, une chose était sûre, je ne reverrais plus jamais tout l’argent qu’elle m’avait volé et, je ne pouvais pas non plus la tuer, il y avait trop de risques à commettre une telle erreur. La chose la plus simple à faire était donc de la relâcher. Quelle bêtise de ma part, à peine avait-elle eu ses liens défaits qu’elle se mit à courir elle donna un coup assommant à Ariane et s’enfuit en courant avec la valise d’argent. Cette fois, nous avions bien prit nos précautions et ça n’allait pas se passer comme la dernière fois, les portes étaient fermées et nous avions déjà visité l’immeuble abandonné, il était donc impossible pour elle de nous échapper. Encore une fois, j’ai couru après elle, je l’ai rattrapé et ligoté à nouveau. Qu’est-ce que c’était chiant ! Elle n’avait vraiment pas retenu la leçon et, essayait une deuxième fois de nous voler de l’argent. Cette fois s’en était de trop, j’avais envie de lui frapper dessus mais c’était contre mes principes, alors j’ai élaboré un plan pour que tout le monde ressorte content de ce traquenard dans lequel on s’était fourré. Je savais qu’elle avait dilapidé tout notre argent alors je lui ai proposé de nous rembourser en travaillant pour nous, elle était bien trop intelligente pour que ses talents soient gâchés par un meurtre ou par je ne sais quelle bêtise, le plan était simple, elle nous en apprenait un peu plus sur ses techniques de vol et en échange de quoi, on ne la poursuivrait plus pour ce qu’elle nous avait volé, j’étais conscient que ça paraissait vraiment con, qu’elle nous ferait croire qu’elle accepterait pour se faire la belle ensuite et je savais pertinemment à quel type de personne j’avais à faire. Je savais qu’elle tenterait à nouveau de nous rouler et que cette fois, ça serait pour de bon. Il fallait trouver un moyen de la fidéliser et de l’utiliser à bon escient. Je n’avais pas vraiment d’idées intéressantes sur comment faire pour qu’une femme aussi intéressée qu’elle, décide de s’attarder à jouer les complices fraternels du vol avec Ariane et moi. Je n’avais rien d’intéressant à lui proposer et j’hésitais à la relâcher mais ça pouvait finir mal, alors j’ai refermé la porte derrière moi et, je suis allé fumer un joint avec Ariane qui, semblait jalouse que je consacre autant de temps à cette voleuse. Mon dieu, elle nous avait fumé tout notre argent qu’est-ce que je gagnais à fricoter avec elle ? À part me refaire plumer ? Ariane ne voulait rien entendre, elle voulait partir, c’était comme si elle m’avait surpris en plein ébat dans le lit avec elle. Mais bon, ce n’était pas le moment pour jouer les sentimentales, j’avais mis en place un plan qui consistait à réunir une équipe de braquage avec quatre femmes, j’en avais déjà une officiellement, Ariane et j’étais sur le point de conclure avec la deuxième, je n’allais pas laisser une histoire de cœur entravé le paiement des frais médicaux pour la guérison de mes parents, le choix n’avait même pas à être fait il l’était déjà. Elle s’en alla et ne voulait plus m’adresser la parole, tant mieux, ça me laissait suffisamment de temps pour convaincre la fameuse voleuse d’argent dont je ne connaissais tout par le prénom d’ailleurs, si toutefois elle refusait de rejoindre mon équipe, il fallait au moins que je connaisse son prénom. Une fois Ariane parti après sa petite crise je suis retourné voir notre chère invitée et sans arme cette fois. Bien qu’elle n’eût plus très envie de discuter et que son regard trahissait son enfin de me poignarder mortellement à des centaines de reprises, cela se voyait, elle m’en voulait, elle voulait me rouler dessus avec un camion. Si elle avait des revolvers ou des kalachnikovs à la place des yeux, je serais déjà une vulgaire copie de passoire. Il était important tout de même que je m’entretienne avec et que j’arrive à la convaincre de rejoindre mon équipe. Je me suis donc assis à côté d’elle malgré tout ce qui s’était produit et je lui ai demandé son prénom. De toute façon, elle ne pouvait rien faire, elle était bien ligotée et suffisamment assommée et rattrapée à chaque tentative de fuite pour comprendre qu’il ne servait à rien de se débattre ou de s’enfuir, la discussion put enfin commencer. Elle me répondit d’un ton rempli d’arrogance et de forte confiance en soi «je m’appelle Sonia et, tu n’es pas mon type d’hommes.» qu’est-ce qu’elles avaient toutes les deux ? Tout ce que je voulais, c’était faire affaire, ne pas construire un harem ou devenir un délinquant sexuel. J’étais sidéré, sans voix et particulièrement agacé. Je lui ai mis une calotte pour qu’elle reprenne ses esprits et qu’elle m’écoute d’une oreille attentive, le temps pressait et je n’avais plus vraiment le temps de participer à des enfantillages. La discussion a donc pu reprendre et petit à petit, je lui exposé mon plan, ce que je gagnais et ce qu’elle gagnait en retour. C’était bien trop simple de juste le lui dire il fallait un moyen de pression alors j’ai cherché dans ses affaires et j’ai trouvé l’adresse de sa famille. Maintenant, j’avais un moment de pression que je pouvais exercé sur elle pour éviter qu’elle ne tente de nous mener en bateau. Qui voudrait que sa famille apprenne qu’en réalité l’argent dont ils vivaient, était en fait de l’argent sale donc de l’argent volé. Ils en seraient déshonorés et lui voudraient tout sa vie. Mais cela ne s’arrêtait pas là, il fallait bien qu’elle rembourse sa dette, après tout, elle avait quand même eu la bonne idée de nous voler tout notre argent et de le dilapider aussi que lorsque l’on va faire pipi. Il était impérativement hors de question qu’elle s’en tire comme ça sans même avoir payé la moitié de la somme qu’elle avait dérobé. Si en plus cette somme d’argent devait servir à payer les frais médicaux pour mes parents, il était totalement inacceptable qu’elle s’en tire comme ça aussi facilement. Alors, je lui ai proposé que soixante et soixante et cinq pourcents des revenus qu’elle avait serve à solder la dette qu’elle avait contractée en volant argent. Elle accepta puis que de toute façon, elle n’ait plus le choix, nous pouvions la retrouver à tout moment et lui faire regretter de s’être moquée de nous. De plus, il n’était bien pour personne que les membres de sa famille apprennent la provenance de l’argent qui leur permettait de faire la pluie et le beau temps. Elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter et de dire oui, je la tenais et c’était suffisant comme vengeance. Je sais, c’est sadique, c’est immoral, c’est mesquin, mais il s’agissait de la santé de mes parents qui se dégradait de jour en jour, je n’avais pas d’autres issues. Et voilà comment, Sonia, devint le second membre de mon équipe de braqueurs, il n’en manquait plus que deux et le compte était bon...
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